Pour l'instant ils sont affichés aux fenêtres du CDI...
jeudi 26 mars 2009
Le printemps de poètes
Pour l'instant ils sont affichés aux fenêtres du CDI...
lundi 23 mars 2009
Bilan du café philo sur l'interdiction totale des armes à feu
Il y avait beaucoup de garçons représentés pour ce débat sur les armes à feu. Après avoir rappelé dans quel contexte s’inscrivait le débat ( La tuerie de Winnenden au cours de laquelle un ado de 17 ans a tué 15 personnes), on commence en se demandant pourquoi il existe une telle fascination pour les armes à feu, pourquoi ce sujet intéresse tant ?
Pour Alexandre, « c’est pour imiter les films », pour Wendy « c’est à cause des jeux vidéo où on tue des gens », François la soutient « c’est la faute des jeux vidéo ».
Maelenn précise que « c’est l’interdit et la fascination morbide qui est le déclencheur, savoir qu’on a le pouvoir de vie et de mort en un simple coup de gâchette. » Et Shirley ajoute « certains ados à cause des jeux vidéos confondent la réalité et la fiction »
Pour Alex, « quand on tue dans les jeux vidéos on ne pense pas qu’on tue, c’est comme si on enlevait un bonhomme sur un jeu de plateau » et Thomas rajoute « Dans les jeux vidéo, c’est pour de faux, on le sait »
Maelenn pourtant souligne que « dans les jeux on se sent surpuissant, on domine les autres, les lois, les barrières de la réalité et de la société s’estompent » Wendy insiste en disant que « ses frères qui jouent aux jeux vidéos finissent par se battre dans la réalité »
Mais dans notre société qu’est ce qui justifie d’avoir des armes ?
François dit « on peut avoir besoin des armes pour se protéger ». Victor rajoute "qu’il faut distinguer les armes : il y a les armes de chasse, qui doivent être déclarées depuis peu, les armes de tir soumis à un permis et les armes militaires inaccessibles en France. »
De toute façon, pour Maelenn « les armes sont source de mort »
Est-ce que chacun est apte à se défendre, comme au far West ? N’a-t-on pas progressé depuis ce temps là ?
Pour Victor, « c’est un cercle vicieux, pour se protéger on a des armes, mais en même temps, il y a plus d’armes pour attaquer »
Alexis pense « que la tentation d’avoir une arme, ça commence quand on est petit ». Maelenn rajoute que dans les dessins animés ou bandes dessinées, on voit des modèles souvent positifs qui résolvent des problèmes avec l’aide de la violence »
Victor pense que « dans notre société où les enfants sont surprotégés, les combats des dessins animés sont pour eux un moment de liberté, d’aventure ».
Pourquoi certains passent à l’acte ?
Shirley pense que « les jeunes qui passe à l’acte, sont dans une incompréhension d’eux-mêmes, ils ne se trouvent pas, ils ont peur. Souvent c’est un manque d’affection, ils ne se sentent pas reconnus » Victor ajoute « c’est une revanche, c’est pour se prouver quelque chose, ils se sentent humiliés, ils trouvent une vengeance »
Une société peut-elle fonctionner sans armes ?
Pour Alexandre « c’est utopique », Pierre précise « on ne peut pas supprimer les armes, car n’importe quel objet peut devenir une arme »
Julien lui pense aux « armuriers qui seraient en faillite »
Wendy « s’il y n’y avait pas d’armes, il en faudrait au moins pour les policiers »
François « il faudrait des armes non létales, qui ne tuent pas »
C'est parti pour la 20ème de la presse au CDI !
vendredi 20 mars 2009
mercredi 18 mars 2009
Prison : compte-rendu du débat
La prison à quoi ça sert ?
Pour Agathe « elle sert à isoler les méchants », pour Pierre « c’est pour punir ceux qui ont fait des choses interdites ». En deux interventions, on est déjà au cœur du débat : l’enfermement a bien pour but d’isoler les délinquants de la société, mais aussi de punir. Alors justement, la punition, c’est quoi ?
Pour Thomas « la punition, c’est les priver de liberté » et pour Wendy « elle sert à faire réfléchir à ce qu’on a fait »
Est-ce qu’une société peut fonctionner sans prison ?
Pour François « ce n’est pas possible, car on ne serait pas en sécurité », quant à Antonin « on pourrait éliminer la prison, si les lois étaient plus strictes ».
Mais, pour Agathe, la prison ne peut pas résoudre tous les problèmes « si quelqu’un est pauvre, qu’il vole et qu’il va en prison, quand il va sortir il sera toujours pauvre, et il recommencera peut-être encore à voler ». Wendy prend l’exemple « d’un homme complètement saoul qui viole quelqu’un et qu’il ne souvient pas de ce qu’il a fait, il va aller en prison »
Pour Antonin, au lieu d’aller en prison, parfois, « il vaudrait mieux qu’ils fassent du travail intense »
Pour François, « quand ils sortent de prison, ils n’ont rien, ils pourraient aller à l’armée » mais Pierre répond « qu’il ne faudrait pas mettre les tueurs à l’armée, ils seraient trop contents »
Comment ça se passe concrètement la vie en prison ?
François pense « que les prisonniers doivent s’ennuyer, et ils peuvent rencontrer des prisonniers encore plus durs qu’eux », pour un autre « plutôt qu’avoir du regret, ils préparent leur plan de vengeance » son voisin de raconter « Ma marraine travaille dans les prisons, parfois les prisonniers ont juste besoin de parler, ils restent assis, ils se sentent seuls »
Un garçon : « j’imagine de la violence, avec les gardiens qui les battent »
Antonin : « la prison, ça ne les aident pas à la vie retour » et Thomas de souligner « que pour ceux qui sont là pour une toute petite peine, ça doit être horrible, d’être mélanger avec des vrais méchants ». Axel rappelle que « parfois, il y a des innocents en prison »
1 /3 des prisonniers sont en attente de jugement : est-ce normal ? Ne sont-ils pas présumés innocents et présentent-ils tous un danger pour la société ?
Agathe : « j’imagine, une petite pièce, un livre, rien à faire, enfermés avec d’autres, ça doit provoquer la dépression »
lundi 16 mars 2009
vendredi 13 mars 2009
lundi 9 mars 2009
La prison en débat au café philo vendredi 13 mars

http://www.dailymotion.com/search/tous+coupables++senat/video/x44gnl_tous-coupables-extrait_politics
jeudi 5 mars 2009
Lecture et cinéma : l'affaire Jennifer Jones d'Anne Cassidy contre Boy A de John Crowley
Ce sont deux histoires, dans l’Angleterre d’aujourd’hui, qui mettent en scène des adolescents qui essayent à tout prix de se réinsérer dans la société. Pour les aider, on les fait bénéficier d’un programme de protection de leur vie privée, qui leur donne une nouvelle identité : en effet, ils ont commis un meurtre quand ils étaient enfants.
La version cinématographique se décline avec Boy A, meurtrier avec son meilleur ami, d’une petite fille. A 24 ans, il est loin d’être le criminel qu’on continu de voir en lui.
Dans le livre d’Anne Cassidy, Jennifer Jones a tué une autre petite fille au cours d’une randonnée dans les bois. Six ans plus tard, Jennifer sort de prison et les journalistes la recherchent. Elle a un nouveau nom, Alice Tully, une nouvelle vie avec un petit ami, et ne veut vraiment pas revenir sur son passé, ni même revoir sa mère qui l’a trop déçue. Elle se débat aussi avec les médias et tente une réinsertion coûte que coûte, poursuivie par son passé douloureux.
samedi 28 février 2009
Un conseil de lecture pour débuter un mois de mars ensoleillé
A la rentrée, n'hésitez pas à l'emprunter au CDI.
dimanche 22 février 2009
Compte rendu du café philo sur les vieux
Pour Alex, pas du tout « on dit bien les jeunes » et Mylène de rajouter « on ne les insulte pas puisqu’ils sont vieux », pour Maxence « on est toujours vieux par rapport à quelqu’un »
Alors, à partir de quand on est vieux ?
Baptiste pense que c’est au changement de génération « quand nos enfants ont entre 20 et 30 ans, quand nous avons des petits enfants ». Pour Maxime c’est « dés qu’on attend la quarantaine, quand on est fatigué, qu’on ne peut plus faire du sport ». Mais Wendy rappelle que « Madona, elle fait du sport et pourtant elle est vieille ». Un autre de soutenir : « C’est vrai, ma grand-mère, elle fait du vélo et elle a 66ans ». Donc on serait vieux, quand le corps se fatigue ?
Mylène pense « qu’on est vieux vers 60ans, quand on ne peut plus avoir d’enfant ». Alors les femmes seraient vieilles avant les hommes ?
Wendy, elle, pense que « la vieillesse, c’est quand on a des rides, des cheveux blancs, ou plus de cheveux du tout »
Les repères sont donc instables pour donner un âge à la vieillesse.
Et comment on regarde la vieillesse ? Pendant le film de Varda sur le glanage, certains élèves avaient du mal à regarder les mains ridées d’Agnès, ou la racine de ses cheveux blancs, pourtant ils se sentaient proches de cette petite femme pleine d’intelligence et de douceur.
Baptiste : « Non, ils ne font pas peur, ils sont plutôt gentils ». Pour Wendy, « ils sont parfois bizarres » mais pour Alexandre ça dépend des vieux : « Il y a ceux qui savent plein de trucs, qu’ils ont envie de nous enseigner, ceux qui sont aigris, parce qu’ils n’ont pas eu la vie qu’ils voulaient, et ceux qui ne comprennent plus les jeunes. Conflits de génération »
C’est vrai, pour un autre, que parfois les vieux se méfient des jeunes. Pour Thomas, « ils ne sont pas contents parce que les jeunes ont changé leur monde. Il y a trop de technologie, ils ne le reconnaissent plus ». Maxence rajoute : « Les vieux, aujourd’hui, ils ne savent plus se servir de la technologie, par exemple, ma grand-mère, elle a un lecteur de DVD, mais elle ne sait pas s’en servir, pareil avec le portable » Mais pour Agathe : « C’est faux, car elle connait des vieux qui maîtrisent très bien la technologie » Et Thomas précise « ce n’est pas grave, s’ils ne savent pas se servir de la technologie parce qu’ils n’en ont pas forcément besoin ».
Pour Baptiste, les vieux ont de grandes qualités « Ma grand-mère m’apprend à faire la cuisine, et mon grand-père m’aide pour mes devoirs » et Mylène : « Mes grands parents sont très actifs, ils s’occupent des poules, ils me racontent des choses sur leur enfance, j’aime bien »
Les vieux et le récit du passé
Un garçon commence en disant : « Moi, j’adore quand mon grand père me raconte la guerre d’Algérie ».
« Moi, je n’ai pas de grands parents, dit Wendy, mais j’aurais bien aimé en avoir pour qu’ils me racontent leur enfance ».
Mylène : « Ma grand-mère m’apprend à faire la vieille cuisine comme les topinambours et la purée verte aux pois casés.
Alex : « Mon grand-père, il m’apprend à faire un potager »
Est- ce que dire « vieux » est un manque de respect ? Pour Thomas, on nous apprend à ne pas dire vieux, car les vieux à notre époque ont du mal à assumer leur image, on n’aime pas cette réalité. « Aujourd’hui on a la volonté d’être jeune quand on est vieux ».
Peut-être l’image de la vieillesse rappellerait-elle la réalité d’une mort qui de toute façon viendra un jour ou l’autre. Pourtant, apprivoiser l’une ne serait-ce pas une façon de penser l’autre avec plus d’intelligence ?
jeudi 19 février 2009
Inscription pour la classe journalisme 2009-2010
Février s'achève, juin approche à grands pas, alors si vous êtes intéressés par le projet classe journalisme, vous pouvez déjà vous pré-inscrire au CDI. Plus on aura nos effectifs tôt, mieux on s'organisera... comme la SNCF. Venez au CDI, nous rencontrer, discuter, récupérer un numéro du mensuel K'eskon attend, rencontrer les élèves de la classe de cette année.
mardi 17 février 2009
dimanche 15 février 2009
Compte rendu du café philo sur les châtiments corporels
Il faut savoir que sur la main, c’est une agression notable puisque c’est la partie la plus riche en nerfs sensitifs de l’individu.
En Suède, il y a une loi qui interdit de battre les enfants depuis 1979. Le Danemark, la Norvège, la Finlande, la Lettonie, l'Autriche, la Croatie, Chypre et tout récemment l'Allemagne ont peu à peu pris la même option. La suppression des châtiments corporels n’a pas augmenté les mauvaises conduites.
Qu’en pense-t-on au café-philo ?
Léa T. «C’est n’importe quoi qu’en Suède on interdise aux parents de taper leur enfant. Une bonne baffe de temps en temps, ce n’est pas grave. A l’école, c’est normal que ça soit interdit mais les parents ont le droit avec leur enfants »
Léa A. « Je crois que Léa a raison, l’histoire du prof qui donne une gifle et qui va en prison, c’est quand même exagéré, si l’élève l’a vraiment mérité, il a le droit »
La baffe est-ce un acte éducatif ?
Pour Kévin, 6e, « ça ne sert à rien, la baffe, c’est un acte de faiblesse », mais pour Thomas « une baffe est dissuasive » et Wendy de rajouter « la baffe permet de se tenir droit »
Dans ce cas, jusqu’à quel âge est-il acceptable de taper ses enfants ?
Pour Léa T. « On ne doit plus donner de baffe après la majorité, parce que l’enfant n’est plus sous le contrôle de ses parents » Pour Kévin,3e « il faut arrêter à l’adolescence, ça peut partir en « live », si l’enfant se rebelle et se défend, ça peut se transformer en combat » La violence engendre la violence. Kévin,6e « pense que la punition est plus efficace, car elle fait appel à la raison »
Marion « Si on fait une bêtise, c’est normal que le parent perde son sang-froid, la claque n’est là que pour calmer» Pour Fabien « quand les parents nous frappent, ils ne réfléchissent pas, c’est la facilité, après ils regrettent ». Quant à Eléonore «les punitions ne servent à rien, s’il n’y a pas d’explication et de dialogue ». Wendy rappelle que parfois ça va loin, puisque ça peut entraîner la mort. Et Léa souligne que la baffe ,c’est une reproduction du mode d’éducation qu’ont eu nos parents ».
Une majorité d’élèves semblent penser que les baffes sont sans conséquences, mais des études ont montré qu’elles sont nocives et peuvent entraîner des conduites agressives et dépressives, qu’elles rendent souvent les enfants plus agressifs et peuvent détruire leur sensibilité. Les punitions corporelles sont responsables aussi d’ atteintes physiques (lésions à l’œil, perforation du tympans, syndromes de « l’enfant secoué »). L’homme fait subir à ses enfants ce qu’aucun animal ne fait jamais subir à ses petits. L’enfant frappé obéit immédiatement, mais ce n’est pas la vraie obéissance, celle qui doit être comprise. Ainsi, la plupart des personnes frappées ne se rappellent plus pourquoi elle le méritaient mais se souviennent qu’on leur disait qu’elles étaient infernales…et elles en sont restées persuadées. Rappelons que l’absence de châtiments corporels n’est pas l’absence de punitions.
samedi 14 février 2009
Mets de l'art dans ta vie : nouveautés au CDI
Prenez le temps d’admirer un petit détail d'un tableau, d'une sculpture, en tournant les pages...
mercredi 11 février 2009
Compte rendu du café philo sur le bio
Pour tous, manger, bio c’est bien. C’est aussi bon que le non-bio, voire meilleur pour certains produits. Le gros problème du bio, c’est le prix : pas facile pour toutes les familles de manger bio, car ces produits sont plus chers. En effet, l’offre est plus importante que la demande et les grandes collectivités comme notre cantine, n’arrive pas toujours à trouver des producteurs de bio qui fournissent des grandes quantités. En plus, c’est cher !
Outre le bio, il faut favoriser les « circuits courts ». En effet, manger des tomates bio qui viennent d’Afrique du Sud pose quelques problèmes de « bilan carbone », c'est-à-dire qu’il faut aussi prendre en compte la quantité de énergie qui a fallut utiliser pour faire venir ces tomates jusqu’à chez nous. Pour pallier cette difficulté, on voit se développer la pratique des « paniers fermiers ». Un panier est le plus souvent constitué de légumes, mais peut aussi contenir des fruits, des œufs, du fromage, de la viande, des légumes secs... selon l'activité du maraîcher.
La famine et le bio : pour certains, si tout le monde mangeait bio, on aurait un problème de famine, pour d’autres, au contraire, développer le bio et les cultures vivrières permettraient d’éviter l’exode rural dans les pays pauvres et de recréer du lien dans les sociétés rurales des pays pauvres en évitant d’aller s’entasser aux abords des grandes métropoles, dans des bidonvilles où les conditions de vie des habitants sont dramatiques.
mardi 10 février 2009
dimanche 8 février 2009
Rencontre de Lalao Johannes de l'association Amadéa avec 3 journalistes du club presse
samedi 7 février 2009
Le droit à l'image, compte-rendu du café philo
Est ce que pour être publié dans les journaux, chaque visage doit être autorisé ?
Pour Léa, c’est exagéré, et Agathe précise que, par exemple, dans une photo de foule, c’est difficile de demander une autorisation à chacun. Ça pose aussi le problème du droit à l’information.
Pourtant, pour Eléonore, quand une seule personne est seule sur une image, on doit lui demander son autorisation, car une photo dans la presse peut avoir des effets sur la vie privée de quelqu’un.
Mais quand on se met dans la sphère publique ne doit-on pas accepter les conséquences, répond un participant à Eléonore ?
Eléonore : « si quelqu’un fait une manif, qu’il fait la une du journal et que son patron voit, il peut le virer »
Mais une société où tout est floutée, c’est une société où la démocratie va mal.
Maxence rappelle, que les enfants sont souvent floutés, et parfois des gens qui font des témoignages sont affublés de perruques ou de lunettes noires. Pour Vinciane si on choisit de témoigner, on doit accepter de montrer son visage. Et pour Pierre, si on ne voit pas le visage on y croit moins, ça peut-être un faux témoignage.
Par exemple, on se souvient des salariés sans papiers en grève qui ont choisi de manifester à visages découverts, alors qu’ils risquaient plus que leur emploi, mais également leur expulsion.
Autre manière d’envisager la question, le fait qu’aujourd’hui, à cause des moyens techniques, notre image nous échappe : soit parce qu’elle peut être transformée, mais aussi démultipliée à outrance grâce aux moyens de communication.
Pour Eléonore, il y a des choses acceptables et d’autres pas.
Mais le respect du droit à l’image n’est pas tout à fait le même selon qu’il concerne les plus riches ou les pauvres. Par exemple, des journalistes de France 3 se sont permis de monter une femme qui récupère des denrées à la fin des marchés alors qu’elle n’était pas d’accord. Peut-être que, s’ils ont fait ce choix, c’est qu’ils savaient qu’elle n’avait pas les moyens de porter plainte. Après le reportage, ses amis et certains membres de sa famille ne voulaient plus lui parler. Pour eux ce sont des images pour un soir, pour elle, c’est sa réputation…
mardi 3 février 2009
lundi 2 février 2009
mardi 27 janvier 2009
Bilan du café philo sur l'uniforme...
Pour Léa « ça peut être bien pour certaines personnes, celles qui n’ont pas trop d’argent qui sont marquées par des vêtements moins « bien » » .Vinciane répond « Oui mais les uniformes seraient sûrement à la charge des familles, certains élèves auraient peut-être un uniforme moins beau, de moins bonne qualité»
Laura : « n’empêche que ça éviterait les discriminations entre ceux qui ont des marques et les autres ». Maxence insiste « les élèves qui ont les vêtements les plus chics sont plus riches »
Vinciane remarque quant à elle que « beaucoup d’élèves n’aiment pas quand on a le même pull qu’eux…alors l’uniforme »
Pour Léa T. « Si l’uniforme oblige les filles à mettre des jupes, c’est sexiste »mais Eléonore pense que si « l’uniforme n’est pas trop moche, pourquoi pas ? » Marion rappelle que « nos vêtements reflètent aussi une partie de notre personnalité »
Mais où va s’arrêter l’uniformité ? À la coupe, au chaussures, au sac ?
Pour le prof d’Histoire, si Darcos pense que l’uniforme calme les élèves, il est démagogique, il cherche plutôt à caresser certains électeurs dans le sens du poil. L’uniforme donnerait l’illusion du calme, une image d’ordre dans les collèges. Et il rappelle habilement que les pays qui utilisent le plus l’uniforme dans leur collège ne sont pas les pays les plus démocratiques.
Mme Lenhard (la meilleure documentaliste du collège) souligne que si l’uniforme gomme en apparence les différences sociales entre les élèves, elles restent bien réelles pour les élèves et les familles et s’expriment autrement dans les conversations sur ses vacances ou quand un élève est invité chez un autre.
A Louis, le mot de la fin : « Vouloir nous mettre un uniforme c’est une atteinte à notre liberté individuelle » et d’ailleurs « Même si les gens à l’extérieur trouve ça joli de voir des collégiens en uniforme, pour nous ce n’est pas rigolo »