jeudi 19 novembre 2009

Compte rendu du débat sur l'identité nationale.

Débat sur « l’identité nationale »

Eric Besson ministre de l’immigration lance un grand débat sur l’identité nationale, malgré les relents nauséabonds et électoralistes qui peuvent accompagner cette réflexion. Les élèves du café philo ont essayé de répondre à la question : « Qu’est ce que ça veut dire d’être français ? »

Anaëlle : « Pour moi être français, ça n’a pas vraiment de sens, je ne comprends pas bien pourquoi répondre à cette question ».

Apolline : « C’est une question débile, car vivre en France, c’est être français ».

Maxence : « Etre français, c’est avoir la nationalité française ».

Alexandre : « Je n’ai pas besoin d’être français, américain ou chinois, je suis moi, je me sens plutôt appartenir à un groupe : celui des jeunes ».

Anaëlle : « Ce n’est pas logique de poser cette question ; poser cette question, c’est mettre des gens dans un groupe et en exclure d’autres».

Nourelhouda : « Pour moi, être français, c’est être née en France avec des parents français ».

Théodore : « On peut aussi avoir deux nationalités ».

Apolline : « Mon père se sent espagnol, mes grands-parents sont espagnols, ils sont venus en France pour fuir la guerre civile et devenir Français. Moi, je suis française mais j’aurais aimée être Espagnole ».


La langue, un critère ?

Nourelhouda : « La langue n’est pas critère d’identité pour moi, car il y a plein de gens qui parlent français … ».

Xavier : « La langue déborde les frontières comme au Québec, la Belgique ou dans des pays africains où on parle français».

Alexandre : « On doit bien savoir parler en français pour pouvoir s’installer et s’intégrer, sinon c’est difficile pour trouver du travail et défendre ses droits ».

Jacques : « Ma grand-mère parlait occitan et peu le français, pourtant depuis des générations et des générations, sa famille était sur le même territoire en France. Ça ne fait pas si longtemps… ».

Laurent : « Que faire des gens qui maîtrisent mal la langue et pourtant sont français « de souche » ? ».


Pourquoi M. Besson pose-t-il cette question ?

Anaëlle : « Il cherche à diviser les gens, en créant des barrières, alors qu’on est tous des êtres humains ».

Apolline : « Pourquoi a-t-on besoin d’avoir une nationalité ? Je me sens citoyenne du monde ».

Alexandre : « Je suis un homme, tu es homme, pourquoi nous différencier ? »

Maxence : « Il faut connaître sa nationalité, pour avoir des avantages, comme la sécurité sociale »

Anaëlle : « Mais c’est injuste, ça veut dire qu’il faudrait être français pour avoir certains droits, et les autres, ça en fait des êtres inférieurs, à qui on ne doit pas la solidarité ! »


Le droit de vote ?

Laurent : « La nationalité donne aussi le droit de vote ».

Apolline : « Les citoyens qui vivent et travaillent en France devraient avoir le droit de vote car l’action des politiques les concerne directement ».

Anaëlle : « On devrait exercer son vote, là où on habite ».


Le pouvoir ?

Alexandre : « On est maître de nous-mêmes, on ne devrait pas avoir de président qui décide à notre place ».

Anaëlle : « On n’est pas assez civilisé, il n’y aurait plus de limites, les lois sont nécessaires ».

Laurent : « Le système actuel essaye de nous faire croire qu’on n’est plus capable de rien seul, qu’on a besoin d’être fliqué tout le temps, que c’est pour notre bien..»

Xavier : « Il faudrait un pouvoir, plus local, plus proche de nous ».

Alexandre : « il faudrait surtout que la loi soit juste pour tout le monde..."


La conclusion :

Laurent : « Parler d’identité nationale, ça me dérange car ça me rappelle les heures sombres du pétainisme. Le mot d’identité est gênant, car avec ce mot on veut faire ressortir les valeurs de la patrie. Dans quel but ? ».


Je rajouterais en conclusion un extrait de l’éditorial pour Libération de Michel Serres du jeudi 19 novembre : « Confondre l’identité et l’appartenance est une faute de logique réglée par les mathématiciens. Ou vous dites a est a, je suis-je, et voilà l’identité ; ou vous dites a appartient à telle collection, et voilà l’appartenance. Cette erreur expose à dire n’importe quoi. Mais elle se double d’un crime politique : le racisme. (…) Je suis-je, voilà tout ; je suis aussi la somme de mes appartenances que je ne connaitrai qu’à ma mort, car tout progrès consiste à entrer dans un nouveau groupe. »



lundi 16 novembre 2009

Au Café philo vendredi 20 novembre : on questionne l'amitié entre fille et garçon


vendredi 13 novembre 2009

On a plié tache 2 k'encre au CDI...

Ne nous trompons pas Eléonore plie juste pour la photo


jeudi 12 novembre 2009

Le Tâche 2 K'encre n°9 est sorti !!!


Avec quelques jours d'avance le journal du club presse est sorti, c'est le 9ème numéro du Tâche 2 k'encre et le 2ème de l'année. Le contrat est rempli : 1 numéro tous les 15 jours ! Bonne lecture !

dimanche 8 novembre 2009

Se poser des questions, chercher des réponses...



Une sélection de nouveautés en philosophie et en psychologie... et bien d'autres encore sur le rayonnage 100 : des sciences de l'esprit :)

vendredi 6 novembre 2009

L'identité nationale en débat au café philo : vendredi 13 novembre

Attention pas de café philo, ce vendredi, mais vendredi prochain.

mercredi 4 novembre 2009

Les photos pour Je bouquine

Ebad-Sichani Mylène
Corentin Danger
Axel Maignan
Agathe Larmor
Agathe et Mylène
Marion Chêne
Emma Clavereau
Elodie Tardy
Elisa Zindel

dimanche 1 novembre 2009

On a participé à la rubrique "ça bouquine au collège"

L'année dernière certains élèves de 6ème 4, ont participé à cette activité : ils devaient construire un court article à partir de la lecture d'un livre et donner envie de lire leur livre aux lecteurs du magazine "Je Bouquine"... Quelques mois plus tard, les textes et les photos sont publiés : quelle classe !

Toujours au café philo...



Faïze

Boris

vendredi 23 octobre 2009

Musiques au café philo

Brigitte, la chanteuse : « C’est une chanson de la région de Caret, la gavotte c’est une chanson pour danser : c’est l’histoire d’un garçon qui aime une fille, elle lui dit que chez elle c’est beau, mais quand il vient la voir il ne trouve pas ça si beau, même les draps du lit où il dort sont rêches, et c’est pour ça qu’il devient tisserand ».
La vidéo de la chanson dont parle Brigitte est sur le blog de la classe journalisme (voir dans les liens à gauche)

Apolline : « Ce n’est pas plat, ça donne envie de danser, ça fait ressentir quelque chose dans le corps ».
Sarah : « C’est une musique qu’on pourrait imaginer mélangée avec des musiques plus modernes ».
Rayane : « ça pourrait plaire car ce n’est pas de la musique qu’on a l’habitude d’entendre ».
Apolline : « J’aime bien la voix et la musique même si je ne comprends pas les paroles, ça touche ».
Boris : « La musique n’a pas de frontières, n’a pas d’âge, l’émotion qu’elle procure brise toutes les barrières ».
Brigitte, la chanteuse : « Le style de chant est très saccadé, la voix devient presque un instrument à percussion. La voix c’est l’instrument le moins cher ».



Brigitte, la chanteuse : « La chanson de Loudéac, mon Cher amant est une chanson avec un système de réponse : ça permet au chanteur de se reposer, comme ça il peut chanter très longtemps. Le tralalalire, c’est une ritournelle, ça permet de se remettre sur pied quand on chante »

Le projet de Gwen et son groupe DIAMIK avec Yann-Fanch PERROCHES (accordéon diatonique) et Brigitte KLOAREG (Chant) est d’aller collecter chez des vieux de Châtellerault des chansons. Après cette phase de collectage ils veulent proposer ces chansons à des jeunes groupes musicaux de Châtellerault pour qu’ils les retravaillent avec leurs influences propres (rap, reggae, rock, slam…). Les chansons seront enregistrées sur un CD qui sortira en juin, le jour de fête de la musique. Ce sera une photo sonore de ce qui se passe à Châtellerault dans le domaine musical.

Gwen parle de son projet...
« Je vais dans les maisons de retraites, les vieux fouillent dans leur mémoire pour retrouver des vieilles chansons. Parfois quand un vieux chante ça permet aux autres de retrouver la mémoire des chansons. Par exemple, un vieux m’a chanté une chanson qui date de la 1ère guerre mondiale et qui raconte l’histoire d’une frangine devenue prostituée ».

Kalhid : « Ce projet m’a tout de suite intéressé car je crois que la musique est un moyen de communication universel, qui rassemble beaucoup de monde. C’est une belle ouverture pour que les jeunes et les personnes âgées se rencontrent, échangent, dialoguent ».

Gwen répond à un élève sur son choix de l’accordéon...
« Je ne me pose pas de question sur mon instrument, c’est juste un objet, ça me permet de jouer avec n’importe qui : du hip-hop, comme du slam ou du rock ».

Et chez vous on chante ?
Rayane : « Quand ça chante chez moi, c’est plutôt oriental, ils font des rythmes avec ce qu’ils ont sous la main ».
Apolline : « Mon grand père, il a 83 ans, il adore chanter, il chante en espagnol ».
Corentin : « Chez moi, on chante beaucoup aux mariages, des chansons marocaines ».
Anaëlle : « Quand les vieux chantent c’est touchant, ils ont quelque chose dans la voix, parfois brisée,.... et leur vécu ».
Jimmy : « Quand Brigitte chante, on ressent sa passion, même si on n’aime pas la musique, on a envie de l’écouter ».
Anaëlle : « Les musiques s ‘inspirent toujours des musiques plus anciennes, elle ne naissent pas de rien, donc on a tous quelque chose à partager ».
Rayane : « Parfois, on est trop inhibé pour oser chanter, alors quand d’autres chantent ça nous donne envie. »

jeudi 22 octobre 2009

Démocratie au collège : une élection des délégués en grande pompe

La citoyenneté au collège ça commence par l'élection des délégués... Alors pourquoi pas, faire une campagne et des élections dans les mêmes conditions que les grands ?

mardi 20 octobre 2009

Tache 2 k'encre n°8


Pliage du Tache 2 k'encre n°8

Les premiers Tache 2 K'encre dans les classes aujourd'hui, la suite jeudi... en attendant vous pouvez le lire sur le blog !!!
Léa très concentrée...Eléonore... faut pas lui chauffer les oreilles quand elle plie ! Quant à Xavier...il ne se tournerait pas les pouces par hasard ?

lundi 19 octobre 2009

Musique : Vendredi 23 octobre au café philo


Venez nombreux découvrir le chanteur et musicien Gwen Kivijer et discuter sur le thème : la rencontre autour de la musique peut-elle rassembler les générations ?

vendredi 16 octobre 2009

Le CDI est abonné pendant 1 mois à My Weekly : un hebdo en anglalis

Venez découvrir au CDI l'hebdo en anglais My weekly qui sera au CDI pendant 1 mois. Si cet hebdo vous intéresse on prolongera l'abonnement. Son objectif est de vous donner l'habitude de lire 10 min d'anglais chaque semaine.

Il existe une version audio disponible sur le net.
http://www.myweekly.fr/

jeudi 15 octobre 2009

La retouche d’image : bilan du café philo

L'objet du délit ?

Les photos retouchées nous donne une fausse image de ce qu’est la réalité. L’image a toujours fait l’objet de manipulation que ce soient par les peintres ou par les photographes avant l’ère numérique. Mais maintenant le recours à la retouche et sa facilité pose de nouveaux enjeux à la société que ce soit pour la publicité ou pour les images d’information.

Pour la publicité

Théodore : « ça peut-être la publicité mensongère pour une crème de beauté, on croit que ça nous fait une peau parfaite et ça ne marche pas ».

Jacques : « La publicité tourne toujours autour de la manipulation ».

Maud : « Je me demande si ce n’est pas humiliant pour le modèle d’être retouché, il doit être gêné, se sentir imparfait ».

Apolline : « La retouche d’image transforme un peu les gens en jouet qu’on peut déformer à volonté ».

Qu’est que c’est que la perfection ?

Rayane : « En publicité, c’est le grain de la peau, la lumière des yeux, la forme des hanches ou des cuisses ».

Anaëlle : « Les personnes essayent de ressembler à des modèles qui n’existent pas, ils achètent des crèmes, des médicaments et font de la chirurgie esthétique. Ils perdent beaucoup d’argent et c’est mauvais pour leur santé ».

Maud : « ça peut aller jusqu’à l’anorexie mentale ».

Théo : « ça ne sert plus à rien de prendre des mannequins si elles sont complément retouchées, autant prendre des gens normaux ».

La retouche de l’image et l’histoire :

Jacques : « Même à l’époque de Goya, peintre officiel de la famille royale espagnole, les puissants lui reprochaient de peindre les princes de manière trop réaliste ».

« Nous sommes toujours au royaume du mensonge dans la représentation de la beauté ». (Belle phrase).

Pour les photos d’actualité pourquoi retouche-t-on l’image ?

Laetitia : « On gomme les bourrelets pour donner une meilleure image des personnes, pour les flatter ».

Xavier : « Sarkozy pense qu’il doit donner une bonne image de sportif».

Jacques : « Ce qui est préoccupant c’est que les journalistes se mettent au service du candidat sans qu’il le demande ».

Bérénice : « Les politiques veulent contrôler leur image ».

Anaëlle : « Les journalistes se mettent au service des puissants ».

Rayane : « C’est pour donner une bonne image des politiques ».

Jacques : « Mais pourquoi se donner une bonne image en truquant les photos, car normalement c’est par leurs actes et leurs discours qu’on les juge ».

Anaëlle : « Il y a aussi des photos retouchées dans le sens inverse où les stars sont enlaidies ».

Théodore : « les gens essayent toujours de soigner leur image ».

Apolline : « vouloir être retouché, c’est aussi parce qu’on ne s’accepte pas ».

Bérénice : « Nous prendre en photo nous oblige à prendre du recul. Dans la vie, on ne se voit pas, en photo on voit sa tête on a le temps de s’observer de voir ses défauts ».

Laurent : « La photographie, sous des apparences de réalité, la trahit toujours par le choix du cadrage ».

Jacques : « Normalement un photographe reporters même s’il fait un choix esthétique doit être au service de la vérité ».


mardi 13 octobre 2009

Whaou : le hors série Science&Vie Junior spécial cerveau !

Si tu veux te mettre dans la peau du cerveau d'un ado de 14 ans, vite, lis l'article page 50. Tu apprendras que ton cortex préfrontal est en pleins travaux... du coup pas toujours facile pour toi de contrôler tes pulsions... c'est effrayant !