lundi 22 mars 2010
dimanche 21 mars 2010
samedi 20 mars 2010
C'est le printemps : Livre de poésie

Les élèves de 6e 2 et de 6e 7 ont participé à un atelier poésie au CDI : ils avaient chacun une photo et devaient utiliser au moins un des 10 mots de l'exposition de la langue en fête (offerte par l'association Châtellerault, Québec-Acadie) : baladeur, cheval de Troie, escagasser, remue-méninge, zapper, mobile, galère, crescendo, portable, variante.
jeudi 18 mars 2010
mercredi 17 mars 2010
mardi 16 mars 2010
Concert et rencontre avec le guitariste Justin Saint-Pierre au café philo
mardi 9 mars 2010
Compte rendu du café philo sur la rumeur.
Juliette : « On dit souvent quand on parle d’une rumeur : y’a pas de fumée, sans feu ».
La rumeur part-elle toujours d’une part de réalité ?
Alexandre : « Une rumeur peut partir d’un fait non vérifié ».
Anaëlle : « Comme quand on dit que le père du fils de Rachida Dati, c’est Nicolas Sarkozy, parce qu’elle ne veut pas dire qui est le père».
Pourquoi ce genre de bruit court ?
Victor : « Certaines rumeurs sont lancées par les journalistes eux-mêmes, pour faire vendre des journaux, pour faire du buzz ».
Chloé : « Les magazines people travaillent à partir des rumeurs et les propagent ».
Et le phénomène de la rumeur dans le collège ?
Anaëlle : « Les rumeurs fréquentes c’est sur des filles, dites « faciles », ça fait mal aux gens ».
Laurelane : « Le départ de la rumeur, c’est quand une fille « casse » avec un mec pour sortir avec un autre mec, après c’est parti ! ».
Juliette : « C’est l’effet du téléphone arabe, les faits sont amplifiés et déformés ».
Comment peut-on se sortir d’une rumeur ?
Anaëlle : « Il faut éviter d’y faire attention, on laisse courir, on fait le dos rond ».
Maud : « On essaye de remonter à la source et on s’explique ».
Félix : « On peut lancer une contre rumeur pour stopper la rumeur ».
Chloé : « On peut chercher à faire éclater la vérité. J’ai été victime d’une rumeur : on m’accusait d’avoir dénoncé des gens, alors que je n’avais rien fait, j’ai été obligée de demander au professeur de dire la vérité. Il s’est avéré que la personne qui était à l’origine de rumeur, était la même personne qui avait fait de la délation ».
Félix : « Parfois on n’a pas besoin de vérité, plutôt du silence ».
Chloé : « Le plus dur c’est quand tes amis doutent de toi, tu te sens encore plus trahi ».
Estelle : « Si tes amis ne te font pas confiance alors ce n’est pas vraiment tes amis. C’est qu’ils ne te connaissent pas ».
Pourquoi croit-on aussi facilement aux rumeurs ?
Anaëlle : « Il y a des personnes qui savent que c’est faux, mais ça leur fait plaisir de faire du mal, ils se sentent plus forts ».
Xavier : « Ce qui fait sa force à la rumeur, c’est qu’elle se propage très vite, du coup, elle vient de plusieurs personnes différentes, et c’est pour ça qu’on y croit ».
Pourquoi lance-t-on des rumeurs ?
Estelle : « Les gens qui lancent des rumeurs c’est des gens qui n’ont pas beaucoup d’amis .C’est une lutte d’influence, les rumeurs se propagent pour récupérer les amis des autres ».
Juliette : « Quand quelqu’un a l’impression que personne ne l’écoute, il lance des rumeurs et là, on va s’intéresser à lui ».
Anaëlle : « On lance des rumeurs quand on n’a pas d’information, car on cherche toujours à avoir une explication des choses. Ça comble le vide et satisfait la curiosité des gens ».
Exemples de rumeurs :
Karl : « Si un garçon s’habille bizarrement, le lendemain, on le traite d’homo »
Séverine : « Il y a la célèbre rumeur sur Isabelle Adjani, qui a du s’expliquer devant la France entière au journal de TF1, pour dire qu’elle n’avait pas SIDA, Et je suis sûre qu’encore certaines personnes pensent toujours qu’elle l’a ».
Chloé : « Parfois, il y a des stars qui lancent des rumeurs eux-mêmes, juste pour exister, pour qu’on parle d’elles ».
Jacques : « Il y a la rumeur du voyage sur la lune monté en studio, ou celles sur le 11 septembre, ou la grippe A… »
Bérénice : « En plus avec Internet, le phénomène est amplifié. Comme par exemple avec les chaînes qu’on reçoit dans sa boîte mail ».
lundi 8 mars 2010
mardi 2 mars 2010
jeudi 25 février 2010
lundi 22 février 2010
lundi 8 février 2010
Bilan de la rencontre avec Boris Ekomié, entraineur de Modibo Diarra
Boris : « Modibo a commencé la boxe vers 12 ans, en 1997 dans l’association de boxe française de Châtellerault (CBF). Très vite, j’ai découvert en lui des qualités naturelles : un œil, des capacités de déplacement et de coordinations exceptionnelles. Il a rapidement fait ses preuves dans les championnats régionaux et en 1999 il était déjà champion de France minime. Aujourd’hui, il a 24 ans, il s’entraine pour défendre son titre, mais il pense aussi à sa reconversion ».
Pourquoi veut-on devenir champion ?
Charly : « Etre champion,c’est bien, tout le monde vous aime bien, a envie de vous connaitre ».
Antoine : « Moi, je fais du judo, juste pour le sport, je n’ai pas envie d’être champion et de faire que ça ».
Charly : « Etre connu, c’est aussi gagner beaucoup d’argent ».
Boris : « Modibo, au départ il a commencé la boxe pour être avec ses amis. Il s’est mis à la boxe naturellement, pas pour l’argent. Au niveau de la boxe française, il n’y a pas beaucoup d’argent comme au foot, car c’est une petite fédération. L’argent il vient des médias, de la pub et des sponsors. »
L’équipement dans la boxe française :
Boris : « C’est « l’intégrale », une sorte de salopette moulante, c’est la tenue officielle de la boxe française. Les boxeurs ont juste un protège dents et une coquille. Ils n’ont pas de casque comme dans la boxe anglaise ». « La boxe française est une boxe plus esthétique et moins « bourrine » que la boxe anglaise. Il y a beaucoup de règles à respecter ».
Comment vit-on la notoriété ?
Boris : « Les médias sollicitent beaucoup Modibo. Au départ, il ne savait pas trop comment gérer ça. Parfois, ça peut l’agacer quand il a des compétitions, car certaines questions peuvent le déconcentrer. Un boxeur a besoin d’une énorme concentration avec son match, il se met dans une sorte de bulle, et il ne parle plus qu’à ses entraîneurs. Il ne donne pas de conférence de presse 2 ou 3 jours avant ses matchs ».
Sa vie de champion :
Boris : « A partir de 2000, c’est devenu de plus en plus compliqué de l’entrainer ici, car on est un petit club de bénévoles. Il est parti au CREPS de Toulouse. Là bas, ils sont 15, ils ont 6 rings, une 20taine de sacs de frappe… et en plus il a pu faire des études à coté, il a un bac pro et aujourd’hui fait des études de commerce. Il est parti très tôt de chez lui, à 14 ans, loin de famille. Pour Modibo, la famille est très importante, ça a été un gros sacrifice. Le CREPS, c’est sport études, les élèves ont le choix de leurs formations et ont des horaires aménagés, ça les contraint à travailler dans leurs études. Souvent, la reconversion des sportifs se fait dans des jobs de consultant : ils ont besoin de savoir s’exprimer aisément. Modibo veut passer un brevet d’état et faire du coaching ».
Sport de combat et violence ?
Théo : « Les sports de combat, ce n’est pas de la violence gratuite, car il y a des règles à respecter et surtout on doit respecter son adversaire. C’est différent des gens qui se bastonnent comme dans le catch où en plus c’est truqué».
Boris : « C’est vrai que le catch peut être dangereux s’il est pratiqué sans connaissance de cette discipline. Les catcheurs, ils font le show mais ce sont des vrais athlètes qui savent tomber… Le catch c’est du spectacle alors que dans le sport de combat il y a des règles. »
Pour les frustrés qui ont ratés Modibo sachez que vous pouvez l’encourager le samedi 20 février à la salle omnisport de Châtellerault !!!
lundi 1 février 2010
vendredi 29 janvier 2010
Le débat sur l'éducation sexuelle :" Alors, la sexualité, ça s'apprend ?"
La sexualité entre à l’école dans les années 70 et aujourd’hui, c’est normalement 3h à tous les niveaux, de la 6eà la 3e.
Début du débat, temps mort…pas d’intervention
Apolline se lance : « La sexualité, ça ne s’apprend pas, ça vient comme ça. Moi, je n’ai pas très envie qu’on me l’apprenne, je crois ».
Estelle : « ça ne s’apprend pas, on nous apprend juste la contraception et la prévention aux maladies. Cette partie accompagnement doit être fait par l’école ».
Qu’attendez-vous de l’éducation sexuelle à l’école ?
Chloé : « Il y a que de la théorie, il faudrait que quelqu’un qui ait de l’expérience nous explique ; on pourrait nous montrer des petits films d’animation, mais pas des vrais acteurs sinon ça serait de la pornographie. »
Victor : « Dans la pornographie, les hommes et les femmes ont des attributs démesurés, ce n’est pas la réalité. La réalité est déformée, et ceux qui pensent que c’est la réalité risquent d’être déçus ». « A l’école, on nous apprend surtout ce qui est dangereux, les maladies…mais pas le plaisir ».
Anaëlle : « On est exposé à l’image pornographique, même si on n’a pas envie de la voir, par internet ou les couvertures de magazines X dans les kiosques à journaux. »
Félix : « Il ya des choses qu’on ne devrait pas voir à notre âge, et pourtant on tombe dessus ».
Anaëlle : « Au collège, on devrait trouver du temps, pour dire que ce qui se passe dans les films porno, ce n’est pas vrai ».
Maxence : « L’éducation, c’est surtout la protection »
Chloé : « En 4ème, on nous apprend la reproduction, l’appareil génital… »
Victor : « Mais on n’apprend pas la sexualité ! La reproduction, c’est pour perpétuer l’espèce comme chez les animaux, mais la sexualité, ce n’est pas ça, c’est le plaisir. »
Apolline : « C’est trop intime, ça me gênerait moi si un prof m’en parlait. »
Juliette : « La sexualité, ça doit s’apprendre par deux, petit à petit par l’expérience ».
Anaëlle : « Quand on est petit, on peut poser des questions à nos parents, mais quand on est ados, ça nous gêne, on demande plutôt à nos grands frères ou nos amis ».
Une fille de 6e : « On peut aussi en parler à notre médecin, car on sait que ça reste secret ».
Bérénice : « On apprend beaucoup avec ses amis ».
Victor : « Entre garçons, on n’en parle pas vraiment, sinon en général, mais jamais de manière très précise, genre question, réponse ».
Chloé : « Avec mes amis, on en parle facilement, ce n’est pas tabou. Par exemple quand je ne sais pas à quoi un mot correspond, j’ose le demander à mes amies ».
Que doit-on corriger dans la vision de la pornographie ?
Jacques : « L’image de la femme et le fait qu’il n’y a pas de dialogue amoureux »
Estelle : « On ne peut pas parler d’amour quand on parle de la pornographie, la pornographie, c’est tout sauf de l’amour ».
Anaëlle : « c’est des acteurs dans les films X, ils simulent, ce n’est pas la réalité, les femmes n’ont pas de plaisir ».
Qui doit décrypter les images pornographiques pour que les jeunes ne les confondent pas avec la réalité ?
Victor : « Il faudrait qu’un professionnel, expert en sexualité expliquent les choses en les abordant de manière très franche ».
Anaëlle : « Il faudrait une loi, pour nous protéger des images pornographiques. »
Aurore : « Sur Internet, il existe déjà des filtres, comme le contrôle parental ».
Anaëlle : « Il faut aussi parler de sentiments ».
Maud : « Personnellement, ma mère, il y a 2 ans, m’a acheté le « guide du zizi sexuel de Zep ». Et ça m’a aidé ».
Anaëlle : « Beaucoup de profs sont un peu coincés, ils n’osent pas en parler franchement ».
Aurore : « Le désir ça ne s’apprend pas, ça se ressent ».
Séverine : « On fait de l’éducation sexuelle en lisant des livres, pas des documentaires, mais de la littérature ».
Est-ce que les établissements scolaires répondent au besoin de prévention ?
Antoine : « Au collège, au rallye citoyen, en 5e, ils y a des gens qui nous parlent de prévention, et en 4ème aussi en cours de SVT ».
Estelle : « On a plein de questions sur la première fois, mais on ne sait pas toujours ce qui est vrai et ce qui est faux ».
Bérénice : « Ce qui manque, c’est de la pratique, je ne parle pas de relation évidemment, mais par exemple on pourrait nous montrer comment on met un préservatif ».
Anaëlle : « On ne devrait pas attendre la 4e pour parler de sexualité, dès la 6e on a déjà des questions, il faudrait s’adapter au niveau des élèves ».
Maud : « Parfois, en 6e il y a beaucoup de rire quand on aborde le sexe, il faut avoir une certaine maturité pour en parler plus sereinement ».
Juliette : « Il faudrait quelqu’un d’extérieur au collège pour en parler ».
En vrac, mais en direct : la discussion a fini par être animée.