lundi 27 septembre 2010

Exposition de cartes au trésor au CDI

Venez découvir les cartes au trésor réalisés par les élèves de 5ème 1 et 5ème 4 dans le cardre du cours de Mme Dubocage.

dimanche 26 septembre 2010

Compte rendu du café philo sur la déchéance de nationalité

Français d'origine étrangère ? Etrange...

Ce débat fait suite à la manifestation du 4 septembre : La république serait menacée dans ses principes par cette proposition de déchoir de la nationalité française certaines personnes, celles d'origine étrangères, qui auraient commis certains délits précisés par la loi…

Mais, qu’est-ce que ça veut dire « origine étrangère » ?

Nourélouda : "c'est quand on vient d’ailleurs, quand on n'habitait pas en France"
Annaïck : "Y'a des gens qui vivent en France mais qui ne sont pas français"
Manon : "C'est quand on a des parents pas français"
Mathilde : "Non, c'est quand les grands parents ne sont pas français"
Nourélouda : "Pour moi, ça ne concerne pas ses parents ou sa famille, la nationalité, c'est à nous, ".

.... : "moi, je suis né en France, je suis algérien d'origine mais je suis français depuis 2 ans, ma mère a fait la demande à la préfecture."
Magali : "moi mes parents sont portugais, j'ai la double nationalité
"Antoine : "Moi, c'est mes arrières grands parents qui sont italiens"
Victor : "J'ai une grand-mère sicilienne"

Alors, c'est qui les vrais français ?

Victor : "ça me fait penser aux "sang pur" dans Harry Potter, ceux qui sont issus de familles de sorciers et les "sangs mélés" qui ont un parent qui n'est pas sorcier ; il y a une hiérarchie entre les gens".
Jacques : "c'est la distinction droit du sol et droit du sang"
Cloé : "Une nationalité ça vient naturellement, on est né ici donc on est du pays"
Manon : "Si on doit prouver la "pureté" de son sang c'est difficile, si on regarde tous les brassages de notre population."
Victor : "certaines personnes pensent qu’il y a une hiérarchie de cet ordre comme les gens du front national qui pensent que les français de souche valent mieux que ceux d'origine étrangère. Pour eux, on est français par le sang. Même Hortefeux a dit "la France n'est pas un terrain vague". C’était à propos des roms et pour justifier qu’il fallait les renvoyer chez « eux ».
Jacques : « Hortefeux, pour parler des roms, a cité une phrase de Maurras, Maurras, écrivain nationaliste du début du siècle. Ca confirme un peu le lien que tu faisais avec l’extrème droite tout à l’heure. »
Florentin : "La France c'est un ensemble de cultures donc le « français » ne peut pas être un type précis"
Antoine : "Si on remonte loin de temps aucun de nous ne peut affirmer être français".
Cloé : "Si on cherche dans nos origines pour nous punir, il n'y a plus de limites".
Maxence : "La devise de la France c'est quand même : Liberté, Egalité, Fraternité, dans l'affaire des roms on ne respecte ni la liberté, ni l’égalité entre les gens. Dans celle de la déchéance de nationalité encore moins puisque selon l’origine on n’est pas puni pareil".

Pourquoi on a fait cette proposition de loi ?
Victor : "ça donne l'impression qu'on œuvre pour la sécurité, ça permet de remporter les voix de ceux qui ont peur".
Florentin : "Pour déchoir de la nationalité, il faut d'abord savoir qui est français"
Et le problème spécifique des roms ?
Nourelouda : "S'il y a expulsion de gens, il y a racisme".
Victor : "Les roms viennent de Roumanie, la Roumanie est dans Europe, ils ont donc la libre circulation comme n'importe quel autre européen, c'est donc idiot de les exclure car ils ont droit de revenir".
Florentin : "En quoi les roms gênent le gouvernement ?"
Victor : "C'est une question de pouvoir, ils ne veulent pas le perdre et comme le thème de la sécurité est la mode, ils veulent donner l'impression de gérer les problèmes d'insécurité en s'attaquant aux roms".
Jacques : "Le point de départ c'est Grenoble où un crime a été commis et des troubles ont eu lieu dont un affrontement entre policiers et les gens du voyage. Sarkozy a fait le lien entre l'insécurité et gens du voyage. Ce qui est grave c'est qu'on lie le phénomène de délinquance à une ethnie".
Pierre : " La délinquance est plutôt liée à un problème de pauvreté, ils ont moins de connaissances, et plus de difficultés à s'intégrer"
Manon : "A cause des préjugés qu'on peut avoir, ils ont moins de chance de trouver un boulot, on leur donne moins leur chance, on leur fait pas confiance".
Cloé : "La délinquance c'est plus liée aux origines sociales"
Séverine : "Surtout pour la délinquance financière"
Maxence : "Les aires d'accueil pour accueillir les gens du voyage sont insuffisantes et après on dit qu'ils vont sur des terrains pas pour eux".
Manon : "La culture qu'on ne connaît dérange parce qu'on n'y est pas habitué. C'est un manque d'ouverture."
Florentin : " Les gens qui vivent différemment provoquent la peur"
Jacques : "La pauvreté est devenue visible, avec l'installation de bidonvilles dans la région parisienne, on a du mal à la voir"
Pierre : "En sortant de l'école, je prends toujours le même chemin, un jour des gens du voyage se sont installés. Quand ils sont partis ils ont mis leurs déchets dans des sacs poubelles près de la route, c'était tout propre. Les éboueurs n'ont pas ramassé leurs ordures tout de suite, des animaux ont crevé les poches, il y a eu des déchets partout. Les gens du quartiers ont ensuite critiqué les gens du voyage..."

lundi 20 septembre 2010

1ère conférence de rédaction au club presse...


... il y a une journaliste...qui n'a pas trop travaillé...mais un origami avec un ancien numéro de Tâche 2 k'encre, ça vallait bien une photo !

vendredi 17 septembre 2010

Le café philo c'est reparti !

Vendredi 24 septembre à 13 h, venez nombreux !

dimanche 13 juin 2010

Tache 2 K'encre, meilleur journal collègien de France !

Remise du prix... des compliments, la gloire, la fortune !
Bruno Frappat, rédacteur en chef de La Croix qui lit avec attention Tâche 2 K'encre, lalalalala

Xavier, prêt pour la postérité !

Merci, au GPS : "Madame Marroleau , avec nous, avec nous" !

lundi 7 juin 2010

Patrick Fontaine au café philo : compte rendu






Efficacité d’un discours brut et radicalement engagé dans la lutte contre les drogues.
Il y a avait foule au café philo pour rencontrer Patrick Fontaine qui a raconté avec réalisme son parcours. Tout a commencé en 1979, à la mort de Sid Vicious, icône du mouvement punk avec son groupe les Sex Pistols. C'est à cette époque qu’il a découvert en Angleterre le mouvement punk. Il est devenu punk, pas un "punk à chien qui traine", mais punk jusqu'aux bouts des ongles : look, musique, idées. Patrick était en colère contre la société, "no future" était sa devise. C'est là qu'il a commencé à se droguer. D'abord avec des joints, puis de la colle, de l'héroïne... Avec la drogue, il est devenu un délinquant et a fait partie de gangs violents. Il raconte le coté glauque de la dépendance, le manque... A l’époque, il pensait "qu'il gérait", mais la mort de son pote dans ses bras d’une overdose, l'a fait réfléchir. Il a martelé le slogan : "Je sais d'où je viens et je ne veux pas y retourner ». Toutes les drogues sont dangereuses. Il conseille aux ados de lire la conclusion d’une thèse (page 109 à 111) sur les effets du cannabis. http://www.lehavresante.com/types/THESE.pdf. Efficacité d’un discours brut et radicalement engagé dans la lutte contre les drogues.

lundi 31 mai 2010

Vendredi 4 juin à 13h au café philo : témoignage sur l'enfer de la toxicomanie

Vendredi 04 juin
Café-Philo sur le thème :
LA TOXICOMANIE
Avec notre invité : Patrick Fontaine

Après une jeunesse très turbulente (violence, drogues, gangs…), Il vient nous présenter une tranche de vie. Dans la chaîne de la toxicomanie, Patrick a occupé tous les maillons et a consommé toutes les drogues de son époque (années 80). Beaucoup d’amis sont morts, C’est un rescapé !

Il a ensuite été formé dans une association d’aide aux toxicomanes et aujourd’hui fait de la prévention scolaire.

Sans faire la morale et dans un style dynamique, il parle ouvertement de son expérience, apporte un regard souvent ignoré et propose des pistes de réflexion.

Il parle en connaissance de cause sans langue de bois. Venez participer activement à ce temps d’échange. Un moment de questions-réponses est prévu.

vendredi 21 mai 2010

L’école renforce-t-elle les inégalités sociales ?

Le dernier rapport de la cour des comptes met en lumière que l’école ne joue plus son rôle d’ascenseur social. Au lieu de diminuer les inégalités de chances entre les enfants favorisés et les non-favorisés, elle accroit ces inégalités.

Accroissement des inégalités
Léa : « C’est quand on regarde ce qui se passe ici dans le collège, tout le monde se fout de gueule des élèves de SEGPA ou d’UPI. Dans ce contexte, il est difficile pour eux de progresser, ils se sentent montrés du doigt ».
Anaëlle : « J’ai l’impression que les choses ont changé depuis la 6ème, les gens sont plus ouverts, mais c’est peut-être parce qu’on a grandi ».
Xavier : « Les élèves qui ont des difficultés, les profs au lieu de les soutenir, les aider ils leur crient dessus car ils ne comprennent rien ».
Maxence : « Ils font ça, car ces élèves ne font pas avancer le cours, alors ils les laissent de coté ».
Anaëlle : « Les profs ont dans la tête un sorte d’élève idéal, et ils ont des attentes qui ne correspondent pas à la réalité ».
Chloé : « Ce n’est pas que la faute des profs, les élèves y croient de moins en moins soient parce qu’ils sont faignants, soit parce qu’ils attendent rien de l’école ».
Bérénice : « Mes parents m’ont toujours dit : « Bosse avant, tu bosseras moins après » et c’est vrai que quand tu te laisses aller, il y a beaucoup à rattraper et tu ne suis plus, tu es perdu et tu te désintéresses ».
Anaëlle : « Tout évolue autour de nous, les ordi, les téléphones, l’internet sauf l’école, qui me semble bien loin de la société qui nous entoure ».
Léa : « Moi, je trouve qu’il ya des différences de traitements vis-à-vis de certains élèves de la part des profs ».
Jacques : « Les profs en général ont tendance de manière inconsciente à accorder plus d’attention à un élève qui a des difficultés dont les parents sont aisés que quand il est d’un milieu défavorisé : pour le premier on cherche à comprendre le problème, pour le second on met ça sur le compte de la fatalité ».

Des pistes :

Séverine : « Arrêter les petites fiches en début d’année qui enferment les élèves dans des cases ».
Léa : « Il faudrait plus de diversité chez les profs et des profs qui viennent de milieu défavorisé, qui en ont bavé à l’école, pour mieux comprendre les élèves en difficulté ».

mercredi 19 mai 2010

En débat vendredi : l'école en panne d'ascenseur social ?

L'image pour l'illustration de l'affiche du café philo a été trouvée sur un blog, nous ne sommes pas sûrs du copyright.

mardi 18 mai 2010

Mon orientation en ligne : "un coach orientation gratuit"


Regardez le nouveau lien dans les lien du CDI !


Vous êtes collégien(ne), parent ou encore professeur(e) : des experts de l'Onisep et des conseillers d'orientation-psychologues repondent à vos question sur l’orientation, les filières de formation et les métiers.


Alors, n'hésitez pas à le tester et parlez-en à vos parents et vos copains.


lundi 17 mai 2010

Le Tache 2 K'encre, "spécial semaine de la presse"est sorti ! Enfin !


Ce petit journal est peut-être entre vos mains dès aujourd'hui ou demain dans votre sac !