
dimanche 28 novembre 2010
Café philo spécial, journée mondiale du SIDA : vendredi 3 décecembre avec le docteur Primau

samedi 27 novembre 2010
Compte rendu du café philo sur l'alcool chez les jeunes
Un débat pour comprendre : d’où vient cette fascination pour l’alcool qui prend souvent à l’adolescence ? D’autant que celle-ci est compliquée aujourd’hui de comportements nouveaux : la recherche d’une ivresse la plus rapide possible, les défis à qui boit le plus… Sans parler des nouveaux produits sans cesse imaginés par les alcooliers pour prendre dans leurs filets les plus jeunes.
Pourquoi l’alcool est si fascinant ?
Annaïck : « Quand, il y a des petites fêtes à la maison, ma mère m’autorise à boire un peu »
Virgile : « L’alcool permet de décompresser du stress de la vie quotidienne ».
Maxence : « C’est convivial, on le boit à Noel par exemple, on retrouve de l’alcool sur toutes les tables de fêtes ».
Victor : « On boit dans les fêtes car le vin ça fait partie de la gastronomie française, on boit des bons vins comme on mange des bonnes choses ».
Et entre ados ?
Manon : « Dans les fêtes d’ados ce n’est pas du vin qu’on trouve mais de l’alcool fort, c’est pour être saoul, pour faire grand. Ce n’est plus la boum avec du coca et des bonbons, ça émancipe ».
Arwen : « L’alcool, ça sert aussi à se décontracter, se mettre à l’aise surtout pour les gens plus timides ou réservés ».
Manon : « C’est aussi pour oublier des choses quand on est triste ».
Maxence : « ça nous permet de découvrir nos goûts, savoir quel alcool on aime ».
Antoine : « Le gout ça vient du palais, ça s’éduque, on n’aime pas les mêmes choses en fonction de notre âge ».
Cloé : « Pas forcement, je connais des adultes qui n’aiment pas l‘alcool ».
Victor : « Dans les fêtes, le goût des alcools est souvent camouflé avec des boisons sucrées pour que ça passe mieux ».
Peut-on imaginer une fête d’ados sans alcool ?
Antoine : «Pour moi oui, mais peut-être pas chez les plus grands » .
Alexander : « Ce n’est pas obligatoire, ça dépend de ta personnalité ».
Manon : « Quand on boit, on fait des choses qui ne nous représentent pas vraiment, parfois on peut en avoir honte. On n’est pas vraiment nous-mêmes ».
Arwen : « ça dépend des personnes, moi quand je suis bourrée, je suis consciente de moi ».
Laurent : « oui mais ça peut-être une fausse impression, sur le moment on croit qu’on dit des choses très intéressantes, mais le lendemain quand on nous raconte ce qu’on racontait on se rend compte que c’était très con ».
Annaïck : « Quand on fait la fête, on n’est pas obligé d’être nous, c’est comme dans les bals masqués ».
Virgile : « Moi ce qui m’inquiète c’est de voir un jour un copain dans un coma éthylique, je ne sais pas comment je réagirais ».
Victor : « Je ne cherche pas l’ivresse, je m’intéresse au goût, comme la bière je trouve ça bon ».
Antoine : « L’alcool c’est de la drogue, ça peut conduire à l’alcoolisme, et là ce n’est plus festif ».
Amaël : « Les gens n’ont pas tous les mêmes réactions face à l’alcool ça dépend des personnalités. Par exemple, quelqu’un de violent sera encore plus violent ».
Manon : « Boire ça nous fait changer de casquette, ce n’est pas vraiment nous, ça peut être une liberté ou un moyen à un certain moment de cacher une existence plus difficile ».
Arwen : « Pour moi ça révèle quelque chose que parfois on a du mal à exprimer ».
Victor : « On n’est pas nous même quand on boit, parfois même quand on ne boit pas. Mais l’alcool peut nous faire conscience ».
Annaïck : « L’alcool peut révéler une face cachée ».
Amaël : « ça dépend ça peut avoir de graves conséquences sur la santé et aussi sur les autres comme les gens qui roulent bourrés ».
Cloé : « C’est que c’est dangereux, dans mon village, il y avait un homme toujours bourré, on s’en approchait jamais, on avait peur de lui. Un jour, on l’a retrouvé mort dans un champ ».
Séverine : « Pour les médecins le plus dangereux, c’est la répétition des excès qui est très dangereux pour la santé, surtout que plus on est jeune et plus le cerveau est fragile car il est en construction. Les chercheurs ont montré que la consommation d’alcool à un âge précoce entraîne une diminution de la matière grise. Car plus on est jeune et, moins la matière grise est présente dans certaines régions cérébrales. La prise d’alcool à l’adolescence a donc un impact décisif sur le développement du cerveau. »
Pourquoi l’excès d’alcool est séduisant ?
Amaël : « C’est pour faire comme les autres, pour se faire des amis et pas être le coincé de service ».
Arwen : « L’ado est dans une période de grands changements, c’est une étape de sa construction ».
Antoine : « C’est aussi la performance, la compétition à celui qui boira le plus ou qui sera bourré le plus vite ».
Victor : « Dès fois quand tu rencontres des gens il te demande : t’as déjà été bourré, t’as déjà fumé… et si tu réponds non, ils te dénigrent ».
Et ceux qui résistent ?
Cloé : « Je trouve ça bien, on ne s’appelle pas tous Martin, on est différent, on n’est obligé » de faire comme les autres ».
Arwen : « Ceux qui ne fument pas par exemple, c’est aussi parce qu’ils n’osent pas car ils ont peur de crapauter, pour l’alcool c’est pareil ».
Alexander : « Il ne faut pas trop d’interdiction autour de ça sinon ça nous donne plus envie ».
Victor : « Il faut parler avec ses enfants des 2 consommations ; celle pour le gout et celle pour l’ivresse ».
Amaël : « il faut résister à la pression du groupe ».
Pourquoi l’alcool est si fascinant ?
Annaïck : « Quand, il y a des petites fêtes à la maison, ma mère m’autorise à boire un peu »
Virgile : « L’alcool permet de décompresser du stress de la vie quotidienne ».
Maxence : « C’est convivial, on le boit à Noel par exemple, on retrouve de l’alcool sur toutes les tables de fêtes ».
Victor : « On boit dans les fêtes car le vin ça fait partie de la gastronomie française, on boit des bons vins comme on mange des bonnes choses ».
Et entre ados ?
Manon : « Dans les fêtes d’ados ce n’est pas du vin qu’on trouve mais de l’alcool fort, c’est pour être saoul, pour faire grand. Ce n’est plus la boum avec du coca et des bonbons, ça émancipe ».
Arwen : « L’alcool, ça sert aussi à se décontracter, se mettre à l’aise surtout pour les gens plus timides ou réservés ».
Manon : « C’est aussi pour oublier des choses quand on est triste ».
Maxence : « ça nous permet de découvrir nos goûts, savoir quel alcool on aime ».
Antoine : « Le gout ça vient du palais, ça s’éduque, on n’aime pas les mêmes choses en fonction de notre âge ».
Cloé : « Pas forcement, je connais des adultes qui n’aiment pas l‘alcool ».
Victor : « Dans les fêtes, le goût des alcools est souvent camouflé avec des boisons sucrées pour que ça passe mieux ».
Peut-on imaginer une fête d’ados sans alcool ?
Antoine : «Pour moi oui, mais peut-être pas chez les plus grands » .
Alexander : « Ce n’est pas obligatoire, ça dépend de ta personnalité ».
Manon : « Quand on boit, on fait des choses qui ne nous représentent pas vraiment, parfois on peut en avoir honte. On n’est pas vraiment nous-mêmes ».
Arwen : « ça dépend des personnes, moi quand je suis bourrée, je suis consciente de moi ».
Laurent : « oui mais ça peut-être une fausse impression, sur le moment on croit qu’on dit des choses très intéressantes, mais le lendemain quand on nous raconte ce qu’on racontait on se rend compte que c’était très con ».
Annaïck : « Quand on fait la fête, on n’est pas obligé d’être nous, c’est comme dans les bals masqués ».
Virgile : « Moi ce qui m’inquiète c’est de voir un jour un copain dans un coma éthylique, je ne sais pas comment je réagirais ».
Victor : « Je ne cherche pas l’ivresse, je m’intéresse au goût, comme la bière je trouve ça bon ».
Antoine : « L’alcool c’est de la drogue, ça peut conduire à l’alcoolisme, et là ce n’est plus festif ».
Amaël : « Les gens n’ont pas tous les mêmes réactions face à l’alcool ça dépend des personnalités. Par exemple, quelqu’un de violent sera encore plus violent ».
Manon : « Boire ça nous fait changer de casquette, ce n’est pas vraiment nous, ça peut être une liberté ou un moyen à un certain moment de cacher une existence plus difficile ».
Arwen : « Pour moi ça révèle quelque chose que parfois on a du mal à exprimer ».
Victor : « On n’est pas nous même quand on boit, parfois même quand on ne boit pas. Mais l’alcool peut nous faire conscience ».
Annaïck : « L’alcool peut révéler une face cachée ».
Amaël : « ça dépend ça peut avoir de graves conséquences sur la santé et aussi sur les autres comme les gens qui roulent bourrés ».
Cloé : « C’est que c’est dangereux, dans mon village, il y avait un homme toujours bourré, on s’en approchait jamais, on avait peur de lui. Un jour, on l’a retrouvé mort dans un champ ».
Séverine : « Pour les médecins le plus dangereux, c’est la répétition des excès qui est très dangereux pour la santé, surtout que plus on est jeune et plus le cerveau est fragile car il est en construction. Les chercheurs ont montré que la consommation d’alcool à un âge précoce entraîne une diminution de la matière grise. Car plus on est jeune et, moins la matière grise est présente dans certaines régions cérébrales. La prise d’alcool à l’adolescence a donc un impact décisif sur le développement du cerveau. »
Pourquoi l’excès d’alcool est séduisant ?
Amaël : « C’est pour faire comme les autres, pour se faire des amis et pas être le coincé de service ».
Arwen : « L’ado est dans une période de grands changements, c’est une étape de sa construction ».
Antoine : « C’est aussi la performance, la compétition à celui qui boira le plus ou qui sera bourré le plus vite ».
Victor : « Dès fois quand tu rencontres des gens il te demande : t’as déjà été bourré, t’as déjà fumé… et si tu réponds non, ils te dénigrent ».
Et ceux qui résistent ?
Cloé : « Je trouve ça bien, on ne s’appelle pas tous Martin, on est différent, on n’est obligé » de faire comme les autres ».
Arwen : « Ceux qui ne fument pas par exemple, c’est aussi parce qu’ils n’osent pas car ils ont peur de crapauter, pour l’alcool c’est pareil ».
Alexander : « Il ne faut pas trop d’interdiction autour de ça sinon ça nous donne plus envie ».
Victor : « Il faut parler avec ses enfants des 2 consommations ; celle pour le gout et celle pour l’ivresse ».
Amaël : « il faut résister à la pression du groupe ».
mercredi 24 novembre 2010
mardi 23 novembre 2010
lundi 15 novembre 2010
Compte rendu du café philo sur la dictature de l'épilation
Comment se fait-il que le poil soit devenu l’objet d’une bataille ?
Aujourd’hui, la mode est à l’épilation, surtout chez les femmes, mais les hommes s’épilent de plus en plus. Mais en quoi lutter contre les poils limiterait-il notre liberté ? C'est en tout ce qu'affirment certaines associations comme le MIEL qui parlent d'aliénation sinon de dictature de l'épilation... Pourquoi le poil fait-il peur, pourquoi cherche-t-on avec tant d'obstination à s'en débarrasser ?
Norelhouda : "C’est moche, et en plus c’est plus propre de l’enlever".
( => raisons esthétiques, hygiéniques)
Kelly : "ça pique !"
(=> raison pratique)
Pourquoi les parties visibles devraient-elles être épilées ?
Anaïck : "Pour qu’on ne ressemble pas à un animal".
Le fait de montrer nos poils nous rappelle que nous sommes des animaux ?
Norelhouda : "Tout de suite, quand on voit des poils, ça fait penser au singe".
Séverine : "les poils des singes sont inversés par rapport à nous : ils n’en n’ont pas sur les appareils génitaux. Les nôtres sont spécifiques et sont liés à notre évolution. Chaque poil humain a une fonction particulière. La manière dont nos poils sont répartis nous distingue donc d’eux et d’autres animaux."
Antoine : "On a des poils partout, sauf sur les lèvres et les paumes et sous les pieds ! "
Marion : "La femme s’épile pour être le moins homme possible. Ce ne serait pas pour être moins animale mais plutôt pour être moins virile".
L’épilation chez la femme la distingue de l’homme ?
Jacques : "Les poils sont liés à la sexualité puisqu’ils apparaissent à la puberté. Alors pourquoi veut-on les supprimer ? A chaque fois que l’on s’épile, ne devient-on pas, au contraire, de moins en moins homme ? Pourquoi chercher à masquer ses odeurs, ses poils ?"
Marion : "Si tout le monde puait, si tout le monde avait des poils partout, on n’oserait plus se parler."
Séverine : "Par conformisme, tout le monde s’épile donc on le fait par automatisme, comme un rite. "
Mehdi : "Il n’y a plus que les vieux qui aient des poils sous les bras ou sur les jambes à la plage librement."
Jacques : "Peut-être parce qu'ils sont moins soumis à la tyrannie de la séduction... Par ailleurs, il faut noter que cette haine du poil est récente, au 19e siècle, dans son roman « Nana », Zola insiste sur l’or doré de ses aisselles et y voit une beauté supplémentaire. "
Marion : "Oui mais on n’a pas tous des poils en or (haha.) !"
Raison d’hygiène ?
Marion : "Il y a des bactéries dedans, des aliments qui restent accrochés à la barbe."
Séverine : "Avoir des poils diminue les risques d’infection parce que le peau est protégée."
Nourelhouda : "Oui mais les footballeurs sont obligés de se raser à cause des blessures."
Antoine : "Tous les sportifs ne se rasent pas : Chabal par exemple ne le fait pas."
Jacques : "Les hommes qui s'épilent ont toujours un prétexte pour s'épiler."
Raison pratique ?
Marion : "Quand on enfile des pantalons, ça accroche !"
Esthétique ?
Une fille : "Quand on fait l’amour, si on a des poils, c’est moche ! "
Pourquoi ce rêve féminin d’une épilation totale et définitive ?
Norelhouda : "ça rend la femme plus féminine."
Jacques : "Mais la féminité est arrivée avec le poil, par exemple dans la peinture de Courbet. Dans l'étotisme japonais, dans les années 70, on demandait aux photographes de gommer les poils parce qu’ils étaient trop obscènes. "
Est-ce que les poils cachent ou est-ce qu’ils sont trop obscènes ?
Marion : "C’est vulgaire parce que les poils qui dépassent du maillot de bain rappellent que sous le maillot il y a un sexe."
Séverine : "L’épilation rend la femme mineure, la ramènerait à l’étape d’avant sa puberté."
Jacques : "C’est le principe du jeunisme, on cherche à se rajeunir. On gomme le poil = On n’est pas encore sexué."
Séverine : " Dans la société actuelle, la femme doit se maquiller, s'épiler, la femme naturelle est donc une femme laide ? C’est pour ça que ne pas s’épiler, refuser le maquillage fait partie de la lutte féministe. "
Jacques :" D’où la remise en question de la liberté par le poil : est-on libre de ne pas s’épiler dans une société où l’on considère cela comme une norme ? Epilation= grosse perte de temps que l’on pourrait employer à autre chose et grosse perte d'argent."
Laurent : "Le problème peut aussi être intermédiaire : le problème le plus souvent, c’est d’être mal rasé."
Séverine : "Ce n'est pas très vrai. On accepte la barbe, la moustache, même une barbe mal rasée. Une femme qui se laisse pousser les poils sous les bras et les jambes aura beaucoup plus de remarques, de moqueries et chez les jeunes une véritable mise à l'écart."
Xavier : "D’ailleurs, on représente souvent les voleurs mal rasés ! "
Jacques : "Oui, on les représente comme ceux qui vivent dans la marge, qui n’a pas le temps de se raser. Enlever le poil, c’est se rapprocher de la pureté. Dans l’histoire les barbares sont le plus souvent poilus : vikings. Dans l’Islam, il est recommandé de s’épiler aussi, sauf le visage. "
Aujourd’hui, la mode est à l’épilation, surtout chez les femmes, mais les hommes s’épilent de plus en plus. Mais en quoi lutter contre les poils limiterait-il notre liberté ? C'est en tout ce qu'affirment certaines associations comme le MIEL qui parlent d'aliénation sinon de dictature de l'épilation... Pourquoi le poil fait-il peur, pourquoi cherche-t-on avec tant d'obstination à s'en débarrasser ?
Norelhouda : "C’est moche, et en plus c’est plus propre de l’enlever".
( => raisons esthétiques, hygiéniques)
Kelly : "ça pique !"
(=> raison pratique)
Pourquoi les parties visibles devraient-elles être épilées ?
Anaïck : "Pour qu’on ne ressemble pas à un animal".
Le fait de montrer nos poils nous rappelle que nous sommes des animaux ?
Norelhouda : "Tout de suite, quand on voit des poils, ça fait penser au singe".
Séverine : "les poils des singes sont inversés par rapport à nous : ils n’en n’ont pas sur les appareils génitaux. Les nôtres sont spécifiques et sont liés à notre évolution. Chaque poil humain a une fonction particulière. La manière dont nos poils sont répartis nous distingue donc d’eux et d’autres animaux."
Antoine : "On a des poils partout, sauf sur les lèvres et les paumes et sous les pieds ! "
Marion : "La femme s’épile pour être le moins homme possible. Ce ne serait pas pour être moins animale mais plutôt pour être moins virile".
L’épilation chez la femme la distingue de l’homme ?
Jacques : "Les poils sont liés à la sexualité puisqu’ils apparaissent à la puberté. Alors pourquoi veut-on les supprimer ? A chaque fois que l’on s’épile, ne devient-on pas, au contraire, de moins en moins homme ? Pourquoi chercher à masquer ses odeurs, ses poils ?"
Marion : "Si tout le monde puait, si tout le monde avait des poils partout, on n’oserait plus se parler."
Séverine : "Par conformisme, tout le monde s’épile donc on le fait par automatisme, comme un rite. "
Mehdi : "Il n’y a plus que les vieux qui aient des poils sous les bras ou sur les jambes à la plage librement."
Jacques : "Peut-être parce qu'ils sont moins soumis à la tyrannie de la séduction... Par ailleurs, il faut noter que cette haine du poil est récente, au 19e siècle, dans son roman « Nana », Zola insiste sur l’or doré de ses aisselles et y voit une beauté supplémentaire. "
Marion : "Oui mais on n’a pas tous des poils en or (haha.) !"
Raison d’hygiène ?
Marion : "Il y a des bactéries dedans, des aliments qui restent accrochés à la barbe."
Séverine : "Avoir des poils diminue les risques d’infection parce que le peau est protégée."
Nourelhouda : "Oui mais les footballeurs sont obligés de se raser à cause des blessures."
Antoine : "Tous les sportifs ne se rasent pas : Chabal par exemple ne le fait pas."
Jacques : "Les hommes qui s'épilent ont toujours un prétexte pour s'épiler."
Raison pratique ?
Marion : "Quand on enfile des pantalons, ça accroche !"
Esthétique ?
Une fille : "Quand on fait l’amour, si on a des poils, c’est moche ! "
Pourquoi ce rêve féminin d’une épilation totale et définitive ?
Norelhouda : "ça rend la femme plus féminine."
Jacques : "Mais la féminité est arrivée avec le poil, par exemple dans la peinture de Courbet. Dans l'étotisme japonais, dans les années 70, on demandait aux photographes de gommer les poils parce qu’ils étaient trop obscènes. "
Est-ce que les poils cachent ou est-ce qu’ils sont trop obscènes ?
Marion : "C’est vulgaire parce que les poils qui dépassent du maillot de bain rappellent que sous le maillot il y a un sexe."
Séverine : "L’épilation rend la femme mineure, la ramènerait à l’étape d’avant sa puberté."
Jacques : "C’est le principe du jeunisme, on cherche à se rajeunir. On gomme le poil = On n’est pas encore sexué."
Séverine : " Dans la société actuelle, la femme doit se maquiller, s'épiler, la femme naturelle est donc une femme laide ? C’est pour ça que ne pas s’épiler, refuser le maquillage fait partie de la lutte féministe. "
Jacques :" D’où la remise en question de la liberté par le poil : est-on libre de ne pas s’épiler dans une société où l’on considère cela comme une norme ? Epilation= grosse perte de temps que l’on pourrait employer à autre chose et grosse perte d'argent."
Laurent : "Le problème peut aussi être intermédiaire : le problème le plus souvent, c’est d’être mal rasé."
Séverine : "Ce n'est pas très vrai. On accepte la barbe, la moustache, même une barbe mal rasée. Une femme qui se laisse pousser les poils sous les bras et les jambes aura beaucoup plus de remarques, de moqueries et chez les jeunes une véritable mise à l'écart."
Xavier : "D’ailleurs, on représente souvent les voleurs mal rasés ! "
Jacques : "Oui, on les représente comme ceux qui vivent dans la marge, qui n’a pas le temps de se raser. Enlever le poil, c’est se rapprocher de la pureté. Dans l’histoire les barbares sont le plus souvent poilus : vikings. Dans l’Islam, il est recommandé de s’épiler aussi, sauf le visage. "
jeudi 11 novembre 2010
Attention : la cahé philo est déplacé à lundi !
mercredi 10 novembre 2010
jeudi 14 octobre 2010
dimanche 10 octobre 2010
samedi 9 octobre 2010
Mardi 5 octobre Bernard Clavel est mort

Bernard Clavel est grand écrivain français qui a beaucoup écrit sur les gens ordinaires. Je vous recommande de lire un de ses romans les plus célèbre sur thème de la violence et de ses conséquences: Malataverne.
Ce roman part d'une histoire vraie. Trois jeunes garçons seraient à l'origine de nombreux larcins. Appâtés par le gain et animés par le goût du risque, les jeunes voleurs préparent un nouveau coup s'emparer du magot d'une vieille femme qui vit seule avec son chien à Malataverne, une ferme isolée au fond de la vallée...
vendredi 8 octobre 2010
Facebook : j’ai mes amis toujours à la maison Compte rendu
Facebook a été crée en 2004. Depuis, il y a 500 millions de personnes qui sont dans ce réseau et 1 milliard de personnes participent au phénomène si on englobe tous les réseaux sociaux. En France, en 2010, 29% des gens sont sur Facebook.
Définition par Laurent Suply : Le terme désigne un site internet permettant à l’internaute de s’inscrire et d’y créer une carte d’identité virtuelle appelée le plus souvent « profil ». Le réseau est dit social en ce qu’il permet d’échanger avec les autres membres inscrits sur le même réseau : des messages publics ou privés, des liens hypertexte, des vidéos, des photos, des jeux…
Qu’est ce qui vous plaît sur Facebook, les raisons qui nous attirent sur ce réseau ?
Anaïs : « Facebook, c’est bien pour rencontrer des gens ».
Annaïck : « C’est bien car ça ressemble plusieurs choses : on peut mettre des photos, des trucs qu’on aime, on peut afficher des choses sur soi, pour que les autres nous connaissent mieux ».
Killian : « Moi, je suis en 6ème et Facebook permet de nous montrer aux plus grands car on a l’impression qu’on n’existe pas pour eux, on peut comme ça discuter avec des gens plus âgés ».
Salomé : « Avec Facebook, on peut retrouver des relations anciennes, par exemple ses amis de primaires qui ne sont plus dans notre collège ».
Medhi : « Si je suis sur Facebook, c’est que depuis que ça existe, plus personne n’est sur MNS et si je veux continuer de parler avec mes amis je dois être sur Facebook. Mais à part ça, ça ne m’intéresse pas plus que ça ».
Antoine F. : « Sur Internet, on ne peut jamais être sûr de la personne à qui on parle ».
Séverine : « J’avoue parfois j’usurpe le compte de mes enfants pour raconter n’importe quoi à leur place avec leurs amis ».
Comment utiliser Facebook sans danger ?
Nouréhouda : « Il faut dans les paramètres de confidentialité cocher : seulement mes amis ».
Séverine : « Même les données sécurisées sont lisibles par les concepteurs du site qui peuvent utiliser cette information à des fins économiques ».
Mathilde : « On peut utiliser un pseudo »
Jacques : « Dans ce cas si tu ne veux pas être reconnu, pourquoi t’afficher ? »
Annaïck : « On a besoin d’être reconnu ».
Nouréhouda : « Moi, je ne veux pas que n’importe qui sache des trucs sur moi »
Jacques : « Alors pourquoi on se montre ? »
Théophile : « Pour faire réagir, car sur les photos par exemple ou les statuts, les autres peuvent mettre des commentaires et engager la conversation ».
Que pensez-vous des groupes contre une personne en particulier ?
Nouréhouda : « c’est comme l’histoire d’Amandine du 38, elle avait des vidéo de ses raps sur internet et comme c’était nul, il y avait plein de gens qui, pour se moquer,ont fait des groupes contre elle ».
Antoine F. : « ça fait comme des moutons qui suivent le berger sans réfléchir. On cherche à appartenir à un groupe contre d’autres gens ».
Antoine M. « Au lycée Berthelot, des élèves avaient créé un groupe contre un élève et il a porté plainte ».
C’est quoi un ami sur Facebook ?
Romain : « Dans la vraie vie c’est quelqu’un qui te soutient, sur qui tu peux compter en cas de besoin ».
Nouréhouda : « Sur Facebook c’est juste une connaissance ».
Sulivan : « C’est aussi un moyen de renouer des amitiés ou d’en conserver ».
Une fille : « Parfois on fait le tri dans ses amis, on en supprime quand on se rend compte que c’est des commères et qu’elles racontent toutes nos conversations sur la place publique ».
Sulivan : « Sur Facebook on change un peu de personnalité, on parle plus facilement ».
Mehdi : « Parfois il y a des disputes qui commencent sur Facebook. Dans mon ancien collège, à cause de rumeurs lancées sur Facebook des filles se sont disputées».
Un autre : « à Châtellerault, une fille et un mec se sont pris la tête sur Facebook et ensuite les amis des 2 ont pris parti, et ça c’est transformé en une vraie bagarre ».
Les relations famille / Facebook
Jacques : « Quand on crée son profil Facebook, les créateurs parlaient d’une maison virtuelle à côte de la maison réelle, celle de la famille… ».
Annaïck : « Facebook c’est un refuge, mais il faut trouver un équilibre entre les 2 maisons ».
Nouréhouda : « Je ne me confie pas à ma famille, mais à mes amis »
Jacques : « ça nous permet d’être ailleurs en restant chez soi, on peut même se créer une nouvelle famille en remplissant le champ frère, sœur, parents … ».
Manon : « Se créer une famille sur Facebook c’est pour délirer, c’est aussi une façon de dire que cette personne compte plus qu’une autre. Mais on sait que c’est pour de faux ».
Jacques : « On est plus avec ses amis qu’avec sa famille, les proportions sont inversées »
Antoine : « Est-ce qu’on s’y ennuie pas un petit peu ? »
Manon : « On y passe des heures, c’est la suite de la journée avec nos amis, on reste en contact »
Nouréhouda : « Sur Facebook on ne s’ennuie jamais, il y a toujours des actualités, c’est une sorte de grande valise à potins ».
William : « Moi, je ne vois plus ma sœur entre face book et le téléphone ».
Sulivan : « C’est aussi un moyen de se remémorer des bons moments, comme après un voyage scolaire ».
Quelles actions peut-on engager avec Facebook ?
Tous : « des anniversaires, des soirées à la patinoire, des concerts, des grèves… »
Définition par Laurent Suply : Le terme désigne un site internet permettant à l’internaute de s’inscrire et d’y créer une carte d’identité virtuelle appelée le plus souvent « profil ». Le réseau est dit social en ce qu’il permet d’échanger avec les autres membres inscrits sur le même réseau : des messages publics ou privés, des liens hypertexte, des vidéos, des photos, des jeux…
Qu’est ce qui vous plaît sur Facebook, les raisons qui nous attirent sur ce réseau ?
Anaïs : « Facebook, c’est bien pour rencontrer des gens ».
Annaïck : « C’est bien car ça ressemble plusieurs choses : on peut mettre des photos, des trucs qu’on aime, on peut afficher des choses sur soi, pour que les autres nous connaissent mieux ».
Killian : « Moi, je suis en 6ème et Facebook permet de nous montrer aux plus grands car on a l’impression qu’on n’existe pas pour eux, on peut comme ça discuter avec des gens plus âgés ».
Salomé : « Avec Facebook, on peut retrouver des relations anciennes, par exemple ses amis de primaires qui ne sont plus dans notre collège ».
Medhi : « Si je suis sur Facebook, c’est que depuis que ça existe, plus personne n’est sur MNS et si je veux continuer de parler avec mes amis je dois être sur Facebook. Mais à part ça, ça ne m’intéresse pas plus que ça ».
Antoine F. : « Sur Internet, on ne peut jamais être sûr de la personne à qui on parle ».
Séverine : « J’avoue parfois j’usurpe le compte de mes enfants pour raconter n’importe quoi à leur place avec leurs amis ».
Comment utiliser Facebook sans danger ?
Nouréhouda : « Il faut dans les paramètres de confidentialité cocher : seulement mes amis ».
Séverine : « Même les données sécurisées sont lisibles par les concepteurs du site qui peuvent utiliser cette information à des fins économiques ».
Mathilde : « On peut utiliser un pseudo »
Jacques : « Dans ce cas si tu ne veux pas être reconnu, pourquoi t’afficher ? »
Annaïck : « On a besoin d’être reconnu ».
Nouréhouda : « Moi, je ne veux pas que n’importe qui sache des trucs sur moi »
Jacques : « Alors pourquoi on se montre ? »
Théophile : « Pour faire réagir, car sur les photos par exemple ou les statuts, les autres peuvent mettre des commentaires et engager la conversation ».
Que pensez-vous des groupes contre une personne en particulier ?
Nouréhouda : « c’est comme l’histoire d’Amandine du 38, elle avait des vidéo de ses raps sur internet et comme c’était nul, il y avait plein de gens qui, pour se moquer,ont fait des groupes contre elle ».
Antoine F. : « ça fait comme des moutons qui suivent le berger sans réfléchir. On cherche à appartenir à un groupe contre d’autres gens ».
Antoine M. « Au lycée Berthelot, des élèves avaient créé un groupe contre un élève et il a porté plainte ».
C’est quoi un ami sur Facebook ?
Romain : « Dans la vraie vie c’est quelqu’un qui te soutient, sur qui tu peux compter en cas de besoin ».
Nouréhouda : « Sur Facebook c’est juste une connaissance ».
Sulivan : « C’est aussi un moyen de renouer des amitiés ou d’en conserver ».
Une fille : « Parfois on fait le tri dans ses amis, on en supprime quand on se rend compte que c’est des commères et qu’elles racontent toutes nos conversations sur la place publique ».
Sulivan : « Sur Facebook on change un peu de personnalité, on parle plus facilement ».
Mehdi : « Parfois il y a des disputes qui commencent sur Facebook. Dans mon ancien collège, à cause de rumeurs lancées sur Facebook des filles se sont disputées».
Un autre : « à Châtellerault, une fille et un mec se sont pris la tête sur Facebook et ensuite les amis des 2 ont pris parti, et ça c’est transformé en une vraie bagarre ».
Les relations famille / Facebook
Jacques : « Quand on crée son profil Facebook, les créateurs parlaient d’une maison virtuelle à côte de la maison réelle, celle de la famille… ».
Annaïck : « Facebook c’est un refuge, mais il faut trouver un équilibre entre les 2 maisons ».
Nouréhouda : « Je ne me confie pas à ma famille, mais à mes amis »
Jacques : « ça nous permet d’être ailleurs en restant chez soi, on peut même se créer une nouvelle famille en remplissant le champ frère, sœur, parents … ».
Manon : « Se créer une famille sur Facebook c’est pour délirer, c’est aussi une façon de dire que cette personne compte plus qu’une autre. Mais on sait que c’est pour de faux ».
Jacques : « On est plus avec ses amis qu’avec sa famille, les proportions sont inversées »
Antoine : « Est-ce qu’on s’y ennuie pas un petit peu ? »
Manon : « On y passe des heures, c’est la suite de la journée avec nos amis, on reste en contact »
Nouréhouda : « Sur Facebook on ne s’ennuie jamais, il y a toujours des actualités, c’est une sorte de grande valise à potins ».
William : « Moi, je ne vois plus ma sœur entre face book et le téléphone ».
Sulivan : « C’est aussi un moyen de se remémorer des bons moments, comme après un voyage scolaire ».
Quelles actions peut-on engager avec Facebook ?
Tous : « des anniversaires, des soirées à la patinoire, des concerts, des grèves… »
mardi 5 octobre 2010
samedi 2 octobre 2010
Portables : le débat
Portable insup-portable ?
Belle affluence au café philo pour ce sujet on ne peut plus brûlant au collège. D’autant que le règlement est désormais formel à Descartes : plus question d’avoir l’appareil sur soi, ni dans son sac !
Le portable en milieu scolaire : votre avis sur son interdiction...
Léa : "Je trouve ça injuste cette interdiction car les profs, eux, ont le droit de l'avoir"
Victor : "Moi, j'en n'ai pas, c'est par choix, je n'en ressens pas le besoin"
Dans l'assemblée, environ 35 élèves, 1/3 des élèves n'en n'ont pas surtout les plus jeunes.
Pierre : "Je trouve ça bien qu'il soit interdit en classe, mais dans le cartable, ce n'est pas normal, on peut en avoir besoin pour appeler ses parents".
Léa : "C'est vrai que quand un prof n'est pas là, si tu peux appeler pour les prévenir, ils peuvent t'autoriser à sortir. Et ce n’est pas vrai qu’on peut toujours téléphoner de la vie scoalire, on n’a pas toujours l’autorisation".
Pourquoi a-t-il été interdit, à votre avis ?
Xavier : " les portables sont des objets qui coûtent cher, et il y a souvent des vols, ça pose problème aux personnels du collège qui doivent en plus de leur travail gérer les problèmes de vol."
Mathilde : "En plus, il y a eu des problèmes de violences filmées ou de profs qu'on filmait à leur insu en cours"
Antoine : "C'est aussi pour nous protéger et nous éloigner des mauvaises ondes qui nous endommagent le cerveau".
Nourélouda : "On pourrait avoir un seau à portable : on le laisserait en début de cours et on le récupérerait à la fin : donc pas de sms pendant les cours et après on pourrait le garder pendant la récréation".
Pourquoi a-t-on besoin d'être ainsi relié en permanence à des gens absents ?
Pierre : "Avec un portable, on se sent jamais seul ".
Antoine :"Les portables ne sont pas seulement des portables, ils sont aussi de plus en plus performants, avec tout un tas de fonctions : appareil photo, vidéo, internet, jeux..., c'est ça aussi qui rend accro".
Léa : "Parfois, c'est vrai que c'est pénible d'être toujours joignable, on se sent obligé de répondre"
Mathilde : "ça nous coupe des autres, on n'a pas plus le temps de se promener avec des amis en vrai".
Xavier : "Mon frère, il a son portable à table et dès que ça sonne il répond, il s'en fiche qu'on soit réunis ensemble, le portable est plus important que nous, c'est insupportable".
Alors est-on dépendant ?
Léa : "Les adultes sont trop sévères avec ça, ils ne se rendent pas compte qu’il y a eu un changement de génération"
Un autre : "Si on a un portable, il faut savoir l'utiliser et savoir l'éteindre"
Antoine : "Parfois, ceux qui oublient ou perdent leur portable sont très énervés, ils se sentent complètement perdus".
Léa : "moi, ma mère elle est obligée d'avoir son portable tout le temps car ça lui sert pour le boulot"
Annaïck "Avec mon portable je me sens mieux, je sais qu'on peut me joindre ou joindre quelqu'un si c'est important".
Victor : "Quand tu sors du collège, tu a l'impression que tu es en face d'un bande de Lucky Lucke, tous préts à dégainer leur portable le premier tellement ils ont été privés toute la journée"
Nos comportements sont-ils modifiés par cette technologie ?
Xavier : " Le portable c'est pour rester toujours dans ta sphère habituelle d'amis".
Antoine : " Quand on en a un, on a toujours envie d'être dessus".
Victor : " Il y a même des relations amoureuses uniquement par l'intermédiaire du portable et des SMS. The portable kiss !"
Jacques (père Castor, père Castor raconte nous une histoire) : "Moi, quand j'étais jeune, j'ai connu une période sans portable et même avec très peu de téléphones fixes, seulement pour les riches. Et quand je m'ennuyais je grimpais dans les arbres et lisais des livres. Je me demande si j'avais été adolescent aujourd'hui, quel homme je serais devenu, aurais-je été absorbé par cette technologie ?"
N'avez-vous pas l'impression qu'avec le portable vous renoncer un peu à votre liberté ?
Arwen : "Quand on est en soirée, c'est chiant parce que tes parents peuvent t'appeler à tout moment".
Medhi : "c'est parfois bien pratique en cas d'accident"
Laurent : "ou pour se retrouver dans les manifs"
Xavier : "Moi, ce qui m’amuse, c’est les personnes qui font leurs courses reliées par le portable à leur famille qui leur dit quoi acheter : c’est un peu comme si on avait inventé « la ménagère télécommandée » par son mari pendant ses courses"
Jacques : "Quand quelqu'un parle dans un portable, il parle fort, il ne se rend pas compte qu'il a l'air ridicule car il n'est plus dans le monde. ça nous extrait de la vie réelle pour nous projeter ailleurs. Avoir un portable nous enlève un peu de vie."
Pourriez-vous revenir en arrière ?
Medhi : "Le portable réduit considérablement les délais, ça fait fonctionner l'économie et gagner de l'argent, donc on ne pourrait pas revenir en arrière."
Un autre : "Si les gens n'avaient plus de portables ils seraient obligés de s'adapter, on pouvait vivre avant sans eux"
Belle affluence au café philo pour ce sujet on ne peut plus brûlant au collège. D’autant que le règlement est désormais formel à Descartes : plus question d’avoir l’appareil sur soi, ni dans son sac !
Le portable en milieu scolaire : votre avis sur son interdiction...
Léa : "Je trouve ça injuste cette interdiction car les profs, eux, ont le droit de l'avoir"
Victor : "Moi, j'en n'ai pas, c'est par choix, je n'en ressens pas le besoin"
Dans l'assemblée, environ 35 élèves, 1/3 des élèves n'en n'ont pas surtout les plus jeunes.
Pierre : "Je trouve ça bien qu'il soit interdit en classe, mais dans le cartable, ce n'est pas normal, on peut en avoir besoin pour appeler ses parents".
Léa : "C'est vrai que quand un prof n'est pas là, si tu peux appeler pour les prévenir, ils peuvent t'autoriser à sortir. Et ce n’est pas vrai qu’on peut toujours téléphoner de la vie scoalire, on n’a pas toujours l’autorisation".
Pourquoi a-t-il été interdit, à votre avis ?
Xavier : " les portables sont des objets qui coûtent cher, et il y a souvent des vols, ça pose problème aux personnels du collège qui doivent en plus de leur travail gérer les problèmes de vol."
Mathilde : "En plus, il y a eu des problèmes de violences filmées ou de profs qu'on filmait à leur insu en cours"
Antoine : "C'est aussi pour nous protéger et nous éloigner des mauvaises ondes qui nous endommagent le cerveau".
Nourélouda : "On pourrait avoir un seau à portable : on le laisserait en début de cours et on le récupérerait à la fin : donc pas de sms pendant les cours et après on pourrait le garder pendant la récréation".
Pourquoi a-t-on besoin d'être ainsi relié en permanence à des gens absents ?
Pierre : "Avec un portable, on se sent jamais seul ".
Antoine :"Les portables ne sont pas seulement des portables, ils sont aussi de plus en plus performants, avec tout un tas de fonctions : appareil photo, vidéo, internet, jeux..., c'est ça aussi qui rend accro".
Léa : "Parfois, c'est vrai que c'est pénible d'être toujours joignable, on se sent obligé de répondre"
Mathilde : "ça nous coupe des autres, on n'a pas plus le temps de se promener avec des amis en vrai".
Xavier : "Mon frère, il a son portable à table et dès que ça sonne il répond, il s'en fiche qu'on soit réunis ensemble, le portable est plus important que nous, c'est insupportable".
Alors est-on dépendant ?
Léa : "Les adultes sont trop sévères avec ça, ils ne se rendent pas compte qu’il y a eu un changement de génération"
Un autre : "Si on a un portable, il faut savoir l'utiliser et savoir l'éteindre"
Antoine : "Parfois, ceux qui oublient ou perdent leur portable sont très énervés, ils se sentent complètement perdus".
Léa : "moi, ma mère elle est obligée d'avoir son portable tout le temps car ça lui sert pour le boulot"
Annaïck "Avec mon portable je me sens mieux, je sais qu'on peut me joindre ou joindre quelqu'un si c'est important".
Victor : "Quand tu sors du collège, tu a l'impression que tu es en face d'un bande de Lucky Lucke, tous préts à dégainer leur portable le premier tellement ils ont été privés toute la journée"
Nos comportements sont-ils modifiés par cette technologie ?
Xavier : " Le portable c'est pour rester toujours dans ta sphère habituelle d'amis".
Antoine : " Quand on en a un, on a toujours envie d'être dessus".
Victor : " Il y a même des relations amoureuses uniquement par l'intermédiaire du portable et des SMS. The portable kiss !"
Jacques (père Castor, père Castor raconte nous une histoire) : "Moi, quand j'étais jeune, j'ai connu une période sans portable et même avec très peu de téléphones fixes, seulement pour les riches. Et quand je m'ennuyais je grimpais dans les arbres et lisais des livres. Je me demande si j'avais été adolescent aujourd'hui, quel homme je serais devenu, aurais-je été absorbé par cette technologie ?"
N'avez-vous pas l'impression qu'avec le portable vous renoncer un peu à votre liberté ?
Arwen : "Quand on est en soirée, c'est chiant parce que tes parents peuvent t'appeler à tout moment".
Medhi : "c'est parfois bien pratique en cas d'accident"
Laurent : "ou pour se retrouver dans les manifs"
Xavier : "Moi, ce qui m’amuse, c’est les personnes qui font leurs courses reliées par le portable à leur famille qui leur dit quoi acheter : c’est un peu comme si on avait inventé « la ménagère télécommandée » par son mari pendant ses courses"
Jacques : "Quand quelqu'un parle dans un portable, il parle fort, il ne se rend pas compte qu'il a l'air ridicule car il n'est plus dans le monde. ça nous extrait de la vie réelle pour nous projeter ailleurs. Avoir un portable nous enlève un peu de vie."
Pourriez-vous revenir en arrière ?
Medhi : "Le portable réduit considérablement les délais, ça fait fonctionner l'économie et gagner de l'argent, donc on ne pourrait pas revenir en arrière."
Un autre : "Si les gens n'avaient plus de portables ils seraient obligés de s'adapter, on pouvait vivre avant sans eux"
mercredi 29 septembre 2010
mardi 28 septembre 2010
lundi 27 septembre 2010
Exposition de cartes au trésor au CDI
dimanche 26 septembre 2010
Compte rendu du café philo sur la déchéance de nationalité
Français d'origine étrangère ? Etrange...
Ce débat fait suite à la manifestation du 4 septembre : La république serait menacée dans ses principes par cette proposition de déchoir de la nationalité française certaines personnes, celles d'origine étrangères, qui auraient commis certains délits précisés par la loi…
Mais, qu’est-ce que ça veut dire « origine étrangère » ?
Nourélouda : "c'est quand on vient d’ailleurs, quand on n'habitait pas en France"
Annaïck : "Y'a des gens qui vivent en France mais qui ne sont pas français"
Manon : "C'est quand on a des parents pas français"
Mathilde : "Non, c'est quand les grands parents ne sont pas français"
Nourélouda : "Pour moi, ça ne concerne pas ses parents ou sa famille, la nationalité, c'est à nous, ".
.... : "moi, je suis né en France, je suis algérien d'origine mais je suis français depuis 2 ans, ma mère a fait la demande à la préfecture."
Magali : "moi mes parents sont portugais, j'ai la double nationalité
"Antoine : "Moi, c'est mes arrières grands parents qui sont italiens"
Victor : "J'ai une grand-mère sicilienne"
Alors, c'est qui les vrais français ?
Victor : "ça me fait penser aux "sang pur" dans Harry Potter, ceux qui sont issus de familles de sorciers et les "sangs mélés" qui ont un parent qui n'est pas sorcier ; il y a une hiérarchie entre les gens".
Jacques : "c'est la distinction droit du sol et droit du sang"
Cloé : "Une nationalité ça vient naturellement, on est né ici donc on est du pays"
Manon : "Si on doit prouver la "pureté" de son sang c'est difficile, si on regarde tous les brassages de notre population."
Victor : "certaines personnes pensent qu’il y a une hiérarchie de cet ordre comme les gens du front national qui pensent que les français de souche valent mieux que ceux d'origine étrangère. Pour eux, on est français par le sang. Même Hortefeux a dit "la France n'est pas un terrain vague". C’était à propos des roms et pour justifier qu’il fallait les renvoyer chez « eux ».
Jacques : « Hortefeux, pour parler des roms, a cité une phrase de Maurras, Maurras, écrivain nationaliste du début du siècle. Ca confirme un peu le lien que tu faisais avec l’extrème droite tout à l’heure. »
Florentin : "La France c'est un ensemble de cultures donc le « français » ne peut pas être un type précis"
Antoine : "Si on remonte loin de temps aucun de nous ne peut affirmer être français".
Cloé : "Si on cherche dans nos origines pour nous punir, il n'y a plus de limites".
Maxence : "La devise de la France c'est quand même : Liberté, Egalité, Fraternité, dans l'affaire des roms on ne respecte ni la liberté, ni l’égalité entre les gens. Dans celle de la déchéance de nationalité encore moins puisque selon l’origine on n’est pas puni pareil".
Pourquoi on a fait cette proposition de loi ?
Victor : "ça donne l'impression qu'on œuvre pour la sécurité, ça permet de remporter les voix de ceux qui ont peur".
Florentin : "Pour déchoir de la nationalité, il faut d'abord savoir qui est français"
Et le problème spécifique des roms ?
Nourelouda : "S'il y a expulsion de gens, il y a racisme".
Victor : "Les roms viennent de Roumanie, la Roumanie est dans Europe, ils ont donc la libre circulation comme n'importe quel autre européen, c'est donc idiot de les exclure car ils ont droit de revenir".
Florentin : "En quoi les roms gênent le gouvernement ?"
Victor : "C'est une question de pouvoir, ils ne veulent pas le perdre et comme le thème de la sécurité est la mode, ils veulent donner l'impression de gérer les problèmes d'insécurité en s'attaquant aux roms".
Jacques : "Le point de départ c'est Grenoble où un crime a été commis et des troubles ont eu lieu dont un affrontement entre policiers et les gens du voyage. Sarkozy a fait le lien entre l'insécurité et gens du voyage. Ce qui est grave c'est qu'on lie le phénomène de délinquance à une ethnie".
Pierre : " La délinquance est plutôt liée à un problème de pauvreté, ils ont moins de connaissances, et plus de difficultés à s'intégrer"
Manon : "A cause des préjugés qu'on peut avoir, ils ont moins de chance de trouver un boulot, on leur donne moins leur chance, on leur fait pas confiance".
Cloé : "La délinquance c'est plus liée aux origines sociales"
Séverine : "Surtout pour la délinquance financière"
Maxence : "Les aires d'accueil pour accueillir les gens du voyage sont insuffisantes et après on dit qu'ils vont sur des terrains pas pour eux".
Manon : "La culture qu'on ne connaît dérange parce qu'on n'y est pas habitué. C'est un manque d'ouverture."
Florentin : " Les gens qui vivent différemment provoquent la peur"
Jacques : "La pauvreté est devenue visible, avec l'installation de bidonvilles dans la région parisienne, on a du mal à la voir"
Pierre : "En sortant de l'école, je prends toujours le même chemin, un jour des gens du voyage se sont installés. Quand ils sont partis ils ont mis leurs déchets dans des sacs poubelles près de la route, c'était tout propre. Les éboueurs n'ont pas ramassé leurs ordures tout de suite, des animaux ont crevé les poches, il y a eu des déchets partout. Les gens du quartiers ont ensuite critiqué les gens du voyage..."
Ce débat fait suite à la manifestation du 4 septembre : La république serait menacée dans ses principes par cette proposition de déchoir de la nationalité française certaines personnes, celles d'origine étrangères, qui auraient commis certains délits précisés par la loi…
Mais, qu’est-ce que ça veut dire « origine étrangère » ?
Nourélouda : "c'est quand on vient d’ailleurs, quand on n'habitait pas en France"
Annaïck : "Y'a des gens qui vivent en France mais qui ne sont pas français"
Manon : "C'est quand on a des parents pas français"
Mathilde : "Non, c'est quand les grands parents ne sont pas français"
Nourélouda : "Pour moi, ça ne concerne pas ses parents ou sa famille, la nationalité, c'est à nous, ".
.... : "moi, je suis né en France, je suis algérien d'origine mais je suis français depuis 2 ans, ma mère a fait la demande à la préfecture."
Magali : "moi mes parents sont portugais, j'ai la double nationalité
"Antoine : "Moi, c'est mes arrières grands parents qui sont italiens"
Victor : "J'ai une grand-mère sicilienne"
Alors, c'est qui les vrais français ?
Victor : "ça me fait penser aux "sang pur" dans Harry Potter, ceux qui sont issus de familles de sorciers et les "sangs mélés" qui ont un parent qui n'est pas sorcier ; il y a une hiérarchie entre les gens".
Jacques : "c'est la distinction droit du sol et droit du sang"
Cloé : "Une nationalité ça vient naturellement, on est né ici donc on est du pays"
Manon : "Si on doit prouver la "pureté" de son sang c'est difficile, si on regarde tous les brassages de notre population."
Victor : "certaines personnes pensent qu’il y a une hiérarchie de cet ordre comme les gens du front national qui pensent que les français de souche valent mieux que ceux d'origine étrangère. Pour eux, on est français par le sang. Même Hortefeux a dit "la France n'est pas un terrain vague". C’était à propos des roms et pour justifier qu’il fallait les renvoyer chez « eux ».
Jacques : « Hortefeux, pour parler des roms, a cité une phrase de Maurras, Maurras, écrivain nationaliste du début du siècle. Ca confirme un peu le lien que tu faisais avec l’extrème droite tout à l’heure. »
Florentin : "La France c'est un ensemble de cultures donc le « français » ne peut pas être un type précis"
Antoine : "Si on remonte loin de temps aucun de nous ne peut affirmer être français".
Cloé : "Si on cherche dans nos origines pour nous punir, il n'y a plus de limites".
Maxence : "La devise de la France c'est quand même : Liberté, Egalité, Fraternité, dans l'affaire des roms on ne respecte ni la liberté, ni l’égalité entre les gens. Dans celle de la déchéance de nationalité encore moins puisque selon l’origine on n’est pas puni pareil".
Pourquoi on a fait cette proposition de loi ?
Victor : "ça donne l'impression qu'on œuvre pour la sécurité, ça permet de remporter les voix de ceux qui ont peur".
Florentin : "Pour déchoir de la nationalité, il faut d'abord savoir qui est français"
Et le problème spécifique des roms ?
Nourelouda : "S'il y a expulsion de gens, il y a racisme".
Victor : "Les roms viennent de Roumanie, la Roumanie est dans Europe, ils ont donc la libre circulation comme n'importe quel autre européen, c'est donc idiot de les exclure car ils ont droit de revenir".
Florentin : "En quoi les roms gênent le gouvernement ?"
Victor : "C'est une question de pouvoir, ils ne veulent pas le perdre et comme le thème de la sécurité est la mode, ils veulent donner l'impression de gérer les problèmes d'insécurité en s'attaquant aux roms".
Jacques : "Le point de départ c'est Grenoble où un crime a été commis et des troubles ont eu lieu dont un affrontement entre policiers et les gens du voyage. Sarkozy a fait le lien entre l'insécurité et gens du voyage. Ce qui est grave c'est qu'on lie le phénomène de délinquance à une ethnie".
Pierre : " La délinquance est plutôt liée à un problème de pauvreté, ils ont moins de connaissances, et plus de difficultés à s'intégrer"
Manon : "A cause des préjugés qu'on peut avoir, ils ont moins de chance de trouver un boulot, on leur donne moins leur chance, on leur fait pas confiance".
Cloé : "La délinquance c'est plus liée aux origines sociales"
Séverine : "Surtout pour la délinquance financière"
Maxence : "Les aires d'accueil pour accueillir les gens du voyage sont insuffisantes et après on dit qu'ils vont sur des terrains pas pour eux".
Manon : "La culture qu'on ne connaît dérange parce qu'on n'y est pas habitué. C'est un manque d'ouverture."
Florentin : " Les gens qui vivent différemment provoquent la peur"
Jacques : "La pauvreté est devenue visible, avec l'installation de bidonvilles dans la région parisienne, on a du mal à la voir"
Pierre : "En sortant de l'école, je prends toujours le même chemin, un jour des gens du voyage se sont installés. Quand ils sont partis ils ont mis leurs déchets dans des sacs poubelles près de la route, c'était tout propre. Les éboueurs n'ont pas ramassé leurs ordures tout de suite, des animaux ont crevé les poches, il y a eu des déchets partout. Les gens du quartiers ont ensuite critiqué les gens du voyage..."
lundi 20 septembre 2010
dimanche 19 septembre 2010
vendredi 17 septembre 2010
vendredi 10 septembre 2010
vendredi 18 juin 2010
jeudi 17 juin 2010
dimanche 13 juin 2010
Tache 2 K'encre, meilleur journal collègien de France !
lundi 7 juin 2010
Patrick Fontaine au café philo : compte rendu
Efficacité d’un discours brut et radicalement engagé dans la lutte contre les drogues.
Il y a avait foule au café philo pour rencontrer Patrick Fontaine qui a raconté avec réalisme son parcours. Tout a commencé en 1979, à la mort de Sid Vicious, icône du mouvement punk avec son groupe les Sex Pistols. C'est à cette époque qu’il a découvert en Angleterre le mouvement punk. Il est devenu punk, pas un "punk à chien qui traine", mais punk jusqu'aux bouts des ongles : look, musique, idées. Patrick était en colère contre la société, "no future" était sa devise. C'est là qu'il a commencé à se droguer. D'abord avec des joints, puis de la colle, de l'héroïne... Avec la drogue, il est devenu un délinquant et a fait partie de gangs violents. Il raconte le coté glauque de la dépendance, le manque... A l’époque, il pensait "qu'il gérait", mais la mort de son pote dans ses bras d’une overdose, l'a fait réfléchir. Il a martelé le slogan : "Je sais d'où je viens et je ne veux pas y retourner ». Toutes les drogues sont dangereuses. Il conseille aux ados de lire la conclusion d’une thèse (page 109 à 111) sur les effets du cannabis. http://www.lehavresante.com/types/THESE.pdf. Efficacité d’un discours brut et radicalement engagé dans la lutte contre les drogues.
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