mercredi 22 juin 2011

Bilan du café philo sur la photographie

On prend tous des photos, avec nos portables et avec le progrès technique (comme le numérique), on peut même en prendre de façon illimitée. Mais la photographie, ce n’est pas seulement une technique, c’est aussi un art. Quel sens ça peut avoir de prendre des photographies pour d’autres raisons que la conservation des souvenirs ou la conservation d’images de soi ? La photographie a-t-elle vocation de représenter le réel, peut-elle d’ailleurs représenter le réel ?

Pourquoi prend-t-on des photos ?
Marion : « Pour garder des souvenirs des gens et ou des paysages qu’on aime. »
Florentin : « C’est pour se remémorer les sentiments qu’on avait devant les yeux ».
Xavier : « Parfois il y a des photos mal faites : sourires trop artificiels, on ferme les yeux… ».
Victor : « La photo nous procure un sentiment seulement pour soi-même, comme par exemple quand on connait les gens sur la photo ou elle nous rappelle un contexte particulier ; c’est quelque chose d’intime ».
Ophélie : « Parfois, la photo ment, parce que c’est une mise en scène, on triche avec la vérité ». Marie : « j’ai en tête une photo floue qu’on a prise en voyage scolaire, mais elle est magnifique car elle retranscrit un moment où on rigolait. Elle est floue mais elle est plus vraie que nature. Elle représente la joie et la complicité du groupe».

Qu’est ce qui fait une bonne photo ?
Marie : « Ce qui attire le photographe, c’est un moment précis. Elle décompose le mouvement ».
Paola : « Parfois elle nous révèle une réalité qu’on ne connait pas ».
Séverine : «ça fige un moment unique qui ne se reproduira pas ». « Il n’y a pas vraiment de règle, il faut que la photo touche. Parfois, on voit des images bien réalisées avec de belles proportions, mais qui laissent froid».
Antoine : « Dans mes cours de combat, mon prof a utilisé une photo pour nous montrer un mouvement que le réel ne permettait pas de montrer».
Victor : «Il ya un photographe, [Muybridge] célèbre pour ses décompositions photographiques du mouvement et grâce à ses photos, il a pu prouver que le cheval au galop voit ses jambes se décoller du sol ».
Jacques : « La photographie peut donc révéler une vérité scientifique ».

La photo de famille peut-elle être une photo d’art ?
Maxence : « Non, c’est personnel, ça ne concerne que la famille ».
Marie : « Au départ ce n’est pas une photo d’art, mais ça peut le devenir ».

C’est quoi une œuvre d’art ?
Victor : « C’est quelque chose de nouveau, d’inédit ».
Florentin : « Une œuvre d’art c’est l’expression d’un sentiment. Une œuvre d’art nous met en mouvement… »
Marie : « Une photo de famille ça peut nous rappeler le passé, faire parler l’époque. C’est indiscret mais ça peut nous apprendre des choses ».

Qu’est ce qui est magique dans la photographie ?
Ophélie : « La photographie fixe un instant qui ne se reproduira plus, sur une photo on est un peu éternel ».
Florentin : « La photographie existe dans notre regard, on la regarde avec ce qu’on a dans la tête ».
Jacques : « Le grand photographe, nous piège dans son histoire, on récrée du réel ».

vendredi 17 juin 2011

Facebook active la reconnaissance faciale par défaut sur les comptes des utilisateurs

C'est nouveau Facebook a émis en place un système de reconnaissance faciale ! Le réseau social utilise cette technologie pour identifier ses membres sur les photos de vos comptes. Ensuite, il incite les amis des personnes identifiées à les marquer sur ces photos.

Les problèmes concrets que cela pose pour la CNIL
"Potentiellement, vous pouvez imaginer un moteur de recherche avec des noms: vous tapez votre nom, et on ne trouve plus simplement les commentaires que vous avez laissés sur un forum, etc., mais une photo de vous en CM2, pas taguée mais chargée par l’un de vos amis et qui a été analysée, et sur laquelle on vous reconnaît. N’importe quelle image de vous, que vous connaissiez son existence ou pas, pourrait devenir accessible à tous. C’est le droit à l’oubli qui est en jeu." Propos recueillis par Charlotte Pudlowski pour 20 minutes.fr

Alors si vous voulez vous protéger voici la procédure :




  • Il faut aller sur son compte



  • Paramètres de confidentialité



  • Personnaliser les paramètres



  • Ce que les autres partagent



  • Suggérer à mes amis les photos où j'apparais



  • et cliquer sur Modifier les paramètres

samedi 11 juin 2011

Compte rendu du café philo avec PAP ADAM'S (Ouedraogo Adama)













Ouédraogo Adama est un artiste peintre et sculpteur du Burkina Faso. Il est à Châtellerault pour un projet de fresque sur la plaine d’Ozon à Châtellerault. « Au village, si vous demandez Ouédraogo, personne ne saura qui c’est, mais si vous dites Pap Adam’s, les gens vont vous dire où je suis ». C’est donc le pseudo de cet artiste Burkinabais que nous utiliserons dans ce compte-rendu. Sa visite au café-philo a été rendu possible grâce à khalid Esbaï qui a profité de la résidence de l’artiste dans notre ville pour établir ce contact.

Que viens-tu faire à Châtellerault ?
Je viens ici dans le cadre de la coopération culturelle entre la ville de Kawa et la ville de Châtellerault. Le quartier d’Ozon est en rénovation : je vais laisser quelque chose, c’est comme un cadeau de ma part, il n’y a rien d’économique là-dedans. Je suis ici pour l’échange, découvrir ce qu’il y a ici, pas pour vendre. Chez moi, je peins et je sculpte, donc je vais réaliser ici, une œuvre qui mélange à la fois peinture et sculpture.
Chez moi, on a un marché tous les 3 jours, c’est un lieu de vie très important où se rencontrent les commerçants, les cultivateurs, les villageois… Il y a un adage au Burkina « Si il y a longtemps que tu n’as pas vu un ami, il faut aller au marché ». J’ai pris sur place ce que j’ai vu et j’ai mélangé ce que j’ai vu à ce que je connais de chez moi. Mais il faudra attendre l’année prochaine avant de pouvoir voir l’œuvre terminée. J’ai réalisé une maquette, la structure va être réalisée et je reviendrai quand la structure sera terminée pour faire la peinture, l’an prochain.

Gratuité de l’œuvre ? L’artiste doit-il travailler gratuitement ?
Annaïck : « Oui, il peut travailler gratuitement mais pas tout le temps ».
Maxence : « Artiste c’est un métier comme un autre, il doit être payé ».
Cloé : « Une œuvre d’art ne devrait pas servir à gagner de l’argent ».
Pap Adam’s : « L’art c’est compliqué, c’est un métier ingrat. Si vous voulez être artiste pour être riche, vous ne deviendrez jamais artiste ». Artiste ça ne paye pas. Moi, en venant ici, je suis venu chercher quelque chose de nouveau. Au Burkina quand on est artiste musicien, cinéaste, écrivain, nous avons les mêmes problèmes. Si quelqu’un peut aider, tu peux t’en sortir. Mais un plasticien en Afrique n’a rien pour l’aider. Dans les musées, il y a des masques … mais pour les artistes plasticiens actuels, il n’y a rien. Peut-être qu’en faisant une œuvre à Châtellerault, quelqu’un voudra acheter mes œuvres ?

Pourquoi je suis artiste ?
« Je ne suis pas né avec, c’est à force de faire que je suis devenu artiste. Je vais vous raconter une histoire. Quand, j’étais petit je ne voulais pas aller à l’école, j’ai redoublé, j’ai changé d’école. Pour moi, c’était fatiguant d’aller à l’école : je devais faire 3 km à pied et comme je rentrais pour manger chez moi, ça me faisait 12 km par jour. Ce qui m’intéressait, c’étaient les oiseaux, les fourmis et les papillons. J’aime la liberté, c’est ce qui me fait plaisir. Un jour au CM2, j’ai eu un maître qui était lui-même artiste, il nous faisait faire du dessin, de la poterie. Il m’avait dit : « Ce qui est dans ta tête c’est de l’art mais l’art ne te fera pas un métier ». Je ne voulais pas parler, je ne voulais pas écrire, je voulais dessiner ».

« J’ai eu la chance de faire une 2ème rencontre avec un ami de mon père qui avait fait l’école des arts à la Sorbonne à Paris. Mon père lui a montré un dessin et il a dit que j’étais un artiste. Il m’a amené chez lui … Quand je lui montrais des dessins parfois il criait, il m’insultait mais quand il ne disait rien c’est que ça lui plaisait. C’est comme ça que je suis devenu artiste je crois. »

Utilité de l’art ? Quand on fait ce choix, pourquoi on le fait ?
Marion : «Par passion »
Pierre : « Pour délivrer ses idées »
Manon : « Pour s’exprimer »
Marie : « Par exemple, Picasso a peint Guernica pour donner son avis sur la guerre d’Espagne ».
Victor : « Il a essayé de faire passer ce qu’il a vu, l’horreur des massacres. Mais l’art il faut s’en méfier aussi par exemple Staline ou Hitler l’ont utilisé pour manipuler les gens. L’art peut séduire et ça peut être dangereux si les idées ne sont pas nobles ».
Manon : « Blansky en faisant sont œuvre sur le mur entre la Palestine et l’Israël, veut donner son avis sur l’absurdité des combats ».
Annaïck : « Quand on fait une œuvre d’art et qu’elle est vue par tout le monde, ça fait un langage universel que tout le monde peut comprendre quelle que soit sa langue».
Pap Adam’s : « Le poids du monde en moi, il faut que ça sorte ».
Annaïck : « c’est comme s’il avait plein de vision, l’art est pour lui un remède pour se sentir mieux ».
Pap Adam’s : « Je suis un artiste pas un politicien. Quand je vois quelque chose qui me plait, je dessine, quand je vois quelque chose qui ne me plait pas, je dessine. Je suis libre. Surtout, j’ai la totalité du monde en moi. C’est là, ça se presse, il faut que ça sorte. Quand j’ai fini, je me sens comme soulagé ».

Quel est le rôle de l’artiste dans la société :
Pap Adam’s : « Il apporte des références, c’est un historien. L’artiste fait voir une opinion, il écrit l’histoire. Sans lui, on perd du témoignages, des formes, des moments de la vie ».
Victor : « Parfois l’artiste dénonce la société dans laquelle il vit. L’œuvre peut parfois conduire les gens à agir en les faisant réfléchir ».

Avec un artiste occidental, utilise- t-on le même langage ?
Jacques Raynaud : « Ce sont les conditions de productions qui changent et l’histoire du développement culturel du pays. La culture, c’est aussi comment l’Homme se dépatouille avec son environnement. Quel rapport il entretient avec les matériaux locaux… Là-bas, les artistes connaissent des problèmes de matériel : peinture et pinceaux de mauvaise qualité…."

mercredi 8 juin 2011

Exposition une histoire, une photo du 7 juin au 24 juin

Ici à partir d'une photo de Didier Lefèvre :
"Fourmi au milieu des géants. Je suis tout petit, juste un enfant. Mais quand je se serais grand, je serais comme eux, prêt à me battre pour vivre en paix. Je veux libérer mon peuple de la guerre. Je sais que ça ne sera pas facile, mais je surmonterais tous les obstacles pour leur ressembler, pour être comme eux. Etre courageux. Des sacs à porter et des regards à ignorer, je gagnerai la bataille que je me suis fixée. Je les admire, et tout seul, j’arriverais à leur ressembler."
Emma Jean Jean, 6ème 5













A partir d'atelier d'écriture réalisé en classe de sixième : "La photo peut raconter une histoire".

mercredi 1 juin 2011

Juin, mois de la photographie au CDI

Ateliers d'écriture, expostion, livres à consulter....



vendredi 27 mai 2011

Café philo sur 732... Des rencontres...


Avec Yves Texier, professeur d'Histoire

Et Robert Genoud, réalisateur de documentaire.


mercredi 18 mai 2011

Remise de prix : meilleure une et meilleur journal collégien. T2K était là !





Tâche 2 k'encre a été représenté par Xavier et Apolline. Ils ont présenté une parodie de la chanson de Gainsbourg, Elisa !


Hé p’tit gars, hé p’tit gars, hé p’tit gars d’nne-moi tes papiers
Hé p’tit gars, hé p’tit gars, hé p’tit gars cherche-moi des idées
Mêmes les plus débiles, et les plus farfelues
Dans la jungle de mon actu, p’tit gars

Hé nana, hé nana, hé nana écris moi des lignes
Hé nana, hé nana, hé nana n’oublies pas le timing
Fais-moi quelques jeux de mots et des impertinences
Tu n’a qu’1 an ou 2 ans d’expérience

Hé p’tit gars, hé p’tit gars, hé p’tit gars, les adultes on s’en fout
Hé nana, hé nana, hé nana rien que toi, moi, nous
Tes 12 ans, tes 13 ans, si tu crois que cela
Me tourmente, ah non vraiment Nana

Hé p’tit gars, hé p’tit gars, hé p’tit gars, cherche-moi des scoops
Hé p’tit gars, hé p’tit gars, hé p’tit gars, et pas d’entourloupe
Pas de copier-coller, mais des idées timbrées
Pour faire bouger les ados fac’ bookés

dimanche 1 mai 2011

Danse pour le groupe de 12 élèves

Petite aide pour vous entrainer (bonne chance)

Au début de la musique les garçons et les filles vont se placer en courant.
Filles/garçons se font face, paume contre paume. Les garçons avancent, les filles reculent. (Comptez une fois huit, puis jusqu’à 5) et de 6 à 8 le garçon fait tourner la fille. Puis main dans la main, le couple de danseur avance en commençant par la jambe droite et recule (comptez 8).

Les garçons : On croise la jambe, on recule d’un pas, on écarte et on se met sur le coté les pieds joints.
Les filles en même temps, elles, croisent, reculent, elles écartent la jambe en se retournant puis se replacent à pieds joints, face au garçon. Et ensuite reprennent leur place.

En revenant la fille qui était à droite se retrouve à gauche et ils tournent une nouvelle fois paume contre paume et refont les mouvements de balance : avant/arrière refont tourner la fille et le garçon tire la fille par le bras qui saute vers le garçon pour faire le porté.

Les groupes se déplacent côté cour (4 pas vers l’arrière) et les cavaliers se retournent vers leur cavalière. Et les cavalières vers leur cavalier. Fait un demi-tour, pied joint puis tourne : (écarte jambe avant, tourne et ferme, écarte jambe avant, tourne et ferme)

Les danseurs forment un cercle, fille, garçon, fille, garçon. Tous ensemble avancent, reculent, avancent, reculent sur 8 temps.
Puis les filles seulement avancent vers l’avant, puis reculent (sur 8 temps).
Les garçons avancent au centre du cercle. Puis quand ils sont au centre lèvent la jambe droite et tapent avec leur main sur l’extérieur du pied, puis vers l’intérieur et frappent bruyant le sol avec le pied droit qui redescend.
Puis les garçons se tiennent par les épaules et tournent en pas chassés. Pendant ce temps les filles tournent en pas chassés ensemble dans le cercle extérieur. Puis pendant que les garçons tournent encore les filles vont se placer, quand elles sont placées les garçons les rejoignent et se placent à droite des filles.

La cavalière tourne autour de son cavalier en passant par l’avant (8 temps) et le garçon tourne autour de sa cavalière en passant par derrière et en s’arrêtant derrière la fille.

Les filles mettent un pied vers la droite, puis reviennent vers le milieu puis vers la gauche et reviennent pied joints. Les garçons font la même chose coté opposé, un pied sur le coté, reviennent et s’arrêtent à coté de leur cavalière.

A la fin, les danseurs se dispersent en se plaçant à l’arrière de la scène.

mercredi 20 avril 2011

Aide pour la danse des 6e 7 (groupe de 16)

Mémo pour la danse des 16 élèves

Attention ceci est des notes prises de manière approximative d’après les vidéos pour vous donner des repères… (bonne chance: les mouvements ne sont expliqués dans le détail)

Les garçons commencent les mains sur les hanches, puis pas sur le côté, en croisant les jambes, puis ils piquent le talon droit vers le sol. Changement de pied : droite / gauche. Puis saut à pieds joints.

Bras croisés décollés du ventre vers l’avant, une flexion vers le bas à droite, en tournant seulement les jambes. On remonte, une flexion vers le bas, à gauche, en écartant les bras vers le haut en remontant.

Tapent du pied 1,2 1,2,3. Les garçons restent bien droits, les mains sur les hanches, poings fermés, pendant qu’ils ne dansent pas.

Les filles arrivent, avancent de 6 pas, et vont se placer en lignes vers l’avant. Puis bras en l’air et tournent sur elles-mêmes (8 temps).

Mettent une main sur la hanche et font un mouvement circulaire avec l’autre main, ensuite même opération en changeant de bras.

Se mettent sur le coté droit, les bras croisés vers l’avant et se mettent sur une jambe et changent, une jambe après l’autre (sorte de ciseaux), en mettant les le buste vers l’avant et les jambes en arrière. Se replacent face au public, tapent des pieds, chacune après l’autre et repartent coté jardin. Se placent à l’arrière de la scène en ligne, les mains sur les hanches.

Les garçons recommencent leurs mouvements de pied comme au début (talons/pointes en croisant et décroisant les jambes). Puis font le mouvement circulaire au sol.
Puis se retrouvent en tailleur au sol. Mouvement de la tête à droite, mouvement de la tête à gauche, un bras en avant, l’autre suit en avant, les paumes de mains sont bien droites en avant face au public. Puis les mains vers le torse et ils tendent les bras vers le ciel.
Ensuite, ils font la chandelle, sautent sur le coté et s’en vont côté cour.

Les filles les mains sur les hanches, puis les mains rassemblées vers l’avant devant le buste, puis ouverture des bras tendus vers le bas décollés du corps (V à l’envers). Les pieds joints en croisant et décroisant les jambes et croisant décroisant les bras (comptez les 8 temps).
Quand les filles sont arrivées sur le devant de la scène en lignes, jambes droites, mouvement au sol : pied droit vers l’intérieur, pied vers l’extérieur et le pied revient au milieu. La même chose avec le pied gauche et on revient joints au milieu. Les mains sont sur les hanches.

jeudi 14 avril 2011

Le village de stand avec les intervenants bénévoles











Journée de la presse : l'évenement

Sous le soleil, on se demande bien bien ce que va être l'évenement de cette année...





Merci à Filo le gitan le guitariste, Khalid Essbaï, Kenza de l'association d'alphabétisation ODA et toutes les chanteuses qui nous ont donné un moment de plaisir et d'émotion en chantant des chants d'ailleurs.