mardi 8 mai 2012

Vipère au poing d'Hervé Bazin par Audrey Pasquier


Hervé Bazin (1911-1996) est un écrivain français né à Angers. Né d'une famille aisé il s'oppose à sa mère a autoritaire et sèche et fugue plusieurs fois, s'opposant à l'éducation catholique imposée.
L'année de ses 20 ans, il rompt avec sa famille. Il commence par exercer des petits boulots et écrire des poésies. Sur les conseils de Paul Valéry il abandonne la poésie pour se consacrer
au roman. Les rapports conflictuels qu'il a eus durant son enfance avec sa mère lui inspire Vipère au poing.

Titre : Vipère au poing  Auteur : Hervé Bazin  Édition : Livre de Poche
Genre : Roman
Thème : Relation conflictuelles entre un enfant et sa mère.

Résumé du début de l’œuvre :
Le début du livre décrit la famille Rézeau, plus particulièrement au travers de Jean, qui ramène une vipère à la maison. Ce moment là nous permet de découvrir la composition de la famille. Cette famille Rézeau
est une famille bourgeoise qui vit dans un château ; Les enfants sont élevés par la Grand-Mère depuis le départ en Chine des parents sept ans plus-tôt. Le décès précipité de la Grand-Mère va obliger les parents à
revenir à la Belle-Angerie.

Mon personnages préféré :
La mère dite "Folcoche". C'est un personnage froid, qui parait n'avoir aucun sentiment mais finalement qui souffre de ses relations avec son enfant. C'est le personnage directeur de la famille, qui décide et gère
tout, tout le monde se soumet devant elle, sauf Jean. Pour la mère, il lui est insupportable d'avoir trouvé une personne qui lui tient tête et lui ressemble tant.

J'ai préféré ce personnage parce qu'elle a toujours la même expression, dans toutes les situations. Elle se rend malade d'avoir un fils pareil  qu'elle. Et finalement, quand on la croit presque morte, sa forte personnalité la fait se relever.

Les questions que l'on pourrait se poser sont :
- Qui est Folcoche ?
- Pourquoi Vipère au poing ?
- Qu'est ce qui pousse une mère a haïr son enfant comme ça ?
- Pourquoi Folcoche a-t-elle cette personnalité ?
- Pourquoi Folcoche préfère-t-elle Marcel ?

Ce que j'en pense :
J'ai beaucoup aimé ce livre. J'ai été frappé par le comportement de la mère et aussi impressionné par la force avec laquelle Jean lui tient tête.
Pasquier Audrey 3°1

lundi 7 mai 2012

"Le temps des amours" de Marcel Pagnol par Julien Puchaud

J’ai choisi de lire « Le Temps Des Amours » de Marcel Pagnol. Ce livre a été édité aux éditions Bernard de Fallois. Marcel Pagnol est un écrivain dramaturge et cinéaste du 20ème siècle. Il est né en 1895 à Aubagne dans les Bouches du Rhône et mort en 1974. Il est le fils de Joseph (instituteur) et d’Augustine (couturière). Marcel est l’ainé de ses autres frères et sœurs.
Ce livre commence par le récit de ses années au lycée (la même chose que le collège en ce moment sauf qu’il y avait le collège + le lycée).
Dans le premier chapitre il parle de l’association qu’il crée avec ses amis « Le Trèfle Rouge ». Après dans le deuxième chapitre il y a l’histoire du pendu. Son ami qui se dénonce pour lui pour lui sauver sa bourse. Car il n’a plus peur des retenues…
Ce que je pense du livre :
Ce livre est facile à lire, quand on se prend au jeu, on ne met pas longtemps à le lire même si le livre est un peux épais quand on commence on  ne peut plus arrêter. Dommage qu’il ne soit pas fini…
Mon personnage préféré est Lagneau, un des meilleurs amis de Marcel, celui qui lui a sauvé sa bourse. Je l’aime bien car il va de l’avant il n’a pas froid aux yeux et car il a un petit secret ce qui fait que son père ne le gronde pas quand il rentre avec une retenue.

Julien Puchaud

dimanche 6 mai 2012

«On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans» de Barbara Samson par Ludovic Templon

J'ai lu «On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans» de Barbara Samson, publié aux éditions Le livre de poche.
L'auteur, Barbara Samson a 37 ans aujourd'hui, elle a été contaminée par le sida à l'âge de 17 ans. Le responsable, c'est Antony, ex-toxicomane, qui il lui écrit des poèmes d'amour. Le coté romantique d'Anthony va attirer Barbara, mais elle découvrira plus tard que ce sont des traductions de poèmes de Jim Morrison, chanteur des Doors. Tout en, lui cachant sa séropositivité, il la contamine dès le premier rapport, bien qu'il sache qu'elle est encore vierge.
Barbara Samson témoigne de sa contamination, pour alerter les lecteurs et pour que cela se reproduise pas.C'est elle d'ailleurs, qui par son témoignage, lors de la soirée Sidaction en avril 1994,  bouleversa des millions de téléspectateurs.

Dans son récit, elle veut aider Anthony, malgré ce qu'il lui a fait. Barbara ne veut pas parler de sa séropositivité à toute sa famille par peur qu'on la rejette, seule sa famille proche le sait.

Pourquoi ne pas avoir pris de préservatif ? Barbara en n'avait jamais entendu parler.
Pourquoi ne pas avoir quitter Antony tous de suite ?
Barbara ne savait plus quoi faire, Antony allait être son seul amour, c'était son seul espoir, elle voulait aussi l'aider, l'aider à le sortir de la drogue. 

Je trouve ce livre vraiment bien car il montre qu'il faut faire attention, ne pas aller vers n'apporte qui, et qu'une erreur de jeunesse peut avoir des conséquences toute sa vie.  Barbara veut faire partager ce livre pour éviter que cela se reproduise.

Ludovic Templon


jeudi 3 mai 2012

Autre vision du livre de Barbara Samson "On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans"



J'ai lu "On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans" de Barbara Samson publié par livre de poche. C'est une autobiographie dramatique argumentative qui parle du sida et de la drogue.

Barbara Samson, née à Chartres, en 1975 a eu une adolescence dramatique : d’abord parce qu’elle fait de l’anorexie, puis elle a été contaminée par le virus du sida à l'âge de dix-sept ans. Elle est l'ainée d'une famille de trois enfants et a des rapports difficiles avec sa mère. Elle a fondé avec des associations le ruban noir qui deviendra le symbole de son désaccord avec le Sidaction. De son ouvrage a  été tiré un téléfilm et deux pièces de théâtre, une en France et une au Japon.
Le livre commence quand elle est internée à l'âge de dix-sept ans dans un centre de repos pour soigner son anorexie. Dans ce centre, elle se sent seule car elle est entourée de personnes âgées, de personnes obèses et elle maigrit beaucoup. Lors d'une balade dans le parc du centre elle voit un homme à sa fenêtre qui lit. Elle tombe sous son charme. Le soir ils se parlent et elle monte dans la chambre du garçon qui se nomme Antony. Il veut avoir un rapport sexuel avec Barbara mais elle ne veut pas. Le soir suivant elle retourne dans sa chambre et fait l'amour sans se protéger. Le lendemain elle parle avec sa copine Sophie qui est dans le centre. Elle lui dit les rumeurs qui circulent sur Antony comme quoi il est malade, toxico et séropositif...

Mon personnage préféré de ce livre est Barbara. C'est le personnage principal du livre. J'ai eu de la pitié pour elle en lisant son autobiographie.
En lisant ce livre je me suis posé des questions :"Pourquoi une anorexique n'arrive pas à manger? Pourquoi est- t-elle restée avec Antony alors qu'il était toxicomane?"
Je n'ai pas aimé cette autobiographie car je n'aime pas les livres dramatiques. L'ambiance du livre est sombre.
Mathieu Auffray

mercredi 2 mai 2012

''Stupeur et tremblements" d'Amélie Nothomb

J'ai lu "Stupeur et tremblements" d'Amélie Nothomb, chez Albin Michel. Ce roman publié en 1999 a obtenu le Grand  Prix du roman de l'Académie Française.

Amélie Nothomb est née en 1967 elle est issue d'une très ancienne famille bruxelloise, fille d'ambassadeur, elle passa le plus clair de son enfance et de son adolescence au Japon où elle y a travaillé comme interprète, puis de retour en Europe, s'est mise à l'écriture. Elle est l'auteur de nombreux romans dont "L'hygiène de l’assassin", son premier, et "Stupeur et tremblements", son autobiographie dans laquelle elle décrit le moment où elle a travaillé au Japon ainsi  que l'étroitesse d'esprit des japonais. Ses livres sont traduits dans plus de 20 langues.

"Stupeur et tremblements" est une autobiographie qui raconte par le travail d'Amélie Nothomb au Japon, la dureté du travail et de la psychologie japonaise.Dans le premier chapitre, Amélie arrive et rencontre ses patrons. Elle se lit d'amitié avec "Fubuki Mori" et commence a ne pas être en bon terme avec "monsieur Saito". Dans le second chapitre, "monsieur Tenchi" offre une chance à Amélie d’écrire un article concernant le beurre et commence à voir le vrai visage de certain de ses patrons.

Mon personnage préféré est sans nul doute Fubuki, sa complexité, sa méchanceté pure, sa fausse gentillesse. Tout ça me fascine. Vaut-il mieux être un occidental sûr de lui, qui ne se  reproche rien, pour qui la vie est heureuse ou un Japonnais qui a tout le temps peur, croit qu'on ne peut pas choisir son destin, que le suicide est la meilleure chose à faire si on a honte ,et qui pense être supérieur aux occidentaux.
  
''Stupeur et tremblements" est  un livre que j'ai apprécié. Loin d'être mon préféré, je l'ai quand même trouvé facile à lire malgré le fait que l'on doit attendre le troisième chapitre pour que ça "parte" réellement. Il est tout de même intéressant par ses pages dédiées au comportement d'Amélie Nothomb et à celui des japonais.
Raphael Herault 

mardi 1 mai 2012

" Claire obscure" de Françoise Grard par Aurélie Fournier

J'ai lu " Claire obscure" de Françoise Grard, publié aux éditions de Gulf Stream.
Françoise Grard est née en 1957. Elle est professeur de lettre dans la région parisienne et mère de trois enfants, elle a passé son enfance à visiter les pays du monde entier. Elle décide de s'installer à Paris pour suivre des études de lettres. C'est grâce à ses enfants qu'elle découvre la littérature de jeunesse, elle adresse ses premiers manuscrits a " Actes Sud" qui choisira de les publier. Le public amateur est conquit par ses belles histoires. Mais ses manuscrits sont, quelquefois, jugés comme peu accessible mais sont traités avec justesse sur des sujets profonds comme la complexité des relations familiales ou la trahison.

Le roman commence, par le jour de la rentrée des classes. On commence par faire la rencontre d'Alice Dupont, une fille intelligente âgée de 11ans qui rentre en classe de sixième. Elle a deux sœurs, une plus grande, qui approche les 15ans, et une petite. Toutes trois s'occupent à tour de rôle de leurs mère malade. En classe, un professeur lui donne la place à coté d'une autre fille, Claire. Claire Lanier. Elle a 11ans, elle est riche mais en échec scolaire. Elle font connaissance, et Alice ressent comme un "coup de foudre" pour Claire, amicalement parlant bien sûr. Ce qui n'est malheureusement pas le cas pour Claire qui utilise Alice...

Dans ce livre, mon personnage préféré est Alice, le personnage principal. Bien qu'elle ce fasse embobiner par Claire. Elle aide ses deux sœurs, pour soigner sa mère, elle souhaite devenir médecin et met toute les chances de son coté pour y arriver. On s’attache vite à ce personnage.

Au début du livre, certaine phrase m’ont donner l'impression de n'avoir aucun sens. Je m'y suis prise a deux fois pour enfin y comprendre le vrai sens. C'est un livre court, qui se lit vite. Une fois plonger dans l'histoire, difficile de décrocher.
Je trouve la description des filles dans les première pages un peu longue, mais cela vaut quand même la peine d'être lu.

jeudi 19 avril 2012

Journée de la presse : le flashmob

mercredi 11 avril 2012

Café philo : la politqiue ça s'apprend comment ?

jeudi 5 avril 2012

Compte rendu du café philo sur l'autisme


Rencontre avec Elsa, membre de l’association ALEPA, et Nadia, membre de l’association et maman d’un enfant autiste.

A la salle : « A votre avis quels sont les symptômes de l’autisme ? »
Dorine : « C’est quelqu’un qui ne parle pas beaucoup ».
Imen : « La timidité »
Charlyne : « Dans mon école en primaire, il avait un autiste qui nous tapait et nous crachait dessus ».
Eva : «Ils se mettent en colère très vite ».
Elsa : « C’est un handicap, ce n’est pas une maladie. Les autistes ont du mal à s’adapter à la vie quotidienne  et ils ne guérissent pas de leurs handicaps ;  ils apprennent à vivre avec et à s’adapter à leur environnement ».
Il y a 3 domaines qui posent problèmes aux autistes :
-          La communication : ils parlent peu, ou pas, ils peuvent répéter spontanément une phrase hors contexte pour exprimer un sentiment, c’est une écholalie. Par exemple, il y a un autiste qui dit « petit lapin » quand il est colère, parce qu’il a associé ce mot et sa colère.
-          Les relations sociales : par exemple, l’autiste ne ressent pas le besoin de se faire des amis. Il ressent les non-dits, mais ne les analyse pas.  Par exemple, il ne va pas de soi pour lui, quand il entre dans une classe où des gens parlent, de ne pas les interrompre et de rentrer discrètement.  Il n’analyse  pas les émotions des autres, il regarde le bas du visage alors que nous, on regarde le haut du visage, les yeux pour détecter les émotions ».
-          Les centres d’intérêts : ils vont développer des centres d’intérêts très précis et restreints. Ils  ont souvent un besoin de situations stables, connues, ils n’aiment pas le changement de situation. Par exemple, un petit bruit de fond, peut les envahir complètement et ils ne pensent qu’à ça et n’arrivent plus à se concentrer sur autre chose. 

Quand sait-on qu’un enfant est autiste ?
Nadia : « On ne peut pas le détecter à la naissance, on voit dans la petite enfance. On pourrait le détecter à 18 mois, mais en moyenne on le détecte à 6 ans, donc pour certains autistes, on le détecte très tard ». 
« Il y a différents degrés d’autisme : comme le syndrome d'asperger qui est un niveau important de l’autisme et qui affecte la vie sociale mais également la motricité. Dans 70% des cas, il n’y a pas de déficit intellectuel ».

Quelle a été votre réaction quand  vous avez découvert l’autisme de votre enfant ?
Nadia : « J’ai eu le diagnostic quand mon fils a eu 4 ans et ça été un réel soulagement, j’ai enfin pu mettre un nom sur son problème et commencer à lutter ».

Dans votre entourage et votre famille qu’elles ont été les réactions ?
Nadia : « Les réactions ont été différentes, parfois il peut y avoir des remises en questions du couple, parfois ça peut être un cas de divorce.  Il faut énormément d’énergie, d’investissement et de temps pour aider son enfant ».
« Parfois les gens s’écartent par peur de l’autre et de sa différence, de plus les autistes remettent en questions nos manières de voir.  Certains ont l’impression qu’ils n’auraient pas pu être à la hauteur, s’ils avaient eu un enfant autiste ». 

L’autisme qu’en sait-on exactement ?
Elsa : « Ils seront toujours autistes. Les autistes reçoivent les informations d’une manière différente ou particulière, mais il peut paraitre normal et s’adapter mais il restera autiste ». 

Est-ce que c’est héréditaire ?
Nadia : « Les origines de l’autisme ne sont pas encore bien identifiées : c’est une maladie multifactorielles : ils y auraient des gènes responsables mais également des bactéries dues aux pesticides  par exemples…».

Lien entre les enfants hyperactifs et autistes ?
Elsa : « C’est une autre pathologie, c’est un trouble de l’attention mais il n’y a pas de trouble dans les relations sociales. Dès fois les autistes paraissent hyperactifs mais si on leur propose des activités adaptées, tout rentre dans l’ordre».
Marielle : « Dans notre école, il y avait un enfant autiste, et les autres enfants en avaient peur. Au début, on a essayé d’être amis avec lui, mais on a abandonné parce qu’il ne nous parlait pas, il nous tapait… ».
Elsa : «  Pour un enfant autiste, il faut comprendre son mode de communication. Il faut partager un jeu avec lui, juste avec des mots, ce n’est pas possible. Pour eux les mots, c’est du bruit. Pour lui cracher, taper, c’est un moyen de rentrer à communication de faire réagir, mais pas de faire mal ».
« Ils ont des problèmes avec la généralisation, c'est-à-dire qu’ils peuvent être bien avec une personne et pas avec une autre car la généralisation ne s’est pas faite. C’est comme si nous nous étions dans une tribu  aborigène, que nous avions faim et personne ne nous comprenait, au bout d’un moment,  on perdrait notre calme. Les autistes sont dans un monde qu’ils ne comprennent pas.  C’est pour ça qu’on a créé des classeurs d’images. Pour les aider on leur fait  un emploi du temps avec des images.
« On appelle ce classeur, le classeur de communication : avec des images de la vie quotidienne, ils l’ont toujours avec eux en bandoulière. Le classeur, c’est comme la voix, ils doivent toujours l’avoir, c’est comme la cane blanche pour les aveugles. Il y a des personnes âgées autistes  qui apprennent  avec le classeur ».

Des formations pour les parents ?
Nadia : « Il y a une formation pour les parents, mais c’est l’information autour de ces formations qui fait défaut. Ces formations coutent cher, mais il y a des aides. Ces formations sont importantes, car les premiers éducateurs des enfants autistes, c’est les parents ».