dimanche 22 mai 2016

Visions de Kim Harrington, édition du Seuil



J'ai lu le livre Visions de Kim Harrington, édition du Seuil. C'est l'histoire de Claire Fern, une jeune fille qui est extralucide. Chaque membre de sa famille possède un don un peu particulier. Et elle va se retrouver mêlée à une affaire de meurtre.


Dans ce livre, j'ai bien aimé l'histoire de la jeune fille, ce qu’elle pense et ce qu'elle ressent est très bien décrit. On s'immisce très facilement dans l'histoire, on vit vraiment avec le personnage. Tout est bien détaillé, que ce soit les personnages ou les lieux. La fin est assez surprenante, je ne pensais pas du tout que ça allait finir de cette façon, mais c'est tout de même une fin agréable et heureuse.
Sinon, je n'ai pas vraiment de critique à faire, ce recommande ce livre qui est très prenant.
Laurène C.

La messagère de l’au-delà de Mary Hooper

La messagère de l’au-delà de Mary Hooper est un livre dérangeant, passionnant et très spécial dans la sphère littéraire. Voguant entre roman historique, scientifique et surnaturel voici une critique de ce livre assez étrange…
Bizarre, surprenant,  singulier, on ne trouvera pas assez de mots pour décrire le roman de Mary Hooper.
L’histoire se déroule en Angleterre,  fin 1650, une jeune femme, Anne Green, est condamnée à mort pour cause d’infanticide. Son corps est livré à l’université de science d’Oxford, faute d’argent pour payer son enterrement. Le jour de la dissection, les étudiants et leurs professeurs de médecine, remarquent des signes de vie chez la jeune fille, pendue depuis plusieurs heures. Le doute va alors s’infiltrer dans l’esprit de chacun…
Des mots au suspense
L’auteur nous fait partager le point de vue de plusieurs personnes, tout d’abord celui d’Anne Green qui se retrouve dans le noir complet incapable de bouger mais toujours consciente. Elle décide de se remémorer sa vie et plus particulièrement les évènements qui ont causé sa pendaison. Ce point de vue est en alternance avec celui d’un étudiant en médecine bègue, Robert, qui après avoir vu le cadavre d’Anne Green se rappelle de celui de sa mère.
Le suspense est mené par l’auteur autant dans la partie d’Anne Green, qui nous explique l’enchainement terrible des évènements, que dans la partie de Robert où on voit Anne voguer entre la vie et la mort. Le point de vue d’Anne Green nous permet d’éclairer les zones d’ombres de celui de Robert, et il nous permet aussi de s’attacher beaucoup plus au personnage en l’accompagnant dans sa vie, et certaines de ses décisions.
L’auteur aborde la problématique de la société hiérarchisée du  XVIIIème siècle, à travers le personnage d’Anne Green, qui est très agréablement travaillé. Mary Hooper nous offre une nouvelle vision assez atypique de cette époque.
Un avis partagé
Les trois quart du livre sont restés dans la même délicieuse ambiance un peu sombre, pleine de suspense, mystérieuse. Mais j’ai été un peu déçue par la fin du livre, j’ai trouvé que le sort des personnages après cette aventure n’a pas été si développé que ça. Après il faut savoir que l’histoire est inspirée de faits réels, les dialogues et la construction des personnages sont inventés mais les faits se sont réellement passés (ce qui donne une dimension encore plus impressionnante à l’histoire). Peut-être que l’auteur par manque d’information sur le sort des différentes personnes après l’aventure n’a pas jugé bon de développer sur un sujet qu’elle ne connaissait pas.
Mis à part quelques réserves sur la fin du livre, «La Messagère de l’au-delà » est tout à fait réussi. L’auteur a du faire beaucoup de recherches pour la dimension historique et réelle du livre. C’est un livre à conseiller à tous ceux qui aime les mystères et les interrogations.
Justine G.

« Chante, Luna » de Paule du Bouchet aux éditions Gallimard.

Biographie
Paule du Bouchet est romancière et écrit aussi des albums destinés à la jeunesse. Elle a, par exemple, écrit le livre nommé : « le journal d’Adèle », « Comme un ours en cage » ou « à la vie à la mort ».
Avant d’écrire,  Paule du Bouchet a été professeur de philosophie. Puis elle s’est lancée dans l’édition et a été embauchée par Galimard en 1974. Elle y a créé le département musique. Elle est non seulement passionnée d’écriture mais aussi de musique.

Le livre
Ce livre n’est pas autobiographique, comme on pourrait le croire. En effet, Paule du Bouchet écrit certes à la première personne comme dans une autobiographie mais elle est née en 1951 en France ; alors que dans son livre, elle relate l’histoire d’une petite fille Polonaise et sa famille, vivant à Varsovie, sous l’occupation entre 1940 et 1945.

Histoire et description
Ce livre est découpé en quelques chapitres.
Le premier chapitre est consacré à la  situation initiale. On y découvre la vie de Luna, 14 ans, qui vit avec sa famille dans le quartier juif de Varsovie. Elle a une vie paisible. On y découvre aussi sa passion pour la musique et plus particulièrement, pour le chant. Paule du Bouchet, explique aussi que Luna, son personnage, sera sauvée par sa passion, la musique.
En 1939, les troupes allemandes ont envahi la Pologne et les ennuis commencent. Le ghetto de Varsovie se monte peu à peu. Les conditions se dégradent avec l’arrivée de Juifs des alentours de  la capitale polonaise.
Durant tout le livre, on découvre les conditions de vie terribles des Juifs. Entre peurs, morts, ou encore rafles, les Juifs doivent s’organiser.
Plus tard dans le livre, on découvre pourquoi Luna a été sauvée par sa voix d’ange.

Critique
Dans l’ensemble, ce livre m’a beaucoup plu.
La première raison est que j’aime  cette période de l’Histoire qu’est la seconde guerre mondiale.
De plus, il montre les mauvais traitements qu’ont subis les Juifs sous l’occupation et durant la Shoa.
Il représente très bien les persécutions et la réalité. L’insurrection reflétée dans le livre s’est réellement déroulée tout comme les répressions allemandes ou encore les déportations.
Je trouve que ce livre intègre à la perfection la deuxième passion de l’auteure, car ce livre raconte la vie d’une petite fille et de sa famille sous l’occupation et qu’elle a pour passe-temps la musique.
Le mode d’écriture autobiographique de l’écriture m’a plu.
De plus, j’ai trouvé ce livre assez émouvant car on voit l’histoire vue par une fille de mon âge.
Mais, ce livre n’a pas que des points positifs. En effet, tout le premier chapitre est très ennuyeux même s’il est primordial. Ce n’est principalement que de la description parsemée de quelques actions qui font progresser l’histoire. Ce long passage représente la période de paix, donc tout ce qui se passe est assez routinier.
L’autre chose qui m’a un peu déplu, c’est le fait que dans le reste du livre, les évènements s’enchainent rapidement et j’ai l’impression que tout se mélange. Par conséquent, quand j’ai eu terminé le livre, certains faits ont disparu de ma mémoire. Seuls restent les faits principaux et le fil conducteur.
J’ai quand même réussi à comprendre le livre même si l’auteure fait de nombreux allers-retours entre le présent et le passé.
Maxence L.