mardi 27 janvier 2009

Bilan du café philo sur l'uniforme...

Le titre du débat vient de l’actualité puisque Darcos a introduit l’idée de l’uniforme au collège. L’uniforme n’est pas forcément l’uniforme des années 50 (la blouse rose pour les filles et la blouse bleue pour les garçons). Il s’agirait de faire porter par tout le monde la même chose.
Pour Léa « ça peut être bien pour certaines personnes, celles qui n’ont pas trop d’argent qui sont marquées par des vêtements moins « bien » » .Vinciane répond « Oui mais les uniformes seraient sûrement à la charge des familles, certains élèves auraient peut-être un uniforme moins beau, de moins bonne qualité»
Laura : « n’empêche que ça éviterait les discriminations entre ceux qui ont des marques et les autres ». Maxence insiste « les élèves qui ont les vêtements les plus chics sont plus riches »
Vinciane remarque quant à elle que « beaucoup d’élèves n’aiment pas quand on a le même pull qu’eux…alors l’uniforme »

Pour Léa T. « Si l’uniforme oblige les filles à mettre des jupes, c’est sexiste »mais Eléonore pense que si « l’uniforme n’est pas trop moche, pourquoi pas ? » Marion rappelle que « nos vêtements reflètent aussi une partie de notre personnalité »

Mais où va s’arrêter l’uniformité ? À la coupe, au chaussures, au sac ?

Pour le prof d’Histoire, si Darcos pense que l’uniforme calme les élèves, il est démagogique, il cherche plutôt à caresser certains électeurs dans le sens du poil. L’uniforme donnerait l’illusion du calme, une image d’ordre dans les collèges. Et il rappelle habilement que les pays qui utilisent le plus l’uniforme dans leur collège ne sont pas les pays les plus démocratiques.
Mme Lenhard (la meilleure documentaliste du collège) souligne que si l’uniforme gomme en apparence les différences sociales entre les élèves, elles restent bien réelles pour les élèves et les familles et s’expriment autrement dans les conversations sur ses vacances ou quand un élève est invité chez un autre.
A Louis, le mot de la fin : « Vouloir nous mettre un uniforme c’est une atteinte à notre liberté individuelle » et d’ailleurs « Même si les gens à l’extérieur trouve ça joli de voir des collégiens en uniforme, pour nous ce n’est pas rigolo »

dimanche 25 janvier 2009

Tirez pas sur La Hulotte


La Hulotte est de retour. Après deux ans d'absence... Voilà notre petite revue animalière qui vient nous aider à ouvrir l'oeil sur ces espèes qui nous entourent et à qui elle prête la parole. Elle revient avec un numéro sur un vautour, le griffon, un grand fainéant, mais un éboueur nécessaire et un oiseau qui tient à sa tenue... Bonne lecture.

vendredi 23 janvier 2009

Le droit à l'image en débat vendredi 30 au café philo


Sélection de quelques nouveaux livres...

Une fantaisie du docteur Ox : Un livre de Jules Verne ( vous connaisez ? 20 millieux sous les mers, le tour du monde en 80 jours)... Bref voici une histoire tès drôle d'un savant un peu fou... En quelques mots : Il ne se passe jamais rien à Quiquendone, petit village des Flandres, jusqu'à l'arrivée d'un étrange savant, le docteur Ox. Celui-ci propose d'installer un éclairage révolutionnaire. Mais ce n'est qu'un prétexte pour tester un gaz qui a le pouvoir de modifier le caractère et le tempérament des habitants. Une sorte de folie s'empare alors de ce village, si calme d'ordinaire.

Too Much : Clara Frankofile, 11 ans, est une enfant très orgueilleuse et franchement tête à claques (horripilante !) Elevée dans le luxe, elle participe à la vie du restaurant de ses parents, le too much, en choisissant chaque jour les personnes qui seront rétrogradées du statut de VIP à celui de Personne Sans Importance, lesquelles n’auront alors plus le droit de fréquenter le too much. Autoritaire et capricieuse, plutôt méprisante envers autrui et indifférente aux remarques, elle se demande bien toutefois ce qu’a voulu dire le Docteur Piff quand elle l’a exclu : « Tu n’as pas remarqué quelque chose de très spécial et de très mystérieux qui se déroule juste sous ton nez ! » Elle va soudain se lier d’amitié avec une fillette de son âge cambrioleuse, et toutes deux vont résoudre un mystère étonnant.
Vacances crimminelles : Si vous aimez les histoires policières voici un bon roman avec énormément de rebondissemnts ... Même en vacances, impossible au commissaire Cremer de se reposer ! Accusé de meurtre, il manque tomber dans Le piège de Lacoste ourdi par un gendarme ripou.
Un papillon dans la peau : Un livre pour les plus grands...Ce roman est une longue lettre en forme de confession et de journal, écrite par Omar à Assia, la mère adoptive d’Alexandre, après la mystérieuse disparition de celui-ci. Alexandre est arrivé de nulle part en pleine année scolaire, fascinant ses camarades du lycée par ses connaissances littéraires et linguistiques. Il parle anglais, russe et italien. Il aime la poésie, particulièrement Rimbaud, bien sûr, sans faire la moindre allusion à la sexualité du poète. Omar fait tout pour devenir son ami, sans parvenir à percer le mystère de l’origine d’Alexandre. Il découvre progressivement des bribes de l’histoire de son ami, sa naissance en Algérie, une mère slave dont il ne connaît rien, et surtout un père ultra-violent, mercenaire qui l’enlève brutalement à chacun de ses séjours en France, pour lui faire subir un entraînement paramilitaire violent.
Premiers pas d'une princesse : vous le demandiez, il est là :)

jeudi 22 janvier 2009

La médecine a-t-elle le droit à l’erreur ? Compte rendu du café philo...

Différentes affaires dans la presse mettent sur le devant de la scène les erreurs médicales : il y a l’affaire des hormones de croissance mais aussi, il n’y a pas si longtemps, le problème de l’infirmière qui s’est trompé en administrant du chlorure de magnésium à un enfant de trois ans et qui a provoqué involontairement sa mort.
Eléonore « Pour moi, l’affaire des hormones de croissance, c’est un empoisonnement » Effectivement, Mme Marolleau rappelle que les carences en hormone de croissance chez les enfants étaient compensées par l'injection d'hormones extraites d'hypophyses humaines prélevées sur des cadavres. Et certains enfants sont décédés des suites de la maladie de Creutzfeldt Jakob.

Les médecins sont-ils responsables de ces morts ?
Maxence : « Non, ce sont les gens qui ont fabriqué le médicament. »
Marion : « Normalement, les médecins doivent savoir ce qu’ils injectent, ils ont fait des études »
Laura : « Oui et non, ils ont fait des études mais ils ne peuvent pas savoir pour tout le temps, il y a toujours de nouveaux médicaments »
Maxence « La science ne sait pas tout »
Mylène « S’ils ne savent pas, ils ne font pas les médicaments, les patients ne sont pas des cobayes »
Marion « Alors, ça veut dire que les médecins ne sont pas fiables ? »

Est-ce qu’un médecin a le droit à l’erreur ?
Mylène : « Un médecin peut se tromper mais c’est très grave parce qu’il touche à la vie »
Clémence : « Il a le droit à l’erreur si ce n’est pas trop grave »
Marion : « C’est dur d’imaginer pour nous que les médecins peuvent se tromper, comme c’est dur d’imaginer que nos proches peuvent mourir »

Pourquoi les médecins ont continué de donner dans hormones alors qu’on savait que s’était danger ? »
Eléonore : « C’est un problème d’argent, ils voulaient écouler leurs stocks »

Et le débat tourne autour des mêmes idées. On voit bien que beaucoup ont la tentation de mettre leur confiance dans la médecine. C’est si réconfortant de penser que quelqu’un, quelque part, a le pouvoir de tout résoudre, de soigner, d’éviter la mort. Pourtant, ici ou là, on met en cause le lien entre la médecine et l’argent. On tente même une remarque pour dire que la science ne peut tout maîtriser, qu’il faut savoir l’accepter. On avance aussi qu’il faut savoir pardonner à l’erreur médicale parce que menacer systématiquement les médecins de poursuites, c’est leur faire peur et les empêcher de prendre des décisions… Encore un débat pas facile.

En débat au café philo vendredi 24 janvier : l'idée de l'uniforme revient...

dimanche 11 janvier 2009

Compte rendu du café philo sur le Keffieh




Réflexion au café philo...

A la manifestation pour la paix le keffieh était porté comme un symbole...

Bilan du café philo
Quel rapport y-a-t-il entre un foulard à la mode et une femme désespérée ? L a quasi majorité des élèves interrogés porteur du keffieh ne savent pas la signification de ce foulard, s’il en a encore une… Chloé « J’en ai un parce que c’est à la mode, c’est grand, ça tient chaud » Pour beaucoup une petite explication s’impose.
Ce foulard est un keffieh. Au départ, un keffieh n'était porté que par les hommes et il s'agissait d'une coiffe traditionnelle utilisée par les paysans et les Bédouins pour se protéger du soleil et du sable. Plus tard, il est devenu le symbole des Palestiniens. Dès 1936, avec le soulèvement contre l’occupation anglaise. Dès lors, les résistants et autres révolutionnaires le portaient. Or, cela les rendait repérables dans les villes, et alors que les arrestations se multipliaient, tous les Palestiniens se mirent à le porter pour éviter de faire repérer les résistants. Dans les années 60, il fut popularisé par Yasser Arafat, le chef mythique des Palestiniens. Depuis des années, les jeunes européens l'ont adoptée en signe de solidarité avec les Palestiniens, ou alors pour marquer un engagement politique plus large. Le keffieh est ainsi devenu l'outil indispensable du manifestant altermondialiste souhaitant garder l'anonymat et se protéger des gaz lacrymogènes.
Pourquoi ce foulard symbole de résistance a-t-il été récupéré par les créateurs de mode ?
Vinciane « C’est plus facile de reprendre ce qui existe déjà plutôt que de créer quelque chose de nouveau »
Chloé « en lançant cette mode on a détourné sa signification politique pour en faire un simple produit de consommation fabriqué par milliers en Asie »
En fait, on a conclu sur cette question que les créateurs ont voulu donner une couleur rebelle à leur collection pour vendre leurs créations à des gens plein de fric qui ne sont pas rebelles, mais qui on envie de paraitre rebelle. La mode récupère souvent des symboles qui viennent de la rue. Par exemple la récupération commerciale de l’image du Che. Il y a aussi la récupération de la mode punk ou grunge par les créateurs.





mardi 6 janvier 2009

Descartes sous la neige.. scricht scricht





Pour les peureux restés sous la couette, quelques clichés du collège en blanc...