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mercredi 30 novembre 2011
lundi 28 novembre 2011
A lire dans l'âge de Faire n°59 la " fabriquer des peintures végétales"
Si tu aimes l'art, les travaux manuels et les balades dans la nature : il ne faut par rater l'article paru page 20 dans le journal l'âge de faire n°59 : " fabriquer des peintures végétales" : on obtient des peintures à partir de nombreuses plantes : il suffit de presser les végétaux (baies de troène, épinards, betteraves...) et parfois de les faire cuire. Non toxiques, ces peintures peuvent être fabriquées avec tes petits frères et sœurs.
dimanche 27 novembre 2011
Compte rendu du débat sur l'autorité des professeurs
Le sujet est proposé par les
élèves en classe journalisme après le fait divers sur une professeure en
souffrance qui s’était immolée devant les élèves à la récréation : ils avaient
envie de parler de ces profs en difficulté.
Un cours qui se passe
mal niveau de la discipline, c’est quoi ?
Garçon, 6ème : « C’est quand il y a des
perturbateurs qui empêchent le prof de faire son cours ».
Elisa : « C’est quand le prof n’a pas d’autorité
et laisse faire les élèves ».
Garçon, 6ème : « Parfois, il y a des
conflits entre élèves qui ne s’entendent pas dans la classe ».
Thomas : « Parfois, les perturbations peuvent
venir de l’extérieur, quand des élèves toquent à la porte ».
Lucas : « Il y a aussi, des élèves qui peuvent
entrainer les autres, en les faisant rire etc».
Au niveau du
prof ?
Ruben : « C’est un prof qui ne réagit pas, qui ne
donne pas de punition ».
Eva : « C’est les profs qui ne savent pas se faire
écouter et qui continuent quand même leurs cours ».
Karen : « C’est un prof qui ne donne pas de
limites claires à ses élèves. Il donne trop de droit à ses élèves ».
Comment un prof peut
faire pour imposer son autorité ?
Garçon, 6ème : « Il peut marquer le nom
des punis au tableau et donner des heures de colles ».
Emeric : « Il faut qu’il soit clair dès le début
de l’année, il ne doit pas accepter certaines choses des élèves ».
Garçon, 6ème : « Il doit savoir élever
la voix ».
Lucas : « C’est dès le début de l’année que ça se
passe, il doit être très ferme au début. Il doit s’imposer aux élèves».
Karen : « Il doit savoir montrer sa colère, son
irritation dès qu’il sent que les élèves lui échappent ».
Garçon, 3ème : « Il y a des profs qui
ne donnent jamais d’heures de colle et ça se passe bien dans leur classe.
Ils n’en ont pas besoin ».
Xavier : « Il
faut que les profs instaurent une relation de confiance avec leur élèves. Une
sorte d’intérêt commun entre le prof qui est
meilleur si le cours se passe
bien, et les élèves qui ont besoin de
lui pour avancer ».
Elisa : « C’est du donnant, donnant, quand les élèves
sont attentifs et participent le prof à plus envie de faire cours avec les
élèves et on s’ennuie moins ».
C’est quoi avoir de
l’autorité ?
Garçon 5ème : « C’est un prof qui sait
se faire comprendre et qui fait des cours de qualité ».
Charlyne : « Il y a aussi l’apparence qui
compte : s’il n’a pas l’air joyeux ».
L’autorité ça
s’apprend ou c’est en nous ?
Lucas : « L’autorité, c’est naturel ».
Garçon 5ème : « C’est vrai, il y a des
personnes plus douées que d’autres dans ce domaine ».
Karen : « Il y a des profs qui aiment trop les
enfants, ils sont trop doux ».
Charlyne : « On détecte vite un prof qui n’a pas
d’autorité, on en profite ».
Est-ce que c’est
naturel que dès qu’un élève n’est pas surveillé, il en profite ?
Lucas : « Par exemple, avec les profs stagiaires,
ils sont facilement déstabilisés, alors on profite ».
Lucas R. : « Au contraire, comme ils débutent on devrait
les aider à se faire respecter pas les enfoncer, sinon, à peine commencer, ils
vont se mettre à détester les élèves.
Mais il faudrait que tous les élèves le veuillent ».
Que pense le prof
quand ça se passe mal ?
Karen « : « Il pense qu’il ne sait pas faire,
qu’il n’est pas fait pour ce métier ».
Garçon 5ème : « Il pense que c’est
de la faute des élèves ».
Marielle : « Il s’en fiche un peu, il pense que
les élèves s’en sortiront pas plus tard ».
Garçon 5ème : « Les profs qui
n’ont pas d’autorité, ça vient d’eux et ça vient des élèves ».
Fille 6ème : « Ils se disent que ça
sera mieux l’année prochaine ».
Garçon 4ème : « Les profs, il s n’ont
pas le droit de se dire ça, les profs, leur but c’est d’aider tous les élèves, ils sont
responsables de nous, ils ne doivent pas renoncer à l’autorité ».
Elisa : « C’est un peu un cercle vicieux :
quand un prof n’a pas d’autorité, il a moins confiance en lui, et comme il n’a
moins confiance en lui, il a encore moins d’autorité ».
Que penser des
punitions ?
Yannick : « Les punitions, ça dépend des élèves,
pour que ça marche, il faut que l’élève ait peur ».
Lucas : « ça peut jouer, si ensuite on se fait
engueuler par nos parents. Elle doit
être ressentie comme une chose grave».
Garçon 5ème : « La punition ce n’est
pas la bonne méthode pour les élèves qui s’en fichent ».
Garçon 6ème : « Si le prof ne
donne jamais de punition il n’aura pas d’autorité, s’il en met trop, ses
punitions ne seront plus prises au sérieux ».
Charlyne : « Si un prof met une heure de colle à un élève, l’élève le déteste
encore plus et ça ne risque pas de s’arranger entre eux. La punition, quand
elle n’est pas acceptée peut envenimer les choses ».
Xavier : « Quand un prof a de l’autorité il n’a
pas besoin de donner des punitions. »
Garçon 5ème : « Une punition, ça sert à
nous faire reconnaitre qu’on a fait une faute. Elle est utile que si elle nous
oblige à respecter le règlement ».
Charlyne : « Les profs ils n’aiment pas donner des
punitions parce que ça leur fait du travail en plus ».
Garçon 6ème : « Parfois, il faut changer les
règles, par exemple l’interdiction des portables ça ne sert à rien. Si il y a
trop de règles qui ne sert à rien, ça crée des conflits ».
Jacques : « Mérieux, penseur en éducation
dit : « l’autorité ce n’est pas avoir la paix pour un prof. L’autorité ça doit permettre aux élèves
de vivre en paix ».
Elisa : « Il y a des prof, pour qui un bon p’tit
coup de gueulante suffit ».
Pour restaurer
l’autorité des profs on parle des certaines mesures, qu’en pensez-vous ?
L’uniforme :
« Ça restreint notre liberté d’expression, notre
liberté individuelle, car par nos vêtements, on dit quelque chose de nous ».
« Grâce à l’uniforme on peut éviter des moqueries sur
nos vêtements, ça peut éviter des conflits ».
« Ça pourrait éviter la vulgarité ».
« Mais on pourrait quand même montrer notre
caleçon ».
« Dans un uniforme on pourrait se sentir mal dans notre
peau ».
Rester debout :
« C’est une marque de respect »
« C’est bien de se mettre debout parce qu’on n’est pas
obligé de dire bonjour au prof et c’est plus pratique pour sortir ses
affaires ».
« On n’est pas des animaux : assis, debout,
assis… c’est du dressage ».
Obliger le
vousoiement des profs et des élèves
« Quand un prof
vouvoie un élève, on l’impression qu’il parle à toute la classe »
« C’est une marque de respect »
« Ça peut marquer une certaines égalité, mais on
pourrait aussi tous se tutoyer ».
« C’est une marque de respect entre élèves et adultes.
Mais un prof qui me vouvoie ce n’est pas pour ça qu’il me respecte plus qu’un
prof qui me tutoie ».
« Quand un prof nous vouvoie, on ne se sent pas à
l’aise. Le tu c’est plus chaleureux. Le vous c’est un peu artificiel ».
« Ça fait un peu coincé, ça fait j’ai peur des élèves
en mettant de la distance ».
« Le vous c’est pour les personnes qui ne sont pas
proches »
« Le vous envers le prof c’est une marque de
respect »
« On est habitué comme ça, parce qu’en primaire on peut
tutoyer sa maitresse et ça se passe bien ».
mardi 22 novembre 2011
vendredi 18 novembre 2011
Compte rendu café philo sur le cannabis
Cannabis : légaliser ou changer la législation, c’est
une des questions à laquelle les
candidats des présidentielles vont devoir se prononcer. C’est aussi une
question, proposée par des élèves de la classe journalisme.
C’est quoi le cannabis ?
C’est une la tête d’une
plante, séchée qui contient des doses plus ou moins forte de THC, une substance
psychotrope.
Quels pourraient être les arguments pour la légalisation du
cannabis ?
David : « pour boucher le trou de la sécurité
sociale, comme pour le tabac et l’alcool, si c’est fortement taxé on récupère
plein d’argent pour remplir les caisses de l’Etat ».
Qu’est qu’une drogue pourquoi ça peut être interdit ?
François : « Une drogue, c’est quelques qui nous
détruit, qui nous entraine dans la dépendance, on ne peut plus s’en
passer ».
Antoine : « Une drogue c’est tout ce qui rend
dépendant ; la drogue ça peut être du café, de l’alcool du tabac, du
chocolat, les jeux, les drogues dures… »
Laurent : « Une drogue c’est un produit, non
nécessaire au corps et qui produit de la dépendance ».
Pourquoi l’alcool est légal et pas le cannabis ?
Thomas : « il ne faut pas légaliser les drogues
parce que ce sont des produits dangereux »
Xavier : « mais si on légalise, on contrôle la
qualité du produit, donc c’est moins nocif pour les consommateurs ».
Antoine : « C’est plus naturel que le tabac, le
cannabis, il n’y a pas de goudron ou des produits chimiques, donc il faudrait
le légaliser, mais en interdisant la consommation au moins de 18 ans et vendre
que des petite doses et faire de la prévention ».
Maxime : « Avec la vente des cigarettes, il y a
des messages et des images, ça donne envie parfois d’arrêter".
Jacques : « Je ne suis pas d’accord, car ce qui
c’est passé pour les cigarettes a prouvé
que la prévention, l’augmentation des
prix, les campagnes d’information, les
images chocs n’ont pas fait baisser la consommation des cigarettes, surtout
chez les jeunes ».
Que pensez-vous de l’alcool en vente libre ?
François : «C’est une tradition, en France, on
ne pourra jamais l’interdire »
Séverine : « La France est également un gros
producteur d’alcool, ça génère de l’emploi, de l’argent…etc.… »
Laurent : « La prohibition dans les années 20, aux
Etats-Unis a prouvé son inefficacité. L’alcool était encore plus dangereux car
fait dans des conditions artisanales avec des alcools très forts ».
Drogue et argent
François : « Les ados s'ils en veulent, ils en
trouvent et pour les problèmes d’argent, s’ils n’ont pas d’argent, ils peuvent
toujours en vendre un peu pour pouvoir d’acheter du cannabis pour ta consommation
personnelle ».
Si tu étais parent, laisserais-tu tes enfants fumer du
cannabis ?
Antoine : « Je crois, que ça me rassurerait de
savoir que mes enfants fument du cannabis légalement et l’achètent dans des
boutiques, plutôt qu’à des trafiquants ».
La motivation de fumer ?
François : "C’est pour être bien en soirée, pour draguer
plus facilement ».
Antoine : "C’est pour être dans un autre état, par
comme d’habitude ".
Un sixième : "ça ne sert à rien, et en plus c’est
mauvais pour toi ».
Valentin : « On peut avoir l’impression d’entendre
mieux la musique ».
Antoine : « ça permettrait à des pays plus pauvres
de se développer en exportant du cannabis ».
Qu’est ce qui pousse à l’usage de drogue ?
François : « il y a des effets thérapeutiques au
cannabis »
Jacques : "Au nom de la liberté, on revendique la légalisation du
cannabis, alors que ça ne rend pas libre, puis qu’on est dépendant. La vraie
liberté n’est-elle pas de n’être dépendant d’aucune substance ?"
Antoine : « On recherche un refuge, ce n’est pas
l’idéal ».
Garçon 6e : « C’est pour fuir la
réalité »
Jacques : « Pour les indiens, l’alcool a été un
des moyens pour les assujettir ».
Différence entre légalisation : (arrêt de poursuite pour les
consommateurs) et dépénalisation (organisation d’un marché).
François : « Dépénalisation sans légalisation
c’est idiot et hypocrite : parce qu’on aux gens vous avez le droit de
consommer mais pas d’acheter ».
Pourquoi c’est si séduisant pour les jeunes ?
François : « C’est pour se taper des délires, être
joyeux, danser".
Valentin : « c’est aussi lié à la musique qu’on
écoute, c’est pour faire comme son idole ».
Mais est ce que ça fait grandir ?
mardi 15 novembre 2011
mardi 1 novembre 2011
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