Joséphine de Lavalette : Un roman historique qui va vous faire voyager jusqu’en à l’époque de l’exil de Napoléon. Le père de Joséphine de Lavalette, notre héroïne, ministre des Postes pour Napoléon, est renvoyé et enlevé car le nouveau pouvoir se méfie de lui. Joséphine et sa mère sont résolues à tout tenter pour le sauver.
Envie de lire une histoire d'amour sous forme de lettre entre deux adolescents de Harlem ? Il faut lire « En cage » : Antonio vient d'être incarcéré pour le meurtre de son père. Sa petite amie Natasha lui répond en lui jurant son amour sans faille et sa confiance.
Différence entre l’amour et l’amitié : Apolline : « L’amitié, c’est un sentiment moins fort que l’amour, c’est sous l’amour ». Anaëlle : « L’amitié c’est de la camaraderie, de la complicité ». Léa : « Le problème pour les filles, c’est que , si elles cherchent des amis de leur âge, les garçons ne sont pas toujours matures ; la plupart des garçons de 5ème rigolent pour des histoires de « pipi-caca ». Laetitia : « ça dépend de l’âge, quand on est en 3ème, ça nous travaille plus, on va se poser plus de question sur l’amitié avec un garçon ». Anaëlle : « En grandissant, c’est plus difficile, les amitiés mixtes, il peut y avoir de la gêne, une suspicion ; il y a des gestes et des paroles qui peuvent faire penser à autre chose qu’à de l’amitié ».
Qu’est qu’on attend d’un ami ? Et qu’est qu’on attend d’un amoureux ? Apolline : « D’un amoureux on attend qu’il vienne nous embrasser ». Laetitia : « On attend la même la même chose des 2 côtés, qu’on nous écoute, qu’on nous comprenne ». Anaëlle : « Les attentes sont les mêmes, les sentiments sont différents, les sensations sont différentes, quand on est amoureux, on est plus bouleversé ». Ingrid : « L’amitié, c’est un choix plus avec les neurones, l’amour c’est un choix plutôt avec nos hormones. L’amitié on se choisit avec notre intelligence, on est plus guidé par la raison, que dans l’amour ». Anaëlle : « L’amitié ça passe plus par la communication. L’amitié c’est des paroles, alors qu’on peut s’aimer sans parole ». Jacques : « Dans la langue française le verbe aimer est le même pour dire aimer un ami, et aimer un amant ». Apolline : « Dans l’amour, il nous faut sans cesse des preuves d’amour pour nous rassurer ».
Peut-il avoir des ruptures en amitié ? Léa : « Dans l’amitié, on a besoin de partager des choses, de se voir souvent, car sinon l’amitié s’effiloche ». Anaëlle : « En grandissant, on peut s’éloigner d’un ami, car on ne partage plus les mêmes goûts, on n’a plus les mêmes délires. A l’adolescence, on change souvent de goûts ». Apolline : « Mais parfois pour que l’amitié dure, il faut des moments de séparation, sinon, il y a de la lassitude ». Jacques : « On se cherche des amis dans un groupe, que ce soit des filles ou des garçons ».
Jalousie et amitié : Ingrid : « Si notre ami est un couple, il peut y avoir de la jalousie, de notre part car il a moins de temps pour nous et de la part de sa copine qui peut voir d’un mauvais œil notre relation ». Anaëlle : « On peut ressentir de la jalousie même avec une amie, c’est un manque de confiance en soi ». Laetitia : « Quand on est jaloux, c’est qu’on a peur de perdre notre ami ». Ingrid : « Dans l’amour et dans l’amitié on a l’impression que l’autre nous appartient ». Apolline : « La jalousie nous donne envie de changer ». Ingrid : « Dans la jalousie, on ne voit que ce qu’on n’a pas nous et on voit que les belles choses de la personne qu’on jalouse. Mais il faut regarder sous tous les angles, l’autre aussi a des défauts, elle n’est pas si parfaite qu’on croit. C’est pour ça qu’il ne faut pas être envieux ».
La Conquête en amour et amitié : Léa : « Les amis, on se rapproche petit à petit, on laisse un peu faire le hasard : comme par exemple quand on est dans la même classe que quelqu’un ». Apolline : « Dans l’amour on a plus envie de conquérir, c’est parfois un défi ». Ingrid : « Si l’on veut trouver des amis, on va se mettre dans un groupe et on va essayer de se faire accepter. Alors qu’en amour, on ne peut pas changer l’attirance, si on ne plaît pas, on ne plaît pas ». Anaëlle : « L’amitié on se sent entouré, en amour on se réalise ».
L’amitié pour la vie ? Apolline : « C’est rare que ça dure toute la vie ». Léa : « En grandissant, en changeant de classe, de collège, on change d’ami » Ingrid : « Il faut plusieurs expériences, si on côtoie toujours une seule personne on n’évolue pas, il faut toujours être ouvert ».
Eric Besson ministre de l’immigration lance un grand débat sur l’identité nationale, malgréles relents nauséabonds et électoralistes qui peuvent accompagner cette réflexion. Les élèves du café philo ont essayé de répondre à la question : « Qu’est ce que ça veut dire d’être français ? »
Anaëlle : « Pour moi être français, ça n’a pas vraiment de sens, je ne comprends pas bien pourquoi répondre à cette question ».
Apolline : « C’est une question débile, car vivre en France, c’est être français ».
Maxence : « Etre français, c’est avoir la nationalité française ».
Alexandre : « Je n’ai pas besoin d’être français, américain ou chinois, je suis moi, je me sens plutôt appartenir à un groupe : celui des jeunes ».
Anaëlle : « Ce n’est pas logique de poser cette question ; poser cette question, c’est mettre des gens dans un groupe et en exclure d’autres».
Nourelhouda : « Pour moi, être français, c’est être née en France avec des parents français ».
Théodore : « On peut aussi avoir deux nationalités ».
Apolline : « Mon père se sent espagnol, mes grands-parents sont espagnols, ils sont venus en France pour fuir la guerre civile et devenir Français. Moi, je suis française mais j’aurais aimée être Espagnole ».
La langue, un critère ?
Nourelhouda : « La langue n’est pas critère d’identité pour moi, car il y a plein de gens qui parlent français … ».
Xavier : « La langue déborde les frontières comme au Québec, la Belgique ou dans des pays africains où on parle français».
Alexandre : « On doit bien savoir parler enfrançais pour pouvoir s’installer et s’intégrer, sinon c’est difficile pour trouver du travail et défendre ses droits ».
Jacques : « Ma grand-mère parlait occitan et peu le français,pourtant depuis des générations et des générations, sa famille était sur le même territoire en France. Çane fait pas si longtemps… ».
Laurent : « Que faire des gens qui maîtrisentmal la langue et pourtant sont français « de souche » ? ».
Pourquoi M. Besson pose-t-il cette question ?
Anaëlle : « Il cherche à diviser les gens, en créant des barrières, alors qu’on est tous des êtres humains ».
Apolline : « Pourquoi a-t-on besoin d’avoir une nationalité ? Je me sens citoyenne du monde ».
Alexandre : « Je suis un homme, tu es homme, pourquoi nous différencier ? »
Maxence : « Il faut connaître sa nationalité, pour avoir des avantages, comme la sécurité sociale »
Anaëlle : « Mais c’est injuste, ça veut dire qu’il faudrait être français pour avoir certains droits, et les autres, ça en fait des êtres inférieurs, à qui on ne doit pas la solidarité ! »
Le droit de vote ?
Laurent : « La nationalité donne aussi le droit de vote ».
Apolline : « Les citoyens qui vivent et travaillent en France devraient avoir le droit de vote car l’action des politiques les concerne directement ».
Anaëlle : « On devrait exercer son vote, là où on habite ».
Le pouvoir ?
Alexandre : « On est maître de nous-mêmes, on ne devrait pas avoir de président qui décide à notre place ».
Anaëlle : « On n’est pas assez civilisé, il n’y aurait plus de limites, les lois sont nécessaires ».
Laurent : « Le système actuel essaye de nous faire croire qu’on n’est plus capable de rien seul, qu’on a besoin d’être fliqué tout le temps, que c’est pour notre bien..»
Xavier : « Il faudrait un pouvoir, plus local, plus proche de nous ».
Alexandre : « il faudrait surtout que la loi soit juste pour tout le monde..."
La conclusion :
Laurent : « Parler d’identité nationale, ça me dérange car ça me rappelle les heures sombres du pétainisme. Le mot d’identité est gênant, car avec ce mot on veut faire ressortir les valeurs de la patrie. Dans quel but ? ».
Je rajouterais en conclusion un extrait de l’éditorial pour Libération de Michel Serres du jeudi 19 novembre : « Confondre l’identité et l’appartenance est une faute de logique réglée par les mathématiciens. Ou vous dites a est a, je suis-je, et voilà l’identité ; ou vous dites a appartient à telle collection, et voilà l’appartenance. Cette erreur expose à dire n’importe quoi. Mais elle se double d’un crime politique : le racisme. (…) Je suis-je, voilà tout ; je suis aussi la somme de mes appartenances que je ne connaitrai qu’à ma mort, car tout progrès consiste à entrer dans un nouveau groupe. »
Avec quelques jours d'avance le journal du club presse est sorti, c'est le 9ème numéro du Tâche 2 k'encre et le 2ème de l'année. Le contrat est rempli : 1 numéro tous les 15 jours ! Bonne lecture !
L'année dernière certains élèves de 6ème 4, ont participé à cette activité : ils devaient construire un court article à partir de la lecture d'un livre et donner envie de lire leur livre aux lecteurs du magazine "Je Bouquine"... Quelques mois plus tard, les textes et les photos sont publiés : quelle classe !