vendredi 3 mai 2013

Quelques notes sur le café philo sur le harcèlement



Comment définir le harcèlement ?
Thiphaine : « C’est quand on s’acharne sur quelqu’un, de manière répétée, ça peut être moral ou physique »
Axelle : « Je connais une fille, qui s’est fait harceler par mail et par téléphone ».
Jeanne : «Les blagues sur les blondes, c’est une sorte de harcèlement, quand on l’entend tous les jours. Pour ceux qui les font, c’est de l’humour mais pour nous, ça devient du harcèlement ».
Jeanne : « J’ai une amie un peu forte, elle ne vient presque plus au collège parce à chaque fois, elle doit affronter les blagues sur son poids ». 

On a pu déterminer plusieurs domaines de harcèlement au collège : la couleur des cheveux (les roux par exemple), la taille (trop gros, trop petit), la difficulté scolaire ou quelqu’un qui travaille très bien. 

Pourquoi on désigne une victime ?
Sarah : «On a tous des défauts, en appuyant sur les défauts  plus voyants d’autres personnes, on  oublie un peu ses propres défauts ».
Brian : « C’est une manière de se sentir supérieur, en écrasant les autres ».
Jeanne : « Quand on est soi-même harcelé, on peut harceler les autres pour se venger ».
Séverine : « On essaie de se socialiser, en faisant rire ses camarades aux  dépends d’un autre ».
Garçon 3ème : « souvent on ne réfléchit pas vraiment, on fait comme les autres ».
Fille : « Le harcelé peut développer un comportement antipathique, et sera encore plus rejeté par les autres ». 

Est- ce que les réseaux sociaux favorisent le harcèlement ?
Jacques : « Le harcèlement peut continuer même après l’école »…
Tiphaine : « Le nouveau phénomène  Ask, où l’on pose des questions sur les gens (…)». 

La notion de bouc émissaire ?
« La notion de bouc émissaire peut également se développer dans le champ de la vie politique dans les période de crises quand les gens souffrent, comme les juifs avec le nazisme par exemple, ou les musulmans avec le Front national ».
L’école est aussi peut-être un milieu violent, difficile à vivre,  où on a besoin de décharger ses frustrations sur les autres.
Séverine : « De plus quand on harcèle un personne en groupe, notre responsabilité est diluée, on se sent moins responsable des conséquences qui pourrait apparaitre de cet harcèlement ».

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