J’ai lu « Le
journal de Zlata » de Zlata Filipovic, publié à l’édition Pocket
jeunesse. Zlata Filipovic est née le 3 décembre 1980 à, Sarajevo en
Bosnie-Herzégovine. Enfant unique ses parents étaient ouvriers. Elle était
bonne élève. A l’époque, elle était âgée de onze ans elle tenait déjà un
journal intime mais quand la guerre de Sarajevo en 1991 éclate c’est à ce
moment là qu’elle confie et raconte l’horreur de la guerre et sa vie pendant la
guerre à son journal. Elle surnommera son journal Mimmy.
Le livre commence par le premier jour où elle écrit dans son
journal le lundi 2 septembre 1991 puis le jour suivant, elle écrit comment s’est
passée sa rentrée avec ses amies et les professeurs puis elle raconte sa
rentrée à l’école de musique le jeudi 19 septembre 1991 où elle a des cours de
piano et de solfège. Les cours de tennis ont repris aussi. Elle raconte la
vie d’une enfant normale, d’une enfant heureuse ; elle raconte ses journées à
l’école,ses vacances, les anniversaires de ses proches. Son père était officier
de réserve et devait partir tous les deux jours à Dubrovnik à partir du samedi
19 octobre. Le mercredi 23 octobre 1991 il y a la guerre à Dubrovnik mais ça ne
chamboule pas trop sa vie comme elle habite à Sarajevo et que là bas il n’y pas
la guerre. Le lundi 6 avril 1992, commence la guerre à Sarajevo. Zlata voit tout
ce qui se passe à la télé. Elle ne va plus à l’école ; aucune école à Sarajevo n’est
ouverte. Les jours qui suivent il y a des coupures d’électricité par moments, puis
c’est l’eau puis le gaz. Ca revient et ça repart à cause des bombardements. Ils
font des aller- retour de l’appartement à la cave mais leur cave est lugubre. Un
jour où il y eut des bombardements, les voisins les Bobar les invitent dans leur
cave. Celle-ci est mieux que celle de la famille de Zlata et pendant la guerre,
il se réunissent tous dans les caves. Parfois les tirs diminuent puis reprennent
de plus belle, ils entendent aussi les
obus tomber. L’automne, l’hiver, le printemps, l’été passent. Noël, le nouvel an
passent et c’est toujours la guerre. C’est de plus en plus difficile, il n’y a plus beaucoup de nourriture presque
pas d’électricité. L’assemblée qu’elle surnomme «ces chers bambins » ne
trouve toujours pas d’accord. Elle voit ses proches partir dans d’autres pays. Certains, restés à Sarajevo, sont blessés, d’autres meurent. Une de ses professeurs
lui demande un extrait de son journal et le donne à la télé. Il est alors
imprimé en de nombreux exemplaires et envoyé dans le monde entier. Des journalistes
de partout dans le monde viennent alors l’interviewer et elle passe à la télé à
la radio. Des photographes la prennent en photo. Tout a brulé dans la ville, la
poste, la maternité, la bibliothèque… Elle fait une présentation de son journal
devant des journalistes, des photographes et ses proches. Après qu’elle est
rentrée chez elle, les jours suivant, les bombardements reprennent. La guerre
s’arrête enfin le 14 décembre 1995.
Ce que j’en pense.
Le livre peut être intéressant car on peut voir la guerre et
ses horreurs à travers les yeux d’une fille de onze ans mais comme toute œuvre de
ce genre, ce n’est pas objectif car elle
ne voit pas tout ce qui se passe. Elle ne comprend pas tout et elle ne voit que
le côté bosniaque. Cependant ce livre peut quand même un peu aider à comprendre
ce qui s’est passé à Sarajevo au moment de la guerre, les horreurs qu’il y a eu des innocents qui sont morts.
Marina Savanovic
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