Ce livre raconte l'histoire de deux lycéens, Natasha et Antonio, vivant à Harlem, une ville pauvre aux État-unis. Ils sont ensemble, et semblent vivre une histoire d'amour passionnée. Seulement, Antonio tue son père et va finalement
en prison. Les deux jeunes se parlent par l'intermédiaire de lettres.
Le livre est composé de 5 grandes parties, qui s'étalent sur 251 pages.
Je pense qu'on peut considérer chaque lettre comme chapitre, puisque le
livre est divisé de cette manière. À chaque
lettre, il y a la date complète à laquelle elle a été écrite, ainsi que
le nom de celui qui l'a faite. On peut donc voir clairement l'évolution
du temps qui passe. Les lettres de Natasha sont en police normale, et
celles de Antonio sont en italiques.
J'ai
beaucoup aimé ce livre, son histoire, sa composition, et son
avancement. On suit bien les personnages au fil du livre, et voit toute
la passion de leur amour au travers de chacun de leurs mots. Je pense
que le fait de rentrer dans l'intimité de ces deux
personnages m'a intriguée d'avantage, et je voulais toujours en savoir
plus. De nature curieuse, j'avais envie de savoir tous les détails, et
effectivement, j'ai été servie. Dès la première lettre (une d'Antonio),
il y dévoile des détails des premières fois
où ils se sont touchés. De plus, j'ai trouvé ce livre très réaliste, de
par son vocabulaire. Les deux dernières ligne de la page 10, et la
première de la page 11, sont assez crues niveau vocabulaire : « Et tu te
rappelles aussi quand on a monté les grandes marches du campus de City College
tous les deux et que tu m'as laissé sucer tes tétons et te peloter
jusqu'à ce que tu mouilles ? ». L'auteure nous laisse rentrer dans
l'intimité la plus totale de leur vie et de leurs actes, et j'ai
beaucoup aimé ce fonctionnement.
J'aime
comment le livre est construit. Déjà, la différence est flagrante au
sein du bouquin : ce ne sont pas des chapitres à proprement dit. J'adore
quand ce n'est pas structuré de la même façon que les autres livres, et
En cage en est la preuve.
J'aime également l'avancement des personnages au fil du temps. Les deux
se font des promesses, comme de ne pas se quitter, de ne pas se lâcher
avant que Antonio sorte de prison. Ils se font mille et une promesses,
croyant qu'ils allaient forcément les tenir, grâce à l'amour que les deux se portaient. Mais quelques disputes éclatent, pour une raison ou une autre.
Je
trouve ce livre très représentatif des jeunes : on se promet pleins de
choses, on pense que plus tard ça s'arrangera, mais on se trompe royalement. Malheureusement, on ne le découvre qu'au moment venu. Je pense qu'une morale se cache là-dedans.
J'aime
la chute du livre également. On constate qu'au fil du temps, les deux
se détachent l'un de l'autre à cause des murs de la prison. Finalement, à
plus de la moitié du livre, ils se séparent, et Natasha fait sa vie de
son côté. Mais ils restent en contact, même s'ils parlent beaucoup moins
(on le voit aux dates des lettres qui s'espacent de plus en plus).
Par contre, la fin m'a un peu déçue. Je l'ai
trouvée assez plate, assez banale. On apprend que Natasha se trouve un
autre copain, se marie, et commence même un enfant avec lui. Elle le dit
dans une lettre à Antonio, où on apprend également que Antonio est
sorti de prison, et a fait une visite surprise
à Natasha. Mais elle l'a un peu mal pris, parce qu'elle a construit une
nouvelle vie, et que même si elle a fait tout ça, elle l'aime toujours.
Par contre, j'ai beaucoup aimé la toute dernière lettre du livre. C'en
est une de Antonio, et je l'ai trouvée
très touchante. Les dernières lignes sont des métaphores très jolies,
gracieuses, qui m'ont totalement séduite : « J'ai déchiré en mille
morceaux toutes les lettres que tu m'as envoyées, en si petits morceaux
que si quelqu'un en trouve un, il pourra à peine
lire les mots. Petit à petit, je laisse le vent les emporter au loin.
Ils volent, dansent, et prennent leur essor comme le papillon qu'on
avait vu ce jour-là. J'ouvre ta cage Natasha. Et je m'envole enfin. ».
L'auteure nous laisse quand même un peu en suspense
sur la dernière phrase. Est-ce qu'il s'envole, dans le sens où il va
refaire sa vie ? Est-ce qu'il pense à la mort ? Pour ma part, je ne
sais, et je trouve que laisser quelques doutes à la fin du livre, est une bonne chose. On y réfléchit d'avantage, et j'aime ça.
Pour résumer, à part la fin en elle-même qui m'a déçue, j'ai beaucoup aimé ce livre, et sa morale.
DORET Marie 3e3
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