J'ai choisi
ce roman car j'avais auparavant déjà lu deux livres de cet
auteur : « Un tueur à ma porte » et « La peur de ma vie ».L'auteur, Marie-Aude Murail est une écrivaine
française née en 1954 au Havre. Née dans une famille voulant transmettre le
savoir par l'écrit car son père était poète et sa mère était journaliste,
Marie-Aude Murail commencera à écrire à l'âge de 13 ans. Elle a commencé par
des études de lettres modernes à la Sorbonne. C'est un livre que j'ai
particulièrement aimé pour son suspense mais aussi pour sa capacité à donner
envie au lecteur de poursuivre sa lecture
( ce qui m'a d’ailleurs valu deux grosses cernes sous les yeux le
lendemain matin ).C'est un important ouvrage de plus de 360 pages et d'une
écriture de taille moyenne. Ce que j'ai aimé dans ce livre est le fait d'être
dans un récit policier tantôt vu par une enfant mais aussi par d'autres
adultes, le narrateur est à la première personne et le point de vue est
omniscient du fait que le récit soit raconté par plusieurs personnes. Le
narrateur principal est une fille de 14 ans nommée Ruth ( je pense que du fait
de son âge, je me suis senti plus proche d'elle et plus compréhensif de ses
faits et gestes ). Malgré son âge, Ruth va savoir mener l'enquête
concernant des faits remontants 20 ans
auparavant pour pouvoir prouver l'innocence de son père. Mon passage préféré
dans ce livre est celui de la rencontre du père de Ruth et d'un squatteur
d'appartement :
« Martin
releva brusquement la tête. Il n'avait pas vu arriver l'homme et il n'eut pas le temps de parer le coup de pied
qui fit valser le téléphone à dix pas.
-Tu fais
quoi, là dit l'inconnu.
Au ton, à
l'allure, aux vêtements, Martin comprit qu'il avait à faire à un des squatteurs
de la maison délabrée à laquelle il
s'adossait, et qu'il n'en ferait pas facilement son copain.
-Je me
cache, répondit Martin.
-De
qui ?
Et pour
activer la réponse, il shoota dans la jambe de Martin.
-De la
police.
-T'as braqué
la Banque de France ? Fit l'autre dans un ricanement.
-Je me suis
évadé d'un commissariat où j'étais gardé à vue.
-T'es mal.
-Plutôt.
Martin avait
entrepris de se redresser en s'appuyant au mur.Il n'avait pas bronché quand l'autre
l'avait frappé à la main puis à la jambe, mais il n'était pas sûr de n'avoir
rien cassé.
-File ton
fric.
-Il faudra
le réclamer au brigadier Dupuis.
L'homme le
souleva par la chemise et le plaqua contre le mur.
-T'as pas
peur que je te latte la gueule ?
-Ce serait
dommage,répondit Martin avec son sérieux imperturbable, j'ai braqué la Banque
de France et je suis prêt à partager. »
Julien Lacroix
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