J’ai lu « Le
Petit Chose » d’Alphonse Daudet, d’abord publié en
feuilleton au Moniteur universel du soir, entre novembre 1866
et 1867, puis paru en librairie chez Hetzel en 1868 et enfin aux
éditions Omnibus.
Alphonse Daudet, de son nom de
naissance Louis Marie Alphonse Daudet, naît le 13 mai 1840 à Nîmes
(France) et meurt à 57 ans, le 16 décembre 1897 à Paris. Il était
écrivain français.
Alphonse Daudet est le benjamin d’une
famille de trois enfants dont la mère, Adeline, est la fille d’un
riche négociant et le père, Vincent Daudet, est tisserand et
négociant en soieries.
En 1849 alors qu’Alphonse n’a que 9
ans, la famille Daudet déménage et part s’installer à Lyon,
suite à la faillite du père.
Alphonse fait ses études au lycée
Ampère à Lyon de 1850 à 1855, puis il devient maître d’études
au collège d’Alès. Ces années lui sont pénibles mais c’est de
là que lui vient l’idée d’écrire son premier roman
autobiographique, qui sera « Le Petit Chose ».
En 1858, Alphonse arrive à Paris où
il vivra avec son frère.
Sa mère meurt en 1882 et lui en 1897,
d’une maladie incurable de la moelle épinière.
Ce récit n’est pas entièrement
autobiographique car Alphonse Daudet y rajoute des faits inventés,
tel que la mort de son frère.
Dans « Le Petit Chose »,
Alphonse raconte le temps où la fabrique de son père tenait encore
bon, sa vie à Lyon, ses aventures avec une mystérieuse femme nommée
Irma et enfin la façon dont il est arrivé à vendre de la
porcelaine.
Ce que j’en pense
Dans ce livre, aucun personnage n’a
retenu mon attention mis à part cette fameuse Irma, un personnage
tout à fait détestable. « Cette femme ne cherche qu’à
satisfaire son ego et fait tout en fonction d’elle ; elle
manipule les plus faibles avec de belles paroles et les autres avec
son charme » ; telle a été ma réflexion sur cette femme
(personnage réel, exagéré ou inventé par l’auteur ?) après
avoir lu le livre.
Pour ma part, ce récit n’a pas été
très passionnant ; de plus, j’ai été très déçue
d’apprendre que cette autobiographique était romancée.
Pour résumer, j’ai trouvé ce livre
monotone car dépourvu d’action.
Je pense que ce livre est à réserver
à des lecteurs avertis et non à des lecteurs de fiction.
Lilly Schneider
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