Hervé
Bazin, de son vrai nom Jean-Pierre Hervé Bazin, était écrivain et
poète français du XX ème siècle. Né le 17 avril 1911 à Angers
(France), mort le 17 février 1996, il passe son enfance dans le
Maine-et-Loire à Marans aux côtés de son père Jacques Hervé
Bazin, avocat et enseignant durant plusieurs années à l’université,
et de sa mère Paule Guilloteaux mais aussi de ses deux frères. En
opposition constante avec sa mère, il enchaîne les fugues pendant
son adolescence et refuse de passer les examens à la faculté
catholique de droit d’Angers. À l’âge de vingt ans, il
s’éloigne de sa famille et décide d’entrer à la faculté de
lettres. En 1946, il créé la revue « La coquille »
et en 1947, il obtient le prix « Apollinaire » pour
« Jour ». Les souvenirs douloureux de son enfance lui
inspirent le roman « Vipère au poing » en 1948. Grâce à
cette œuvre, il obtient le grand prix de littérature de Monaco en
1957. Enfin, Hervé Bazin devient membre de l’Académie Goncourt en
1960 et en devient le président en 1973 .Ce livre est
autobiographique. Dedans, il y raconte l’ensemble de sa jeunesse
mais surtout il nous fait part des conflits qu’il a eus avec sa
mère qu’il appellera « Folcoche ».
Le
livre commence lorsqu’Hervé Bazin a une dizaine d’années.Il vit
aux côtés de sa grand-mère qu’il trouve gentille, juste et sage.
Hélas, la mort de cette dernière et l’arrivée de ses parents
vont tout bouleverser. Il va vite comprendre que la vie heureuse et
paisible qu’il menait jusqu’à présent est révolue. En effet,
leur mère leur impose des horaires à ne pas dépasser, des règles
plus farfelues les unes que les autres sans oublier qu’elle leur
demande aussi de respecter et de suivre scrupuleusement un emploi du
temps. Pour Hervé Bazin, c’est le début d’un long combat
puisqu’il choisit de s’opposer à sa mère qui va lui faire subir
les pires brimades.
Ce
que je pense
Dans
ce livre mon personnage préféré est Mlle Lion, la gouvernante.
Bien qu’elle fasse de brèves apparitions dans cette
autobiographie, je la trouve très attachante dans sa façon d’être.
C’est une femme bienveillante qui aime s’occuper des enfants,
d’ailleurs, elle leur donne l’amour dont leur mère les prive. De
plus, affectueuse avec les enfants Rezeaux, elle n’hésite pas à
rétablir la vérité et à prendre leur défense contre leur mère
lorsque cette dernière les accuse injustement d’avoir commis une
bêtise. Malheureusement, elle sera renvoyée.
Durant
ma lecture, je me suis posé cette question : « Aujourd’hui
le statut social permet-il encore d’imposer sa supériorité aux
autres ? ». En effet dans l’autobiographie, la famille
d’Hervé Bazin use et abuse de leur position sociale pour dominer.
Critique
Pour
ma part, « Vipère au poing » retrace bien la jeunesse
d’Hervé Bazin. Grâce à la finesse de ses mots et à sa
précision, on peut facilement se rendre compte de l’évolution de
l’auteur depuis son enfance jusqu’à la fin de son adolescence.
Avec toutes les anecdotes dont fait part l’auteur dans son livre,
on peut ressentir les sentiments qu’éprouvait le personnage et
mieux comprendre son état d’esprit ainsi que ses relations
compliquées avec sa mère. Ce livre autobiographique est pour moi
complet et riche, autant en vocabulaire qu’en émotions.
Laura
HOFFMANN
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