On
m’a donné à lire une autobiographie, j’ai donc choisi « Vol de nuit »
d’Antoine de Saint-Exupéry qui est publié aux éditions Folio.
Antoine de Saint-Exupéry, écrivain
mais surtout aviateur est né le 29 Juin 1900 à Lyon et mort pendant la Seconde
Guerre mondiale le 31 Juillet 1944. Il appartient à la noblesse française mais
il perd son père très jeune. Il obtient son baccalauréat en 1917 alors que
c’est un élève peu brillant. Ensuite il rate son entrée à l’Ecole navale mais
en 1921 il devient pilote lors de son service militaire. En 1926 il rentre dans
Latécoère puis en 1929, il rejoint
l’Amérique du Sud où il publiera « Courriers du Sud » et « Vol
de nuit » en prenant comme modèle sa vie d’aviateur. Il va aux États-Unis
à l’armistice avec comme but de faire rentrer les Américains dans la guerre, il
rentre donc dans la résistance. Et enfin en 1944 il rejoint une unité chargée de reconnaissance
photographique pour le Débarquement de Provence. Il décède pendant une mission
le 31 Juillet 1944.
Mais
son plus grand succès restera « Le Petit Prince » qu’il publiera en
1943 à New York puis en France en 1945.
Dans les premiers chapitres de
« Vol de nuit », on voit Rivière, responsable du réseau aérien, et
Fabien, pilote de l’aéropostale. Rivière attend avec impatience l’arrivée du
pilote Fabien et de sa cargaison : le courrier de Patagonie. Car le but de
Rivière est de prouver que l’avion est plus rapide que le train pour
transporter le courrier mais pour cela il est obligé de faire voler les pilotes
de nuit malgré les risques qu’encourent ces derniers. C’est alors qu’un autre avion arrive et son pilote
explique à Rivière qu’il a rencontré un violent cyclone pendant le vol. Mais
peu de temps après, personne ne reçoit d’informations de Fabien, il est lui
aussi rentré dans le cyclone…
Ce
que j’en pense
Dans « Vol de nuit » le
personnage que j’ai préféré est Rivière. Lorsqu’il sanctionne un employé, ses
sentiments sont toujours partagés entre le devoir accompli et la pitié envers
la personne qu’il a puni. Mais pour se donner bonne conscience il se dit qu’il
n’a pas jugé la personne mais l’erreur que celle-ci à commise. C’est cette état
d’esprit qui m’a séduit chez Rivière.
Avec
« Vol de nuit », je me suis posé deux questions :
- Est- il juste de
sacrifier la vie de plusieurs hommes pour satisfaire la cause d’un seul ?
Et, comment
une personne est-elle capable de continuer à travailler avec indifférence alors
que quelqu’un est mort pour elle?
POLISSET Alexandre
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