J’ai lu « Boule de suif » de Guy de Maupassant,
publié aux éditions de Folio.
Guy de Maupassant était un écrivain français du XIXe. Il est né
le 5 août 1850 et est mort le 6 juillet 1893 à 43 ans. Guy de Maupassant fut
élève au lycée impérial Napoléon de 1859 à 1860 et pensionnaire à l’Institution
ecclésiastique d’Yvetot, où la discipline et la claustration lui pesaient. En juillet
1870, le Royaume de Prusse déclara la guerre au Second Empire français, le
conflit dura jusqu’en janvier 1871 et la France vaincue devint une République.
Durant la guerre, Guy de Maupassant défendit Rouen, mais la ville fut prise par
les prussiens et Maupassant fut muté à Paris. Quatre ans plus tard, il
rencontra, par l’intermédiaire de Flaubert, Goncourt, Zola et d’autres
écrivains ; ils formeront les ’’naturalistes’’. En 1880, il publie des Soirées de Médan (qui contient
« Boule de suif ») qui eut un succès considérable, Maupassant devient
brusquement célèbre. Cette même année, l’écrivain commença à avoir des troubles
oculaires et de violents maux de tête, qui s’aggraveront d’année en année. Le 1er
janvier 1892, l’écrivain tente de se suicider ; quelques jours plus tard,
il est conduit à une maison de santé. Petit à petit, le délire et la paralysie
générale le gagnent. Il en mourra le 6 mars 1893. Dans sa nouvelle Boule de suif, Guy de Maupassant dénonce
l’horreur de l’invasion et de l’occupation après la guerre, et aussi le
jugement que l’on peut porter sur les autres sans que l’on les connaisse.
Le livre commence par la défaite des français à Rouen, les
soldats sont meurtris, épuisés et quittent la ville. Ensuite vient l’invasion
des prussiens dans la ville. Les soldats rentrent chez les habitants, mangent à
leur table, se réchauffent dans leur foyer commun et parfois par politesse,
plaignent la France, expriment leurs répugnances à prendre part à cette guerre.
La ville reprenait peu à peu son aspect ordinaire. Cependant, il y avait dans
l’air une odeur d’invasion. Et dans cette même ville, une autorisation de
départ fut délivrée, par le général en chef, pour une diligence qui emmenait
dix passagers à Dieppe. Dans ces voyageurs, il y a une femme, Boule de suif,
petite, ronde, grasse, avec des doigts bouffis. Quand elle fut reconnue, les
voyageurs se mirent à murmurer des mots tels que « prostituée »,
« honte publique » et bien d’autres encore pas non plus très gentils.
Plus tard dans le trajet, les voyageurs furent coincés à une auberge. Un officier
prussien refusait qu’ils partent.
Ce que j’en pense
Mon personnage préféré est Boule de suif, car elle me fait
pitié tout comme je l’admire. Elle est gentille, sensible et très mal vue par
les personnes ’’distinguées’’ car ils la disent prostituée alors qu’elle leur a
offert de quoi manger. Ils préfèrent la sacrifier pour leur propre confort et
c’est ça qui fait que je l’admire, elle a de la dignité et ne se laisse pas
faire. J’ai vraiment apprécié cette nouvelle. A la fin je me suis posé la
question « jusque où les voyageurs auraient été ? » et je pense
que c’est une question que l’on peut se poser quand on rencontre des situations
où des personnes sacrifient le bonheur des autres pour leur confort personnel.
Perrine Chollet
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