Joseph Joffo est un écrivain français, autobiographe et
romancier. Né le 2 Avril 1931 à Paris au XVIIIe, il est principalement connu
pour avoir raconté son histoire d'enfant juif durant l'occupation allemande
dans son roman « un sac de bille » publié en 1973. Fils de Roman
Joffo (coiffeur ) et de Anna Markoff ( violoniste ), il passe son enfance à
Paris dans le XVIIIe. Cependant durant la guerre, la famille en est une des
victimes, en tant que juifs. Joseph J et son frère sont contraints de prendre
la fuite vers la zone libre. Il arrête ses études lorsqu'il a 14 ans avec son
certificat d'études et reprend, avec ses frères le salon de coiffure familial.
Il se met, plus tard, à l'écriture à 26 ans en racontant ses souvenirs
d'enfance dans son premier roman, « Un Sac de billes » qui est
l'objet de multiples adaptations au cinéma, en bandes dessinées, en théâtre
mais est aussi traduit en une vingtaine de langues.
Résumé :
Joseph Joffo est un jeune enfant juif qui vit avec ses
parents et son frère, Maurice, dans un salon de coiffure. Cependant, un jour,
il reçoit un brassard avec une étoile jaune. Un de ses camarades à l'école, lui
échange un sac de billes contre ce bandeau. Il a dix ans : pour lui c'est
un jeu. Joseph s'aperçoit que, pour lui, rien ne sera pareil (le maître fait
comme si il n'était pas là et ses camarades ne le regardent plus comme avant).
Il doit partir avec son frère de douze ans, sous l'ordre de son père, en zone
libre pour être en sécurité (ou presque). Laissant son enfance dans sa ville
natale, il doit, lui et son frère, passer inaperçu, travailler, déjouer les
interrogatoires, pour passer entre les mains des soldats SS et pour se réfugier
dans la zone libre au sud de la France.
Ce que j'en pense
Pour moi, mon personnage préféré est Mme Viale bien qu'elle
n'apparaisse que dans un seul chapitre. Elle est le portrait d'une grand-mère
qui vit, avec son mari, dans sa ferme loin de la guerre, qui joue aux échecs et
écoute du Mozart, du Haendel sans se soucier de ce qui se passe dehors.
Finalement elle s'en sort, sans sortir de chez elle juste avec ce que cultive
son mari. Comme quoi, il en faut peu pour être heureux.
Je trouve ce livre pertinent, pour le regard que portent des
enfants juifs sur la guerre, pour ressentir tout ce que les juifs ont pu
endurer durant ce massacre et les difficultés à échapper aux soldats allemands
qui ont occupé la France et envoyé les juifs dans les camps.
Simon Thibaud
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire