dimanche 6 avril 2014

« Un sac de billes » de Joseph Joffo


 J'ai lu « Un sac de billes » de Joseph Joffo, publié aux éditions de le livre de poche jeunesse.
Joseph Joffo est un écrivain français, autobiographe et romancier. Né le 2 Avril 1931 à Paris au XVIIIe, il est principalement connu pour avoir raconté son histoire d'enfant juif durant l'occupation allemande dans son roman « un sac de bille » publié en 1973. Fils de Roman Joffo (coiffeur ) et de Anna Markoff ( violoniste ), il passe son enfance à Paris dans le XVIIIe. Cependant durant la guerre, la famille en est une des victimes, en tant que juifs. Joseph J et son frère sont contraints de prendre la fuite vers la zone libre. Il arrête ses études lorsqu'il a 14 ans avec son certificat d'études et reprend, avec ses frères le salon de coiffure familial. Il se met, plus tard, à l'écriture à 26 ans en racontant ses souvenirs d'enfance dans son premier roman, « Un Sac de billes » qui est l'objet de multiples adaptations au cinéma, en bandes dessinées, en théâtre mais est aussi traduit en une vingtaine de langues.

Résumé :
Joseph Joffo est un jeune enfant juif qui vit avec ses parents et son frère, Maurice, dans un salon de coiffure. Cependant, un jour, il reçoit un brassard avec une étoile jaune. Un de ses camarades à l'école, lui échange un sac de billes contre ce bandeau. Il a dix ans : pour lui c'est un jeu. Joseph s'aperçoit que, pour lui, rien ne sera pareil (le maître fait comme si il n'était pas là et ses camarades ne le regardent plus comme avant). Il doit partir avec son frère de douze ans, sous l'ordre de son père, en zone libre pour être en sécurité (ou presque). Laissant son enfance dans sa ville natale, il doit, lui et son frère, passer inaperçu, travailler, déjouer les interrogatoires, pour passer entre les mains des soldats SS et pour se réfugier dans la zone libre au sud de la France.

Ce que j'en pense
Pour moi, mon personnage préféré est Mme Viale bien qu'elle n'apparaisse que dans un seul chapitre. Elle est le portrait d'une grand-mère qui vit, avec son mari, dans sa ferme loin de la guerre, qui joue aux échecs et écoute du Mozart, du Haendel sans se soucier de ce qui se passe dehors. Finalement elle s'en sort, sans sortir de chez elle juste avec ce que cultive son mari. Comme quoi, il en faut peu pour être heureux.
Je trouve ce livre pertinent, pour le regard que portent des enfants juifs sur la guerre, pour ressentir tout ce que les juifs ont pu endurer durant ce massacre et les difficultés à échapper aux soldats allemands qui ont occupé la France et envoyé les juifs dans les camps.
Simon Thibaud

Aucun commentaire: