Alain Fournier de son vrai nom, Henri Alban
Fournier est un romancier français du XXème siècle. Il est né le 3 octobre 1886
à La Chapelle-d’Angillon dans le Cher (centre de la France) et est mort en
combattant durant la 1ère Guerre Mondiale le 22 septembre 1914. Il est fils
d’instituteur et a une sœur, c’est pour ça qu’en 1891, après la mutation de son
père, la famille déménage à Epineuil-le-Fleuriel,
là où se déroulera l’action principale de son roman à succès. En 1898, après
avoir été 7 ans élève de son père, le futur Alain Fournier entre en pensionnat
au Lycée Voltaire à Paris où il brillera dans les études. En 1903, il entre à l’École navale de Brest mais il renonce vite, puis passe son Baccalauréat à
Bourges et prépare le concours de l’Ecole Normale Supérieure au lycée Lakanal De
Sceaux mais échouera. Là-bas, il fait la rencontre de Jacques Rivière qui
partira quelques mois plus tard à Bordeaux. Devenus de grands amis, ils
entretiennent une correspondance par lettre qui sera publiée plus tard. 1905
est une année qui marquera fortement sa courte vie puisqu’il rencontre Yvonne
de Quiévrecourt ; il en tombera fou amoureux
et elle deviendra sa « muse ». C’est elle le point de départ de son
unique roman « Le grand Meaulnes », son personnage sera celui
d’Yvonne de Galais. En 1907 il échoue de nouveau au concours de l’Ecole Normale
Supérieure, c’est aussi cette année qu’Yvonne de Quiévrecourt se mariera. En
1908 il fait son service militaire. L’année suivante, Jacques Rivière, son
meilleur ami, se marie avec sa sœur, Isabelle. Après avoir fini son service
militaire, il devient chroniqueur littéraire à Paris-Journal et en parallèle
commence à rédiger « Le Grand Meaulnes ». Il publie quelques poèmes
qui connaissent un certain succès, fait la rencontre d’écrivains et peintres
célèbres dont Charles Péguy et Marguerite Audoux qui deviendront de grands
amis. Par le biais de Charles Péguy, il devient le secrétaire du fils de l'ancien président de la République et entretiendra une liaison avec la femme de celui-ci. En
1913 il fera, pour la dernière fois, la rencontre d’Yvonne. C’est aussi l’année
de la publication du « Grand Meaulnes » qui ratera de peu le prix
Goncourt. Il mourra au combat l’année d’après.
Dans son roman, Alain Fournier, fixe comme décor les lieux de
son enfance et nous fait découvrir un jeune homme mystérieux, Augustin
Meaulnes, surnommé par ses camarades de classe « Le grand Meaulnes ».
Le roman commence avec la présentation du narrateur, François
Seurel, 15 ans, de sa maison adossée à l’école où son père officie en tant
qu’instituteur puis l’arrivée d’Augustin Meaulnes, 17ans, qui vient habiter
chez eux. Il se fait tout de suite remarquer par ses nouveaux camarades qui
bientôt le surnommeront « Le Grand Meaulnes ». Il chamboule la vie
paisible de la petite école de village. Un jour, il part pour chercher les
grands-parents de son hôte mais s’endort pendant le trajet et se retrouve,
après un long cheminement, dans un village où semble se préparer une fête…
C’est là-bas qu’il fera la rencontre d’Yvonne de Gallais dont il tombera
amoureux et après être revenu à Saint-Agathe, il fera tout pour retrouver la
trace de cette mystérieuse fille qui l’aura tant troublé.
Ce que j’en pense :
Mon personnage préféré est François pour sa discrétion mais
aussi pour sa fidélité à son ami, Augustin. Quand son ami revient de son
excursion, il le soutient quand tous leurs camarades lui tournent le dos, il
l’aide dans sa recherche du chemin qu’il a parcouru auparavant. C’est une bonne
personne.
En lisant ce livre, je me suis demandé : « Peut-on
être prêt à tout pour revoir quelqu’un à qui on a à peine adressé la
parole ? » et « Est-ce bien d’abandonner l’ami qui nous a
toujours soutenu quand tout allait mal (en référence à
l’épilogue) ? ».
Pour ma part, ce roman a été ennuyeux à lire au début, ce
n’est qu’au moment de la fuite d’Augustin qu’il a été vraiment intéressant. Il
porte à réfléchir sur des questions d’amitié.
Melissa Parra-Ruiz
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