« La vie devant soi » de Romain Gary (Emile Ajar) est publié
aux éditions Folio. Romain Gary était un diplomate et romancier français. Romain
Kacew dit Romain Gary est né le 8 mai 1914 à Vilnius en Lituanie, et
décédé le 2 décembre 1980 à Paris. Alors que Romain est encore un très
jeune enfant, son père Arieh-Leib Kacew est mobilisé dans l'armée russe,
c’est alors sa mère Mina Owczyńska qui élève Romain. Elle place en lui
de grande espérances comme il le raconte plus tard dans « La promesse de
l’aube ». A l’âge de quatorze ans, il arrive en France et s’installe à
Nice avec sa mère. Après des études de droit il s’engage dans l’aviation
et rejoint le général de Gaulle en 1940. Son premier roman « Education
européenne », paraît avec succès en 1945 et révèle un grand conteur au
style rude et poétique. En 1956, il reçoit le prix Goncourt pour son
livre « Les racines du ciel ». En 1960, il quitte la diplomatie, et en
1963 il épouse Jean Seberg. Il fait paraître un roman humoristique, se
lance dans de vaste Sagas, rédige des scénarios et réalise deux films.
Au fur et à mesure ses romans laissent percer son angoisse du déclin et
de la vieillesse. Jean Seberg, son épouse, se donne la mort en 1979, et
en 1980 Romain fait paraître son dernier roman « Les cerfs volants »
avant de se suicider… Il laisse un document où il révèle qu’il se
dissimulait sous le nom d’Emile Ajar et que ce roman « La vie devant soi
» signé Emile Ajar avait reçu le prix concourt en 1975.
Romain Gary reste connut pour ses romans mais aussi pour sa supercherie qui prouve qu’il était un grand écrivain…
C’est
l’histoire de Momo (Mohammed), un jeune enfant arabe de dix ans
recueilli comme d’autres chez une vieille dame juive, Madame Rosa, une
ancienne prostituée qui avait connu Auschwitz. Momo raconte son amour
pour cette vieille, grosse et malade femme, dans cet appartement au
sixième étage sans ascenseur situé dans le quartier de Belleville.
Momo
a besoin d’affection, il vola un chien qu’il appela Super, mais le
donna à une dame riche qui lui donna 500 francs en échange. Etrangement,
il jeta l’argent. Momo découvrit le jardin secret de Madame Rosa « Le
trou juif », elle lui demanda de garder son secret.
L’état de santé
de Madame Rosa s’empirait. Le petit garçon avait menti au docteur pour
qu’elle puisse rester chez elle, dans son jardin secret « Le trou juif
». Mohammed accompagna la vieille dame, celle qui l’a aimé comme une
mère jusqu’à la mort. Il était près d’elle…
Mon avis
Je
n’arrive pas à me décider sur mon personnage préféré, Madame Rosa ou
Momo, sont tout deux très attachants je trouve. Il y a Momo qui ferait
tout pour rendre heureuse et aider Madame Rosa qui va de moins en moins
bien devant lui, il la voit se dégrader petit à petit et l’intention,
l’intérêt et surtout l’amour qui lui porte est très fort. Et il y a
Madame Rosa cette vieille dame qui nous touche par sa générosité et son
courage surdimensionné, lorsqu’elle se bat chaque jour contre ses six
étages à monter et descendre, et son combat, le fait de tout faire, les
papiers et tout ce qu’il faut pour garder tous les enfants est
incroyable. C’est un livre très touchant et il vaut vraiment la peine
d’être lu.
Elisa Blandin
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