Wanda Przybylska alias Dada était une petite fille polonaise
, née en 1930 d'une simple petite famille d’instituteurs de province. Son père
fut arrêté à la suite de la montée du totalitarisme en Europe où les troupes
hitlérienne envahirent la Pologne . Son père fut arrêté en 1939 , qui était sur la fameuse « liste
noire » des suspects considéré comme l'ennemi du peuple en cachant deux
amies juives .
A ce moment là , la petite était âgée de neuf ans, avec sa mère et sa sœur aînée, Jadwiga,
elles fuirent Piotrkow, une petite ville qui était en plein sur les
territoires annexés du Grand Reich . Elles trouvèrent refuge à la campagne chez
des cousins. La jeune fille était encore innocente, insouciante, rêveuse
et vivante remplie de joie ! Et heureusement, sachant l'atrocité qui se passe dans ce
pays en guerre, les bombardements, de nombreuses arrestations… C'est la peur
qui rythme leur vie.
Malgré l'horreur qui se passe, elle est tout le temps
occupée à faire autre chose, à faire du vélo... Elle n'est pas très bonne élève
mais reste une petite fille sens faille !
Le père relâché, il rejoignit les rangs de L'AK (l'armée de
l’intérieur Polonais) qui avec sa famille déménage à Varsovie dans une chambre
d'un ancien internat de l'université où elle et sa sœur sont inscrites dans le
lycée clandestin .
Puis en 1942, la vie devenait dure ici. Donc ils décidèrent
de quitter la ville et d'aller habiter dans la campagne alentours à Anin, station estivale non loin de Varsovie.
En juin 1943, elle cesse d'écrire son journal mais rédige
quelques lettres.
Un an plus tard, en juin 1944, Wanda a désormais 14 ans et
reprend son écriture au jour le jour.
Et elle confie son impuissance pour aider son pays, trop
jeune pour participer et travailler à
l'affrontement pour la liberté, elle aurait aimé comme sa sœur aînée
être infirmière. Elle décrit avec
émotion le soulèvement de Varsovie, les monstrueux bombardements qui
s'abattent sur sa ville, l'attente désespérée d'une aide des pays de l'est et
l'espoir naissant …La guerre est bien « là ».
Avec toute la tristesse du monde, elle meurt en septembre
1944 en voulant chercher un abri pour se protéger, en vain ... Six jours avant
le journal s'arrête brusquement le 29/08/1944 , affaiblie par la famine et vit
réfugiée dans une cave avec sa famille, les derniers mots notés par Dada
étaient « Quand on sort dans la rue ou dans la cour , on ne voit plus
que gravats et décombres ».
Ce livre est autobiographique car l'auteur, Wanda, explique
son histoire avec sincérité ses sentiments. Chaque jour, elle écrit ce qu'elle
a fait, ce qu'elle a ressenti. Ce livre est tiré de son journal qu'elle
tenait avec soin, avec son point de vue enfantin sur le monde, ses journées, ses petites réflexions quotidiennes
mais quand elle se posa de nombreuses questions sur la vie, l'actualité
difficile, ce n'est plus Wanda qui parle mais une visionnaire, une petite
fille plein de sens.
Le livre débute avec l'interrogation du pourquoi elle écrivait ce journal : « Je commence mon journal, mais
ai-je seulement réfléchi pourquoi je le faisais , […] Qu'est ce qui me pousse à
tenir un journal ? ».
C'est les grandes vacances, avec sa meilleure amie Tanka et
d'autres, Wanda passe de bonnes vacances. Elle fait des sorties à la forêt, au
lac, elle va visiter des amis et elle en profite !Mais elle pense
toujours à la guerre, comment l'oublier ?
Elle décrit ses journées, ses peurs, ses joies et tout ce
qu'il lui passe par la tête.
Wanda est bien-sur mon personnage préféré ! Son esprit
est effarant . Elle est partie si tôt vers le ciel ...
Je me pose cette question :Comment rester de marbre ?
Je me pose cette question :Comment rester de marbre ?
A 12 ans, elle avait
conscience que sa vie était en sursis et qu'à chaque seconde une bombe pouvait
y mettre un terme définitivement.
Malgré ça, tout au long des pages et des jours, elle a gardé une indifférence
désarmante grâce à un fort patriotisme, elle porte son pays dans son cœur.
Elle disait que comme elle, les jeunes ne devaient pas se
laisser emporter par la tristesse. Son jeune âge ne lui laissait pas la
possibilité de mener des actions pour aider son pays.
Autre source de frustration, elle ne pouvait pas tout écrire dans son journal,
comme par exemple, que ses parents ont abrité illégalement deux petites filles
juives . Étant dans l'impossibilité d'exprimer la totalité de ses émotions à
cause du danger que ça représentait et séparée de ses amies, elle souffrait
beaucoup.
Ce qui m'a plu vraiment chez elle est d'écrire d'une telle manière à 12 ans ce qui est considérable . Il y a beaucoup de pensées dans ses phrases dans le sens où elle écrit sur des parfums ,couleurs, sensations etc... Ses phrases ponctuées de magnifiques métaphores me laissaient sans voix. Les questions que je me suis posé sont pourquoi l'homme agit ainsi ? Pourquoi tant de haine , de rage ,de débilité !? La vie rime avec guerres et désaccord peut-être … ?
Ce qui m'a plu vraiment chez elle est d'écrire d'une telle manière à 12 ans ce qui est considérable . Il y a beaucoup de pensées dans ses phrases dans le sens où elle écrit sur des parfums ,couleurs, sensations etc... Ses phrases ponctuées de magnifiques métaphores me laissaient sans voix. Les questions que je me suis posé sont pourquoi l'homme agit ainsi ? Pourquoi tant de haine , de rage ,de débilité !? La vie rime avec guerres et désaccord peut-être … ?
Mais j'ai honte d'appartenir à cette « race » qui
est peut-être la plus intelligente mais la plus bête qui puisse exister !
En tous cas ce témoignage m'a complètement chamboulé .
Melvin Ferdonnet.
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