jeudi 29 décembre 2016

Si le grain ne meurt, André Gide

J'ai lu "Si le grain ne meurt" d'André Gide publié en 1926 par les éditions Gallimard.
André Gide était un écrivain français né le 22 novembre 1869 à Paris et mort à l'âge de 81 ans le 19 février 1951 dans cette même ville. Il a écrit au cours de sa vie de nombreux livres tels que "Les caves du Vatican" dans lequel il est question de la disparition du pape ou encore "Les Faux-Monnayeurs" qui raconte les vies fictives de Bernard Profitendieu et d'Olivier Molinier au temps de leur adolescence. C'est aussi la vie des frères d'Olivier avec Vincent qui devient fou puis assassin et de Georges qui fait partie, lui,  d'une bande de faux-monnayeurs et provoque par la suite, la mort de Boris qui est élève dans la même institution scolaire que lui.
André Gide naquit dans une famille dont la mère est catholique et dont le père est protestant. Il déménage de la rue Médicis, où il a vécu 6 ans mais où il n'a gardé aucun souvenir, pour s'installer dans un nouvel appartement, deux rue de Tournon. Au début du livre, il raconte avec beaucoup de détails les différents jeux auxquels il s'adonnait lorsqu'il était petit comme le kaléidoscope ou ses billes, il raconte aussi les lectures et les balades qu'il faisait avec son père. Il raconte comment il occupait ses journées avec Anna. Lorsqu'il a sept ans il commence les leçons de piano avec Mademoiselle Goecklin. Il passait ses vacances d'été à la Roque Baignard dans le Calvados et les vacances de Pâques chez sa grand-mère paternelle à Uzès.
C'est au moment où Gide rentre en école Alsacienne que son enfance se gâte. En effet il est rapidement viré de cette école pour trois mois. Il va voir un psychologue et est de retour trois mois plus tard sauf qu' André a la malchance d'attraper la rougeole. Il rate une bonne partie de l'année, ses parents décident de le faire redoubler l'année d'après. Quelques temps plus tard, en 1880, son père meurt. Cela l'affecte beaucoup et le perturbe encore, il développe des crises d'angoisse. Il est envoyé au lycée de Montpellier chez son oncle mais est persécuté par ses camarades à cause de sa réussite. Gide s'échappe de cet enfer qu'est pour lui le lycée de Montpellier grâce à des troubles nerveux. Il voit beaucoup de médecins, il réalise des cures... 10 mois après en 1882, il est de retour à l'école Alsacienne, endroit où il souffre d'atroces migraines. En 1893 Gide s'en va pour un voyage de neuf mois en Tunisie, en Algérie et en Italie avec Paul Laurens et c'est là-bas qu'il découvre son homosexualité. Il retourne ensuite en Algérie pour se soigner et c'est à cette époque qu'il connaît ses premières expériences homosexuelles. Il revient en France à cause de sa mère qui est malade et qui décédera le 31 mai 1895. Il se marie tout de suite après la mort de sa mère avec sa cousine Madeleine qu'il avait aimé plus jeune mais leur mariage restera blanc.

Ce que j'en pense
Dans le livre écrit par André Gide, j'aime beaucoup Anna Shackleton pour son calme, sa naturalité des choses et sa simplicité. André l'aime beaucoup et personnellement je le comprends très bien. Anna est pour lui un peu comme sa "deuxième maman". Elle l'accompagne dans toute son enfance, ses sorties au quotidien, ses peines comme ses joies et c'est pour ça que j'adore  Anna Shackleton. Je pense, en tout cas pour ma part, que ce livre fait réfléchir sur sa propre vie. En effet, André, par rapport à moi, a vécu une enfance très sombre, pleine de malheurs dûs à ses problèmes nerveux et à la mort de son père. Le reste de sa vie se déroule mieux que son enfance tout de même, il ne vit pas une vie rêvée. Le livre original a été tiré uniquement à 13 exemplaires et le rend particulièrement rare et intéressant ! Le titre du livre est la traduction d'une partie de phrase écrite par  Jean qui disait que le grain ne doit mourir pour donner un fruit et Gide l'interprète en disant que l'oubli de tout bonheur particulier mène à la résurrection de la vie totale. Il faut donc selon lui pour vivre pleinement, dépasser les joies partielles.
Tom

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