Jack London était un écrivain
américain, l’un des premiers à faire
fortune dans la littérature. Il naquit le 12 janvier 1876 à San Francisco et
décéda le 22 novembre 1916 à Glen Ellen, Californie. Jack London né John
Griffith Chaney était fils unique et n’a pas connu son père biologique. C’est
son beau-père, John London, qui lui donna son nom. Jacques London a eu une
enfance misérable et il commence une vie d’errance à 15 ans. Il exerce de nombreux
métiers pour survivre : balayeur de jardins publics, menuisier,
agriculteur, éleveur de poulets, chasseur de phoques (jusqu'au Japon et en
Sibérie), pilleur d’huîtres, patrouilleur maritime, blanchisseur ou encore
chercheur d'or au Klondike. Comme le personnage principal de son livre Martin
Eden, Jack a fait son éducation par les livres ; il commence à se
passionner pour la littérature lorsqu’il découvre la bibliothèque publique de
sa ville d’Oakland. Jack London épouse Elizabeth Maddern le 7 avril 1900, le
jour même où son roman Le Fils du loup est publié. Elizabeth faisait partie de
son cercle d'amis depuis un certain nombre d'années.
Martin Eden est un marin
d’une vingtaine d’année. Dès son plus jeune âge il a été confronté seul à la
dure réalité de la vie, se battant pour survivre. En revenant d’une traversée
en mer, il sauve un jeune homme du même âge que lui qui se faisait lyncher sans
raison par des voyous dans les docks. Ce dernier l’invite, en remerciement, à
diner chez ses parents. C’est la première fois que Martin est confronté à
« l’univers bourgeois ». Chaque geste anodin l’affole : il a
peur de briser quelconque objet à cause de sa démarche gauche de marin. Il
rencontre Ruth, la sœur du jeune homme dont il tombe tout de suite amoureux.
Mais Martin va devoir affronter un obstacle de taille : leurs catégories
sociales opposées. Martin pense tenir sa revanche sur la vie en partant à la conquête du succès. Il s’acharne à
étudier et écrit pour gagner sa vie. Dure sera la chute…
Ce que j’en pense
Il est n’est pas question que
d’amour dans ce livre, mais plutôt de sociologie. Martin Eden va voir ses
a priori sur la société se désagréger petit à petit pour son plus grand mal
jusqu’à exprimer du dégout pour ceux qu’il idolâtrait avant. Ce livre est le
plus romanesque des romans de Jack London et le plus autobiographique aussi.
Mais de qui raconte-t-on ici l’histoire, de Martin Eden ou de Jacques
London ? Cette ambiguïté n’a cessé de me fasciner tout le long de ma
lecture…
Raphaël Tribot
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