J'ai
lu « la Vénus d'Ille » de Mérimée, publié aux éditions Hachette.
Mérimée était un archéologue, un écrivain, historien du XIXème. Né le 23
septembre 1803 à Paris, mort le 23 septembre 1870 à Cannes. Il est fils unique.
C'est un jeune homme précoce et cultivé. Il grandit au milieu des livres entre
un père (Jean-François Léonor Mérimée) professeur de dessin et une mère (Anne
Moreau) artiste peintre. Mérimée fait des études de droit et ensuite des études
de langues. Il apprend le piano et la philosophie. Il s'oriente dans une carrière
littéraire. A 22 ans, il a déjà écrit 3 pièces de théatre. Il publie en 1829
son premier roman et ensuite différentes nouvelles. En 1834, il devient
inspecteur générale des monuments historiques ce qui l'amène à voyager beaucoup
et surtout en France. Parmi ses voyages, un lui inspire d'écrire une nouvelle
« la Vénus d'Ille ».
Le
livre commence par l'arrivé d'un archéologue, le narrateur, sur l'Ille qui
vient d'ouvrir les différents lieux historiques de cette Ille. Le guide qui
l'accompagne l'informe que M. Peyrehorade, qui doit l'accueillir, va marier sa
fille dans quelques jours. Mais aussi, qu'il a trouvé une statue magnifique en
cuivre qu'il a appelé « Vénus ». Elle pèse autant qu'une cloche
d'église. Elle a un air méchant, avec ses grands yeux blancs. Lorsqu'ils l'ont
mis debout, elle est tombée à la renverse sur la jambe de M. Coll, sa jambe a
été cassée net. Autant dire que l'histoire commence bien...
Dans
le livre , mon personnage préféré est Jean Coll. Il apparaît seulement au début
du livre ; mais c'est lui qui a trouvé la statue. C'était un homme très
sportif, même de haut niveau. Le fait qu'il soit la première victime de la
statue en lui tombant dessus et cassant sa jambe en fait un personnage
touchant. J'ai de la peine pour lui.
En
lisant ce livre, je me suis posé la question suivante, et si je trouvais une
statue enterrée dans mon jardin, qu'est-ce que j'en ferai ? Cette statue
jalouse agit méchament, est-ce que la jalousie amène toujours la méchanceté.
J'ai
bien aimé ce livre, le coté fantastique, tragique. C'est une histoire agréable
à lire, malgré quelques mots difficiles à comprendre. Une fin de livre qui
laisse imaginer ce que l'on veut.
Aymeric
Barbarin
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