J'ai lu «Claude Gueux» de Victor Hugo, publié aux éditions
Pocket. Victor Hugo est un poète, un dramaturge et un écrivain romantique. C'est aussi un politicien et un intellectuel engagé qui a compté dans l'histoire
du XIXème siècle. Il est né à Besançon le 26 février 1802 et est mort le 22 mai
1885 à Paris, de grandes funérailles nationales ont étés célébrées en sa
faveur, au Panthéon.
Son père, Joseph
Léopold Sigisbert Hugo, est un général du Premier Empire. Sa mère, elle,
s'appelle Sophie Trébuchet. Vers 1813, ses parents divorcent car Sophie
Trébuchet entretient une liaison avec le parrain de Victor Hugo.
Il a d'immenses ambitions, à à
peine quatorze ans, il note sur un journal «Je veux être Chateaubriand ou
rien.»
Il suit des études de philosophie
et de mathématiques et commence la poésie au lycée. Il commence ses succès avec
les Odes et Poésies diverses en 1822 où il n'a que 19 ans. Il est alors
le chef du mouvement romantique.
Il se tourne vers la politique et
rejoint le camp des «libéraux».
Il écrit de nombreux chefs d’œuvres : Les Châtiments,
Les Contemplations, Les Misérables, L'Art d'être grand père, etc. Il ne
cessera d'écrire, jusqu'à sa mort.
Il écrit Claude Gueux, paru en 1834 dans la Revue de Paris.
Le récit n'est pas de l'imagination de Victor Hugo mais c'est le « compte
rendu » de l'histoire du vrai Claude Gueux, un homme emprisonné pour avoir
commis un vol, comme expliqué dans le livre de Victor Hugo. Il dénonce la peine
de mort.
Dans les première lignes, Victor Hugo résume brièvement la
situation de vie de Claude Gueux avant son incarcération. Claude Gueux fut donc
emprisonné à la prison de Clairvaux, où il est aimé de tous, il se fait un ami,
Albin, qui partage son pain avec Claude. Les deux hommes vont se rapprocher et
vont entretenir une relation « père à fils ». Le directeur des
ateliers, qui fait tout pour rendre la vie impossible à Claude, décide de
séparer les deux amis. Albin est donc transféré dans une autre prison, et
Claude Gueux ne supporte pas cela, il demande alors au directeur de remettre le
jeune homme dans la même prison que lui, mais celui ci n'accepte pas. Un soir
où le directeur passa dans les ateliers pour « faire sa ronde »
Claude le tua à coups de hache. Il fut jugé pour cela et condamné à être
guillotiné...
Ce que j'en pense :
Mon personnage préféré est le directeur des ateliers. Même si
il est présenté comme « le méchant de l'histoire », je trouve que,
comparé à Claude Gueux, il fait plus réel et plus crédible. Victor Hugo fait un
portrait idéalisé de Claude Gueux, bien que celui ci ait volé, il est
présenté comme un héros tandis que le directeur est présenté comme un homme
mauvais. D'ailleurs, une longue description lui est consacrée et ne l'avantage
pas.
Durant tout le livre, Claude Gueux est idéalisé, même au
moment où il essaye de se tuer, il dit « cœur de damné je ne te trouverai
donc jamais ! » ce qui m'a paru peu crédible.
Quand, dans la scène du procès, Victor Hugo évoque les femmes
en pleurs et Albin qui tombe dans les bras de Claude Gueux, je trouve que c'est
un peu « surfait » et dramatisé. Malgré tout, j'ai quand même bien
aimé lire ce roman qui dénonce la cause de la peine de mort. La question
est : "Pour ou contre la peine de mort ?" De mon avis, je trouve cela
assez injuste de guillotiner un homme comme Claude Gueux qui, on peut dire, a
tué pour sa défense. En revanche, quelqu'un qui a commis des faits ignobles et qui n'a aucune excuse pourrait être condamné, tout dépend
des circonstances !
Hélaura Guymard
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