J'ai lu "Premier amour" de Ivan Tourguéniev, aux éditions "Le club des
femmes". Ivan Tourguéniev était un grand écrivain russe. Né à
Orel en 1818, issu d'une famille de nobles, il vit la plus grande partie
de sa vie à Paris. Ses débuts en tant que véritable écrivain n'eurent
lieu quand 1890, c'est à dire à ses 72 ans avec la pièce "Le pain
d'autrui", pièce en deux actes, écrite en 1848. L’œuvre plut aux uns
tandis qu'elle déplut aux autres. Puis sort "Premier amour" , qui est un
récit autobiographique, Tourguènev prit beaucoup de temps à décider des
rapports entre ses personnages, d'ailleurs dans son brouillon, il se
décrit comme un orphelin ayant perdu ses parents très tôt. Puis dès la 5ème
page, on retrouve le même rapport entre les personnages que dans la
version originale. Il eut aussi peine à trouver l'âge du héros qui, dans
le livre, n'est pas bien vieux. Au début, Ivan hésitait entre treize et
quinze ans, puis il jugea que seize
correspondait mieux à la réalité. Mais Zinaïda, le personnage de la
jeune princesse ne fut pas compris, on le jugea mal fait, inventé de
toutes pièces, et même mal inventé. Or Tourgueniev nia tout mensonges : de
nos jours, le personnage de Zinaïda apparait fréquemment au cinéma et
dans des livres. Tourguéniev est ensuite décédé à Bougival en 1883 dans
la maison qu'il avait offerte à Pauline Viardot, mais qui appartient
ensuite à Gaby Morlay. Le récit est à la
première personne du singulier, il raconte l'histoire de Wladimir
Pétrovitch, qui est en fait une autobiographie du premier amour de Ivan
Tourguénev. Le récit commence à la fin d'un dîner entre amis, il reste
seulement quelques convives à table, et le maître de maison demande à
chacun de raconter son premier amour Lorsque le tour de Wladimir vient,
il jugea préférable de l'écrire en un récit et de le donner ensuite à
tous La suite du lire est le récit de Wladimir, lors de ses seize ans
quand il préparait son entrée à l'université .
Je n'ai pas
vraiment de personnages préféré, les autres personnages comme les
prétendants de la princesse ne m'ont pas beaocup plu, le père et Zinaïda
non plus. Donc, je ne pourrais en choisir un, même si le personnage du
héros m'a beaucoup plu.
Les questions que l'on peut se poser
dans le livre sont "Pourquoi Zinaïda, qui à tout pour être heureuse ne
l'est pas ?". On voit vers la fin du récit que la princesse est triste
et est souvent malade. Je trouve que le livre est bien parce qu'il est
bien raconté, que l'auteur arrive à faire ressentir toutes les émotions
du héros aux lecteurs, qu'il nous fait facilement deviner la personnalité
des nombreaux personnages. Que malgré l'âge avancé du livre, le
personnage principal lui donne une seconde jeunesse avec son amour pour
Zinaïda que l'on peut encore aujourd'hui trouver dans les livres. Je
trouve aussi que le personnage de Wladimir Prétovitch ne parle pas
beaucoup, qu'il ne comprend pas que la princesse le maltraite un peu,
comme le reste des hommes fous amoureux d'elle, on a envie d'entrer dans
le livre et de le réveiller.
Anouk Blais
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