jeudi 10 octobre 2013

Café philo : l'école doit-elle être une compétition .

mardi 8 octobre 2013

En débat : les enfants de profs ou comment vivre son collège avec l’œil d’un parent sur le dos ?



Imaginez que votre mère ou votre père  soit prof  dans votre collège ?
Vinciane : « le problème, c’est qu’ils sauraient tout sur nous ».
Garçon : « Parfois, les conflits de la maison, peuvent se poursuivre au collège, ils ne nous laisseraient jamais tranquilles».
Jeanne : « Comme ma mère est prof d’anglais dans le collège, les gens pensent que je dois être super forte en anglais, ou me  disent souvent « oh, ma pauvre, tu  n’as pas de chance. Quand on est fille de prof, on est plus exposée, si on fait une bêtise, nos parents le savent tout de suite ».
Quelle attitude doit-on adopter ?
Fille 6e : « Il faut essayer de ne jamais être dans la classe de sa mère et ne jamais l’appeler maman, si tu es avec elle. Tu dois l’appeler Monsieur ou Madame. Il faut le cacher aux autres, parce que si tu as une bonne note, on pense que tu as vu en avance le contrôle ».
Fille 6e : « Ma mère est institutrice, mais elle ne voulait pas que je sois dans son école, parce qu’elle travaille dans un quartier difficile ».
Guillaume : « On peut utiliser le il pour désigner son père»
Jacques : « Ma fille je l’ai eu en 6e et 3e, et elle s’est arrangée pour ne jamais m’appeler. En revanche mon fils, lui ça ne le dérangeait pas de m’appeler papa. En tout cas, c’était rigolo d’avoir ses enfants dans sa classe, on peut se moquer gentiment d’eux parfois… »
Fille 6e : « Il faut que les autres élèves ne sentent pas que le prof est ta mère, car ça peut être ressenti comme un privilège… ou parfois selon les profs, comme un calvaire ».
Fille : «Les autres pensent que si tu réussis, c’est que tes parents t’aident ».
Jeanne : « En même temps, si tes parents sont bons en anglais sans être profs, ils peuvent t’aider aussi. Ce qui est injuste c’est qu’il y a des élèves qui ne peuvent pas être aidés du tout ».
Les avantages :
Léa : « On a les contrôles en avance ».
Jacques : « Mais quand on est prof et que son enfant est très turbulent, les collègues nous tombent dessus, et ce n’est pas toujours évident ».
Guillaume : «Ma mère était prof, mais sa mère ne lui a jamais donné les contrôles ».
Garçon 6e : « Parfois les profs sont encore plus durs avec leur enfants, pour pas qu’on leur reproche de les avantager ».
 Jacques : « Ma fille corrigeait les fautes dans les copies de ses copains… »
Fille 4e : « C’est plus dur aussi si ton père ou ta mère c’est des profs que les élèves n’aiment pas. Si c’est des profs populaires, c’est plus facile, parce que les autres ne se vengent pas sur toi ».
Fille : « C’est pénible quand on est toujours comparé à elle ».
Est-ce qu’au collège on a envie que les autres connaissent nos parents ?
Séverine : « Quand on est collège avec nos amis, on n’a pas la même personnalité qu’avec nos parents, parfois on s’invente un peu son histoire ou sa famille et on n’a pas envie que les 2 mondes se rencontrent ».
Fille 6e : « c’est vrai, ma mère est très maniaque, et quand j’invite des gens à mon anniversaire, j’ai peur que les gens disent du mal de ma mère ».

lundi 7 octobre 2013

Comment libérer les enfants de la télévision

http://www.reporterre.net/spip.php?article4474

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jeudi 3 octobre 2013

Demain au café philo

mardi 1 octobre 2013

Le nouveau Tâche de K'encre n°44

Tâche 2 K'encre n°44 by rapidolezoo

Compte-rendu du café philo sur le jeu GTA 5



GTA 5 : Peut-on tout se permette dans le virtuel ?
Mi-septembre, une nouvelle version du jeu GTA est sortie : la violence  du jeu, a suscité la polémique. 

C’est quoi GTA ?
Clément : « ça veut dire :Grand Theft Auto, C’est un jeu où tu contrôles un personnage, tu es dans la peau d’un braqueur ».
Nathan : « On n’est pas obligé de faire l’histoire principale, on peut faire aussi ce qu’on veut : on peut tuer tout le monde ».
Garçon 3: « On a 3 personnages, on fait tout ce qu’on veut, on a des missions, on peut faire n’importe quoi.  On peut prendre des armes, toutes sortes d’armes (fusil à pompe, lance-roquettes….), brûler des voitures, allumer des incendies, tuer tout le monde dans un restaurant. Tu peux aussi faire du sport. Tu peux avoir des pouvoirs. On peut aussi torturer des mecs avec plein d’objets, comme lui arracher les dents ou l’attaquer avec des chiens ».
Garçon 3e : « On a une grande liberté, on peut faire ce que l’on veut, on se sent libre ».
Dans la vraie vie, est-ce que c’est la loi qui nous empêcher de tuer ?
Jeanne : « ça ne nous vient pas à l’esprit ».
Garçon 3ème : « On a été éduqué, on sait qu’il ne faut pas le faire ».
Marco : « Tuer, c’est nature, les animaux tuent pour se nourrir ou pour protéger leur territoire, ils ne tuent pas pour le plaisir ».
Fille 6e : « C’est à cause de la conscience, si on tue quelqu’un on doit vivre avec le remord ».
Jeanne : « Nous n’avons pas besoin de tuer  pour survivre ».
Imen : « Nous , nous sommes des hommes, nous avons une humanité, on n’est pas des sauvages ».
L’empathie c’est quoi ?
Garçon 3e : « C’est quand on comprend qu’on fait de la peine à quelqu’un, qu’on peut se mettre à sa place »
Est-ce que l’on peut tout faire dans le jeu ?
Garçon 3e : « ça dépend des personnes, de leur âge, il faut que celui qui joue soit capable de faire la différence entre la réalité et la fiction ».
Comment avez-vous eu accès au jeu ?
Garçon 5e : « On va l’acheter avec un adulte, mais on peut aussi l’acheter tout seul, le moins de 18ans c’est juste une indication ».
Garçon : « Mais le jeu coûte cher, 85€ ».
Pourquoi, il y a un problème d’âge ?
Garçon : « On n’a pas la maturité ».
Marco : « Il y a un problème avec l’âge, parce qu’il faut savoir raisonner, sinon c’est dangereux si on prend le jeu comme modèle».
Maxence : « C’est un jeu pour se détendre, un divertissement pour t’occuper ».
Garçon 5e : « C’est beaucoup plus difficile de tuer quelqu’un en vrai que dans le jeu ».
Pourquoi  il y a si peu de filles qui jouent à ce jeu ?
Fille : « Tuer des gens, ce n’est pas amusant »
Fille : « Les filles, c’est moins violent que les garçons, c’est plus sensible »
La dangerosité des jeux violents est-elle prouvée ?
Séverine : «selon, Michel Desmurget, chercheur en neurosciences, les études montrent que les jeux violents ne remplissent en aucun cas le rôle de défouloir. De plus, après avoir joué, les joueurs ont du mal à activer les zones du cerveau leur permettant de contrôler leurs émotions et de réprimer leur comportement agressif. Donc, Contrairement à certaines théories, ces jeux ne font pas office d'exutoire pour les joueurs, mais seraient plutôt des déclencheurs d'agression ».
La torture ?
Garçon : « On est obligé de torturer pour avancer dans le jeu ».
Marco : « J’ai un cousin qui joue aux jeux vidéos depuis qu’il est tout petit, et il est bizarre ».
Pourquoi les parents vous laissent jouer à ce jeu ?
Clément : «  Mes parents disent : « si tu as des bonnes notes et que tes notes  ne baissent pas tu peux jouer ».
Garçon : « Tant que je les laisse tranquille, ça ne les dérange pas que je joue ».
Que penser de l’image des femmes dans le jeu ?
Fille : « Les femmes c’est soient des prostituées, soient des grosses ».
De quoi, faire réagir….