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mardi 12 janvier 2016

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dimanche 3 janvier 2016

‘’comment Wang-Fô fut sauvé ‘’ de Marguerite Yourcenar

J’ai lu ‘’comment Wang-Fô fut sauvé ‘’ de Marguerite Yourcenar  publié  chez Folio Cadet (pour ma part).
Marguerite Yourcenal est née le 8 juin 1903 à Bruxelles et est décédée le 17 décembre 1987 à Bar Habor , dans l’Etat du Maine (Etat-Unis).
Elle est l’auteur de beaucoup de  romans ainsi que des récits autobiographiques, elle fut poète, traductrice, essayiste et critique littéraire.
Elle est née dans une maison de l’avenue Louise (Bruxelles). Son père qui appartenait à l’ancienne bourgeoisie, était originaire de la Flandre Française.
Sa mère était issue d’une  famille  noble belge . Elle mourut dix jours après la naissance de Marguerite…Marguerite fut élevée chez sa grand-mère paternelle . (Noémie Dufresne qui mourra en 1909).Plus tard, elle valide la première partie de son baccalauréat à Nice sans même avoir fréquentée l’école.
En 1929, elle publie son premier roman ‘’Alexis ou le Traité du vain combat’’, elle publie aussi des ‘’Nouvelle Orientales’’. Son père mourra  ensuite en 1929 après la parution du livre de sa fille…
En 1939, 10 ans après la mort de son père,  elle partit aux Etat Unis car l’Europe s’agitait dangereusement, et rejoignit Grace Frick, professeur de littérature qui deviendra sa compagne et sa traductrice, ( elle décèdera en 1979 à la suite d’un cancer du sein). Elle restera en Amérique jusqu’à la fin de ses jours . Elle devient une citoyenne américaine en 1947.
Son roman, Mémoires d’Hadrien, sorti en 1951 fut un succès mondial et lui vaut le statut définitif d’écrivain. Yourcenar sera la première femme à siéger à l’Académie française. Elle mourut en 1987.
Comment Wang-Fô fut sauvé  fait partie des Nouvelles Orientales. Celui-ci parle du vieux peintre Wang-Fô et de son ‘’talent’’ de peintre.
La nouvelle commence avec un mini parcours de Wang-Fô qui est le personnage principal et de son disciple Ling . Le peintre  était très doué pour la peinture  mais ils ne vendait pas ses œuvres il les donnait, les distribuait « il aurait dû  être riche mais il aimait mieux donner que vendre. ». Ils étaient donc pauvres et volaient pour pouvoir manger quand personne ne voulait leur donner de la nourriture. Plus tard ils sont emmenés vers l’Empereur  qui en veut à Wang-Fô pour des raisons qui le concernent lui et son ’’enfance’’; il menace le peintre et son disciple de façon cruel. Mais avant cela il veut que Wang-Fô finisse une des œuvres qui représente un lac .
Ce que j’en pense?
Dans ce livre, Ling le fidèle disciple est mon personnage préféré car il n’hésite pas à défendre Wang-Fô et à le suivre dans toutes les circonstances, il le protège de toutes les épreuves au supplice de sa vie. C’est ce que j’ai aimé chez ce personnage.
A la fin du livre, je me suis demandé ce qu’il adviendra des personnages par la suite? J’aurais aimé plus de détails sur la rencontre du vieux peintre et du disciple car la nouvelle est assez courte alors qu'elle aurait pu être  plus développée. J’ai beaucoup aimé cette histoire,  assez émouvante sur la fin. 
Laurène Cavallier

« Qui Es-tu Alaska? » de John Green


J'ai lu « Qui Es-tu Alaska? » de John Green, publié aux éditions Gallimard Jeunesse, qui est un livre d'adolescents - jeunes adultes, est évidemment à la portée de tout le monde et se dévore en un rien de temps. 

John Green est un écrivain américain. Il a grandi en Floride avant de partir en Alabama dans un pensionnat qui ressemble beaucoup à celui dans « Qui Es-tu Alaska? ». à l'issue de ses études universitaires, en 2000, il s'est installé à Chicago. Il a été chroniqueur radio et critique littéraire pour des revues spécialisées. John Green vit aujourd'hui à Indianapolis avec sa femme, Sarah. 
Il a également écrit « La face cachée de Margo » et « Nos étoiles contraires » qui ont tous les deux été adaptés au cinéma, et d'autres livres comme « Will & Will » et « Le théorème de Katherine » qui sont malheureusement un peu moins connus. 

« Qui Es-tu Alaska? » parle d'histoires d'amours et d'amitiés, comprenant une sorte d'enquête et des stratagèmes à la fois farfelus et ingénieux. 
Ce livre commence par Miles Halter, le personne principal, qui doit organiser une fête par l'obligation de sa mère, avant le peu de temps qui lui reste avant de partir en campus universitaire. Il n'a pas beaucoup d'amis, même quasiment pas, mais sa mère est convaincue du contraire. Elle se rend compte de la vérité quand personne ne vient à la fête. Il part peu de temps après, en quête d'un « Grand Peut-Être ». Ces trois mots sont presque ceux prononcés sur le lit de mort de François Rabelais. Il a exactement dit « Je suis à la recherche d'un Grand Peut-Être ». Cette phrase a marqué l'esprit de Miles, et ayant pour passion les dernières paroles des gens morts ainsi que leurs biographies, il part donc avec l'idée de ne pas avoir assez vécu, et lui aussi s'en va à la recherche de son Grand Peut-Être. Arrivé au campus, il fait la rencontre de Chip Martin, surnommé Le Colonel, qui lui-même surnomme Miles « Le Gros » (Miles explique au début qu'il est maigre comme un clou. Chip avait voulu faire un peu d'humour). « Le Colonel » ainsi que « Le Gros » restent tels quels. 
Puis Miles fait la rencontre de Alaska Young. Aucun surnom pour elle, c'est juste Alaska. Ensuite, il rencontre Takumi, pas de surnom non plus pour ce personnage. Quelques chapitres après, il fait également la connaissance d'une Lara. Ces quatre nouveaux amis vont, comme qui dirait, changer le cours de la vie et la routine habituelle de Miles. 

Ce que j'en pense 
Dans ce formidable livre, mon personnage préféré est Alaska Young. J'aime cette fille mystérieuse et un peu perdue avec un passé qui la ronge dans le fond. Elle boit, fume, ne fait pas attention à elle, s'amuse, elle ne se préoccupe pas vraiment du lendemain. Et pourtant, sous ses airs de fille forte que rien n'atteint, c'est une fille fragile qui s'en veut beaucoup et qui souffre en gardant tout à l'intérieur. Il y a beaucoup de passages dans ce livre qui m'ont marquée, que j'ai adorés, mais celui des pages 42-43-44 est un de mes favoris. C'est ici qu'est la deuxième rencontre entre Alaska et Miles, et la première fois où ils ne sont que tous les deux. Alaska essaie de connaître Miles, et suite à la demande des dernières paroles de JFK, elle lui annonce son livre préféré : Le général dans son labyrinthe de Gabriel Garcia Marquez. Elle lui raconte les dernières paroles de cet homme dans le livre, en lisant le passage voulu : « Comment sortir de ce labyrinthe? », ce à quoi elle demande une demi-page plus tard à Miles « Le labyrinthe est-il vivant ou mort ? À quoi essaie-t-il d'échapper : au monde ou à sa fin ? ». Cela m'a donc beaucoup fait réfléchir, ces questions m'ont fait changer ma vision sur certaines choses de la vie. 
Alaska essaie tout au long de sa vie de percer le mystère sur ce fameux Labyrinthe en entraînant Miles avec elle, et quant à lui, il essaie en plus de ça de trouver son Grand Peut-être. 

Ce livre est, de loin, l'un de mes favoris parmi tous ceux que j'ai déjà lus. Il nous fait réfléchir à pleins de choses, et même au dernier mot de la dernière page du bouquin, on reste avec des questions dans la tête et il nous est possible d'imaginer encore une suite au livre. L'auteur nous laisse un peu en suspens sur certains éléments, et on en voudrait encore jusqu'à n'en plus finir. Ce livre, à travers les cinq personnages principaux, nous démontre bien les différentes situations des jeunes. Que ce soit dans leurs comportements, leurs personnalités, que dans leurs vies. Si on lit bien entre les lignes, on peut voir encore une autre facette de la vie et tout qui s'entoure à elle. 
J'ai lu ce bouquin quelques fois, et je ne m'en lasse pas. Je pourrais le relire encore et encore, mais j'en ai d'autres à découvrir avec leurs mystères et leurs sous-entendus. 
Comme je l'ai énoncé plus tôt, on peut se redemander, en lisant ce livre, le sens de la vie, et on peut également se demander si, le fait de se prendre la tête sur des choses en vaut vraiment la peine. 
Chaque chapitre vaut la peine d'être lu, vaut quelque chose, a une importance. J'ai trouvé que ce livre était un bon moyen « d'évasion », il nous permet de se remettre en question. 

Doret Marie 3e3

Le tour du monde en 80 jours, Jules Verne


J’ai décidé de lire le livre de Jules Verne « Le tour du monde en 80 jours » publié aux éditions Hetzel.
BIOGRAPHIE DE L’AUTEUR
Jules-Gabriel Verne est un écrivain de romans d’aventures, de science-fiction, ou d’anticipation. Il est né le 8 février 1828 à Nantes et est décédé le 24 mars 1905 à Amiens (Somme). Il est l’aîné d’une fratrie de cinq enfants Paul, Anna, Mathilde, Marie. Son père, Pierre Verne, est avoué et sa mère, Sophie Allotte de la Fuyë, est issue d’une famille d’armateurs nantais. Il vit une enfance paisible. A l’âge de 6 ans, il est placé en pension. Il fait des études de droit comme son père. En 1950, soutenu par le père et le fils Dumas, il parvient à faire jouer sa comédie « Les pailles rompues ». Il abandonne définitivement son travail d’avocat pour l’écriture des pièces de théâtre, des nouvelles. A Amiens avec Honorine Meurel, il aura 3 enfants : deux filles et son seul fils Michel Verne. Pour faire vivre sa famille, il devient agent à la bourse de Paris. En Ecosse et en 1862, il rencontre Hetzel qui lui permet de publier son manuscrit « Cinq semaines en ballon». C’est le début d’une longue collaboration entre les deux amis. En 1863, il sort le célèbre livre «  Voyage au centre de la Terre ». En 1871, il écrit le livre « Tour du monde en 80 jours ». En 1886, il se fera tirer dessus par son neveu. Il est touché à la jambe et boitera le reste de sa vie. Il devient conseiller municipal d’Amiens et il continue d’écrire. Mais, sa santé se dégrade et il mourra le 24 mars 1905. De nombreuses personnes assistent à ses funérailles. Il est considéré comme le père de la science-fiction.
LE DEBUT DU LIVRE
Ce livre commence  dans la maison de Phileas Fogg, le personnage principal, qui décidera de faire le tour du monde en 80 jours comme l’indique le titre du livre. « En l’année 1872, la maison portant le numéro 7 de Saville-row, Burlington Gardens- maison dans laquelle Sheridan mourut en  1814-, était habitée par Phileas Fogg, esq., l’un des membres les plus singuliers et les plus remarqués du Reform-Club de Londres, bien qu’il semblât prendre à tâche de ne rien faire qui pût attirer l’attention. ».  Le 1er chapitre continue sur la rencontre entre Phileas Fogg et son futur domestique Passepartout. Ce chapitre nous apprend aussi que Phileas Fogg est un gentleman qui a ses habitudes. Sa vie est réglée à la minute près. Dés le 2ème chapitre, Passepartout découvre déjà les habitudes de son maitre et aussi sa maison. Et dans le 3ème chapitre, on parle déjà d’un pari : Phileas Fogg doit faire le tour du monde en 80 jours, ce qui n’a jamais été fait. S’il y parvient, il pourrait gagner 4000 livres versées par ses amis soit 100 000 francs. Mais s’il vient à perdre, il sera contraint de leur donner cette somme. Durant tout le livre, nous vivons les péripéties de Phileas Fogg, Passepartout et de toutes les personnes qu’ils vont rencontrer durant leur tour du monde.

CE QUE J’EN PENSE
Dans ce livre, le personnage que j’ai préféré est Phileas Fogg car c’est un gentleman qui est très riche mais qui, malgré tout, est généreux. Il permet à Fix, un inspecteur de police, de rentrer en Europe. Or, Fix est chargé de l’arrêter car Phileas Fogg est soupçonné d’avoir volé la banque d’Angleterre. Mais Fogg ne sait pas que Fix est inspecteur.
C’est aussi mon personnage préféré car il n’abandonne pas son domestique. Ainsi, alors qu’il s’apprête à repartir de Chine, il se rend compte que Passepartout est retenu par Fix. Phileas Fogg le recherche et finit par le retrouver dans un cirque. Et donc il le ramène en Europe.
Il sauve aussi une autre personne, Mrs. Aouda qu’il ne connait pas mais qu’il rencontre dans des circonstances assez bizarres. Il la sauve à quelques  secondes de sa mise à mort sur un bûcher.
Ce livre m’a permis de me poser deux questions principalement. La première se porte sur les erreurs policières car durant tout le livre, on entend parler d’une affaire de police et on apprend seulement à la fin que  c‘est en fin de compte un litige. La deuxième est sur l’impressionnante avancée technologique car maintenant le tour du monde se fait en largement moins de 80 jours.
Ce qui m’a poussé à choisir ce livre est le fait qu’il parle d’une aventure humaine avec de nombreux rebondissements. Durant tout le livre et à de nombreuses reprises, on peut penser que Phileas Fogg va échouer. On a toujours envie de connaître la suite des évènements.  On vit vraiment l’aventure avec lui et on a envie qu’il réussisse.

Lalé Maxence, 3°3   

"Le nez, et autres nouvelles russes" : Apparitions (Tourgueniev)

J'ai lu "Le nez, et autres nouvelles russes", aux éditions Hatier. Parmis les trois nouvelles que ce livre rassemble, il y a "Le nez" de Gogol, "Le marchand de cercueils" de Pouchkine et "Apparitions" de Tourgueniev. Pour cet article de blog, je vais m'intéresser à "Apparitions" qui est, selon-moi, la nouvelle la plus étrange et ayant la fin la plus surpenante. Cette nouvelle a été écrite par Ivan Sergueïevitch Tourgueniev, est né le 9 novembre 1818 à Orel, dans ce qui était à l'époque l'Empire russe, et est mort le 3 septembre 1883 à Bougival, en France à l'âge de 64 ans. Son père se nomme Serge Nicolaïevitch et sa mère, Varvara Petrovna Loutovinova. Le père de Tourgueniev est officier supérieur et il est issu d'une grande famille aristocratique d'origine tartare. Sa mère fait partie d'une famille noble d'Orel et est une richissime propriétaire terrienne. Cette dernière est très brutale, tyrannique à l'inverse du père qui lui, est élégant voire éfféminé. Ivan pratique la chasse, apprend le français, l'allemand, le grec ainsi que le latin. En 1827, il déménage à Moscou. En 1833, il s'inscrit à la fac des Lettres de Moscou et fréquente la fac de philosophie de Saint-Pétersbourg. Depuis la fin de l'école, il devient écrivain.
"Apparitions" est l'histoire d'un homme qui voit, dans son sommeil, une femme qui lui demande de venir sous un vieux chêne pour la nuit suivante. Le narrateur - on ne connaît pas son nom - se rendit au rendez-vous après plusieurs nuits de réfléxion. La femme en question, du nom d'Ellis, l'emmena plusieurs nuits dans toute l'Europe : de Saint-Pétersbourg à Paris en passant par l'Allemagne, le lac Majeur, Rome ou encore les côtes anglaises. Mais un jour, la mort survint pour un des deux personnages...
Mon personnage préferé est Ellis parce qu'elle est mystérieuse (et encore il s'agit d'un euphémisme) adorable mais en même temps hautaine et froide. Elle est amoureuse du narrateur et exauce tout ses désirs de voyages mais peut se montrer jalouse. Elle est également très énigmatique et elle ne répond jamais aux questions que lui pose le narrateur mais, d'après ce dernier, elle est très belle. Ellis me fait me poser pleins de questions et j'ai envie d'en savoir toujours plus sur cette mystérieuse jeune femme.
Les questions que l'ont peut se poser sur cette nouvelle sont nombreuses comme par exemple : Pourquoi Ellis choisit-elle le narrateur et pas quelqu'un d'autre ? Ce dernier l'aime-t-il ? Qu'est-elle au juste ? D'où vient-elle ? Pourquoi la mort vient-elle chercher un des personnages ? Autant de questions dont on a aucune réponse, et, de plus, il n'y a aucun indice ! Cette nouvelle invite donc à la réflexion, ce qui n'est pas déplaisant...
Personnellement, j'ai beaucoup aimé "Apparitions". Cette nouvelle est pleine de mystères, touchante, du fait qu'Ellis soit amoureuse du narrateur et la fin est surprenante. Elle parle d'amour sans trop en faire, c'est-à-dire qu'elle ne ressemble pas à une œuvre "à l'eau de rose". Le seul petit hic de la nouvelle, c'est que le narrateur décrit beaucoup de choses, ce qui peut devenir lassant. Malgré tout, je vous invite à la lire avec intêret mais attention, il faut aimer les mystères ! 
Nicolas Verdin