jeudi 29 décembre 2016

Pilote de guerre, de Antoine de Saint-Exupéry

J'ai lu « pilote de guerre » de Antoine de Saint-Exupéry édité par Gallimard.

Antoine de Saint-Exupéry est un écrivain, aviateur et poète né le 29 juin 1900 à Lyon et mort disparu en vol le 30 juillet 1944 en mer au large de Marseille.
Antoine de Saint-Exupéry est né dans une famille de la noblesse française, son père meurt lorsque Saint-Exupéry n'a que 4 ans. Il obtient son baccalauréat en 1917, et après son échec à l'école navale, il s'inscrit dans une école des beaux-arts et de l'architecture. Il est formé comme pilote lors de son service militaire en 1921 à Strasbourg. Après son service militaire, il est engagé dans la compagnie Latécotère pour transporter du courrier de Toulouse jusqu'en Amérique du sud en passant par le Sénégal. Il quitte la compagnie postale en 1932 et il voyage à Moscou, en Espagne pour y faire des reportages.
Pendant la seconde guerre mondiale, il est engagé comme pilote dans le groupe aérien de grande reconnaissance 2/33 commander par le commandant Alias.
A la fin de la guerreil rejoint New York où il écrira « le Petit prince » en 1943.
De retour en France en au printemps 1944, il est engagé dans une unité de reconnaissance en vue du débarquement de Provence.
Il disparaît en mer pendant un vol de reconnaissance le 30 juillet 1944 à bord de son « Lockheed p-38 Lightning ». ( Son avion ne sera retrouvé qu'en 2000)


Ce livre raconte uniquement une mission de reconnaissance du nord de la France au cours de laquelle Saint-Exupéry se rappelle son enfance et réfléchit à énormément de choses lorsqu'il pense qu'il va mourir. Il est accompagné pendant cette mission de deux personnes, Dutertre et le Mitrailleur. A plusieurs reprise il manque de mourir...
Ce que j'en pense

Ce livre m'a paru compliqué à lire du fait de la plongée dans les souvenirs. Cela déstabilise la lecture, mais vers le quart du livre, on commence à accrocher et ne plus trop perdre le fil.
Mon personnage préféré est le Mitrailleur car j'aime bien son surnom, il ne parle pas beaucoup mais lorsqu'il parle il est bref, concis et il ne parle qu'une seule fois spontanément. A chaque fois qu'il parle, c'est pour répondre aux questions du pilote (si il a assez d'oxygène et si il voit les ennemis).
Ce livre donne beaucoup à réfléchir sur plein de choses dont la mort. J'ai compris de ce livre l'importance de se souvenir des moments passés pour nous les remettre en mémoire pour s'en souvenir même en étant « vieux ».
Rémi
Boulay

Vipère au poing de Hervé Bazin



J'ai lu Vipère au Poing de Hervé Bazin , publié aux éditions de Le Livre De Poche.
Jean-Pierre Hervé Bazin est né le 11 avril 1911 à côté d'Angers et est mort le 17 février 1996 à Angers. Il passa une enfance difficile à cause de sa mère. Vers ses vingt ans, il décide de couper les ponts avec sa famille, il décida de se faire appeler Hervé Bazin, et part étudier à la faculté de lettres de la Sorbonne . Il a reçu de nombreux prix pour ses livres. Il a eu 7 enfants.
C'est une autobiographie car Hervé Bazin raconte son enfance, parle de sa vie au côté de sa famille, même si les noms de famille ont été changé.
Le livre commence avec Jean Rezeau (Hervé Bazin) qui tue une vipère, et la montre à sa famille qui eut peur qu'il se fasse mordre. On apprend qu'il vit avec ses oncles, tantes, son frère et sa grand-mère par qui il est élevé. Ses parents vivent en Chine avec le benjamin de la famille. Il vit comme d'habitude avec sa  routine quotidienne  lorsque meurt sa grand-mère, cette femme qui l'a élevé lui et son frère. Leurs parents durent rentrer en France pour s’occuper d'eux.  Cette femme, ils ne l'avaient jamais vue, leur mère, cette dame qui n’envoyait qu'une carte pour noël.Les voisins disaient: "une maman, c'est mieux qu'une grand-mère!" Mais est-ce que se serait le cas pour eux ?
Ce que je pense
Dans le livre, mon personnage préféré est Jacques Rezeau, le père de famille. Même si il ne défend pas très bien ses fils, on remarque qu'il les aime. Il  reste malgré tout dans l'ombre de sa femme et respecte le code de la famille Rezeau. Malgré tout, quand il passe du temps avec ses fils, on le voit attentionné. Il leur apprend plein de choses, rigole avec eux et il enlèvera les punitions quand il les trouvera trop dures. C'est un homme bon mais l'on voit qu'il est lui aussi sous l'emprise de sa femme et on a un peu de pitié pour lui.
Je me suis posé comme questions , ''Comment peut-on ressentir autant de rage envers son enfant ?'' Enfin la méchanceté de la mère est énorme  dans ce livre. Comment peut-on avoir des enfants et ne jamais vouloir leur apprendre des choses, ne jamais passer de moments bons avec eux, comment faire autant de plans pour détruire la vie de son propre enfant ? Et comment une personne peut réussir à faire une vie normale après son enfance aussi triste ? Comment peut-on réussir à croire que l'on nous aime, alors que la personne qui est censée le plus nous aimer dans notre vie, nous déteste ?
J'ai bien aimé ce livre même si je m'en suis un peu lassé sur quelques chapitres.Il y a un passage où Jean se pose beaucoup de question et le livre commence à être vraiment intéressant. Hervé Bazin écrit bien et je me suis mise à ne pas aiméer sa mère et à m’imaginer ce que j'aurais fait face à cette dame, j'ai bien aimé le livre aussi pour ça.

Adèle Furet

« Les ritals » de CAVANNA

                                             
J'ai lu « Les ritals » de CAVANNA.
François CAVANNA, né le 22 février 1923 et meurt le 29 janvier 2014,  à 90 ans, à Créteil à cause de la maladie de Parkinson qu'il appelle « salope infâme» dans un de ses livres («Lune de miel»).
Son père est un maçon immigré italien et sa mère est française. Il a travaillé dans plusieurs journaux («Charlie Hebdo»,  «Bête et Méchant», etc …).
Sa vivacité, sa couleur et son humour a fait sa célébrité dès ses premiers romans autobiographiques.
C'était un dessinateur humoristique dans des journaux de presse.

Le livre «Les Ritals» de CAVANNA a reçu le Prix Cazes en 1979.
Son livre est une autobiographie de sa pré-adolescence et adolescence.
Il a une obsession pour son père maçon. Son père travaille beaucoup mais gagne pourtant peu. Il le décrit comme petit, gros, avec des cheveux fins, blancs depuis toujours (surnommé pendant son enfance «il bianco») avec des yeux «bleus comme ces fleurs bleues […] et vraiment bleues». Adulte, il est surnommé, en dialetto (langue Franco-italienne): «Vidgeon grosso», qui signifie : gros Louis.
Il parle aussi de ses amis, les ritals et d'un jeu de bataille parfois sanglante dans un fort abandonné à Nogent.

personnage préféré et pourquoi: J'ai évidement préféré le personnage principal, celui de François CAVANNA enfant car, il est surprenant et a des réflexions amusantes.
Le langage est vivant, peu commun et humoristique.
Il est souvent vulgaire, familier et même parfois inexistant sur un dictionnaire; avec un peu de dialetto. Par exemple :
«Pourquoi tou fas goler ta mère ?»;
«Z'ai eu de la çance. Ils m'auraient pu touer anche me.»;
«pour tringler sa poule»;
«parce qu'elle le suçait bien»;
«les lèche-cul»;
«la pute du roi»;
«une vieille pédale et qu'il se fait enculer [...]» ...

Opinion sur le livre: J'ai bien aimé ce livre car il sort du commun. Il est spécial, plus vivant et très humoristique avec des mots grossiers. Le dialetto/italien me transporte dans son monde.


                                                                                                                < Jade NESPOUX