jeudi 29 décembre 2016

« Martin Eden » de Jack London

J’ai lu « Martin Eden » de Jack London, publié aux éditions Phébus
Jack London était un écrivain américain, l’un des  premiers à faire fortune dans la littérature. Il naquit le 12 janvier 1876 à San Francisco et décéda le 22 novembre 1916 à Glen Ellen, Californie. Jack London né John Griffith Chaney était fils unique et n’a pas connu son père biologique. C’est son beau-père, John London, qui lui donna son nom. Jacques London a eu une enfance misérable et il commence une vie d’errance à 15 ans. Il exerce de nombreux métiers pour survivre : balayeur de jardins publics, menuisier, agriculteur, éleveur de poulets, chasseur de phoques (jusqu'au Japon et en Sibérie), pilleur d’huîtres, patrouilleur maritime, blanchisseur ou encore chercheur d'or au Klondike. Comme le personnage principal de son livre Martin Eden, Jack a fait son éducation par les livres ; il commence à se passionner pour la littérature lorsqu’il découvre la bibliothèque publique de sa ville d’Oakland. Jack London épouse Elizabeth Maddern le 7 avril 1900, le jour même où son roman Le Fils du loup est publié. Elizabeth faisait partie de son cercle d'amis depuis un certain nombre d'années.
Martin Eden est un marin d’une vingtaine d’année. Dès son plus jeune âge il a été confronté seul à la dure réalité de la vie, se battant pour survivre. En revenant d’une traversée en mer, il sauve un jeune homme du même âge que lui qui se faisait lyncher sans raison par des voyous dans les docks. Ce dernier l’invite, en remerciement, à diner chez ses parents. C’est la première fois que Martin est confronté à « l’univers bourgeois ». Chaque geste anodin l’affole : il a peur de briser quelconque objet à cause de sa démarche gauche de marin. Il rencontre Ruth, la sœur du jeune homme dont il tombe tout de suite amoureux. Mais Martin va devoir affronter un obstacle de taille : leurs catégories sociales opposées. Martin pense tenir sa revanche sur la vie en partant  à la conquête du succès. Il s’acharne à étudier et écrit pour gagner sa vie. Dure sera la chute…  

Ce que j’en pense
Il est n’est pas question que d’amour dans ce livre, mais plutôt de sociologie. Martin Eden va voir ses a priori sur la société se désagréger petit à petit pour son plus grand mal jusqu’à exprimer du dégout pour ceux qu’il idolâtrait avant. Ce livre est le plus romanesque des romans de Jack London et le plus autobiographique aussi. Mais de qui raconte-t-on ici l’histoire, de Martin Eden ou de Jacques London ? Cette ambiguïté n’a cessé de me fasciner tout le long de ma lecture…            
Raphaël Tribot        

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