jeudi 30 janvier 2014
mardi 28 janvier 2014
lundi 27 janvier 2014
La publicité en question : compte-rendu du café philo
Dans une ville brésilienne, à Sao Paulo, on a pris la décision d’interdire la publicité dans l’espace public. Pourquoi a-t-on pris cette décision là ?
Raphaël : « C’est mieux on peut redécouvrir sa ville, on voit mieux les monuments ».
César : « ça dépend, moi j’aime bien les publicités, je trouve ça joli : il y a des couleurs de la lumière, ça met de la joie dans une ville ».
Garçon : « ça évite le gaspillage de papier ».
Garçon : « c’est mieux pour le tourisme, une ville sans publicité, ça préserve l’image de la ville ».
César : « ça permet de faire croire que la ville est indépendante, elle est plus forte face à l’économie ».
Garçon : « ça évite la surconsommation, ça montre les limites ».
Amélioration du monde de vie ?
Garçon : « ça permet aux gens d’avoir moins envie d’acheter, et ils sont plus riches ».
Raphaël : « Les gens ne vont acheter que ce dont ils ont vraiment besoin ».
Jeanne : « ça dépend de la pub qu’on voit si on voit une pub de jambon on ne va pas forcément acheter du jambon ».
Séverine : « Parce que tu n’es pas la cible de la publicité, mais un papa qui fait les courses sera peut-être influencé en faisant ses courses ».
A quoi sert la pub ?
Garçon : « ça sert à faire connaitre son produit ».
Elenora : « C’est pour valoriser un produit, pour que les gens achètent la marque ».
Nahel : « C’est une sorte de manipulation, c’est pour influencer le client ».
Séverine : « La formule qu’un humoriste utilise, c’est « la pub, c’est pour acheter des produits dont on n’a pas besoin, avec l’argent qu’on n’a pas, pour impressionner des gens qu’on n’aime pas ».
César : « C’est vrai, parce que par exemple, acheter une belle voiture, c’est pour paraitre au dessus des autres, alors que normalement c’est juste pour conduire ».
Séverine : « Les marques, c’est un marqueur social dans les récréations, c’est pour ça que moins on a d’argent et plus on a envie d’avoir des marques ».
Et si tout le monde se mettait à acheter seulement en fonction de ses besoins ?
Fille : «On a besoin de nourriture, d’habits et de se loger ».
Jeanne : «Si les gens achètent seulement ce qu’ils ont besoin pour vivre, ils vont s’ennuyer ».
Garçon : « On a besoin de la télé pour s’informer ».
Nahel : « Oui, mais on peut s’informer autrement, par la radio et les journaux ».
César : « c’est vrai qu’on se crée des besoins comme la cigarette par exemple, ce n’est pas un besoin, mais pourtant on ne peut plus s’en passer ».
Garçon : « La publicité mais aussi les séries et les films ont imposé une image valorisante de la cigarette. Souvent c’est des jeunes cools qui fument en regardant dans le lointain. Mais on ne voit jamais de cancéreux qui fument des clopes ».
Ayoub : « mais s’il y a moins de pubs, les gens achètent moins, et il ya moins de travail ».
Jacques : « mais il y a des limites à la consommation d’objets manufacturés, c’est les limites de la planète. On peut consommer de la culture, des services… ».
La publicité a-t-elle un effet négatif sur nos vies ?
César : « La pub ça créer des conflits entre les gens, car c’est pour se sentir supérieur aux autres ».
Nahel : « Quand on a acheté quelque chose, on a envie d’autre chose, on est toujours un peu déçu ».
Jacques : « Pour moi, la publicité est un élément qui fait qu’on n’est plus solidaire, car le message des pubs, c’est que l’on ne peut être heureux que dans la satisfaction individuelle de ses besoins personnels. Elle nous détourne des autre s »
Raphaël : « C’est mieux on peut redécouvrir sa ville, on voit mieux les monuments ».
César : « ça dépend, moi j’aime bien les publicités, je trouve ça joli : il y a des couleurs de la lumière, ça met de la joie dans une ville ».
Garçon : « ça évite le gaspillage de papier ».
Garçon : « c’est mieux pour le tourisme, une ville sans publicité, ça préserve l’image de la ville ».
César : « ça permet de faire croire que la ville est indépendante, elle est plus forte face à l’économie ».
Garçon : « ça évite la surconsommation, ça montre les limites ».
Amélioration du monde de vie ?
Garçon : « ça permet aux gens d’avoir moins envie d’acheter, et ils sont plus riches ».
Raphaël : « Les gens ne vont acheter que ce dont ils ont vraiment besoin ».
Jeanne : « ça dépend de la pub qu’on voit si on voit une pub de jambon on ne va pas forcément acheter du jambon ».
Séverine : « Parce que tu n’es pas la cible de la publicité, mais un papa qui fait les courses sera peut-être influencé en faisant ses courses ».
A quoi sert la pub ?
Garçon : « ça sert à faire connaitre son produit ».
Elenora : « C’est pour valoriser un produit, pour que les gens achètent la marque ».
Nahel : « C’est une sorte de manipulation, c’est pour influencer le client ».
Séverine : « La formule qu’un humoriste utilise, c’est « la pub, c’est pour acheter des produits dont on n’a pas besoin, avec l’argent qu’on n’a pas, pour impressionner des gens qu’on n’aime pas ».
César : « C’est vrai, parce que par exemple, acheter une belle voiture, c’est pour paraitre au dessus des autres, alors que normalement c’est juste pour conduire ».
Séverine : « Les marques, c’est un marqueur social dans les récréations, c’est pour ça que moins on a d’argent et plus on a envie d’avoir des marques ».
Et si tout le monde se mettait à acheter seulement en fonction de ses besoins ?
Fille : «On a besoin de nourriture, d’habits et de se loger ».
Jeanne : «Si les gens achètent seulement ce qu’ils ont besoin pour vivre, ils vont s’ennuyer ».
Garçon : « On a besoin de la télé pour s’informer ».
Nahel : « Oui, mais on peut s’informer autrement, par la radio et les journaux ».
César : « c’est vrai qu’on se crée des besoins comme la cigarette par exemple, ce n’est pas un besoin, mais pourtant on ne peut plus s’en passer ».
Garçon : « La publicité mais aussi les séries et les films ont imposé une image valorisante de la cigarette. Souvent c’est des jeunes cools qui fument en regardant dans le lointain. Mais on ne voit jamais de cancéreux qui fument des clopes ».
Ayoub : « mais s’il y a moins de pubs, les gens achètent moins, et il ya moins de travail ».
Jacques : « mais il y a des limites à la consommation d’objets manufacturés, c’est les limites de la planète. On peut consommer de la culture, des services… ».
La publicité a-t-elle un effet négatif sur nos vies ?
César : « La pub ça créer des conflits entre les gens, car c’est pour se sentir supérieur aux autres ».
Nahel : « Quand on a acheté quelque chose, on a envie d’autre chose, on est toujours un peu déçu ».
Jacques : « Pour moi, la publicité est un élément qui fait qu’on n’est plus solidaire, car le message des pubs, c’est que l’on ne peut être heureux que dans la satisfaction individuelle de ses besoins personnels. Elle nous détourne des autre s »
jeudi 23 janvier 2014
lundi 13 janvier 2014
L’apparence, un culte nouveau ? : compte rendu du café philo
L’image de soi est une préoccupation forte chez les jeunes, mais aussi à l’échelle de toute
la société. Pourquoi, le miroir a une si grande importance ?
Julie : « Moi,
j’aime bien me regarder dans le miroir le matin, pour vérifier, mes vêtements
pour voir si ce que j’ai mis va bien ensemble. Pour vérifier, si je présente
bien ».
Tom : « Pour
moi, c’est un outil, pour voir si mes cheveux ne sont pas en pétard, ou si des
cheveux qui partent dans tous les sens ».
Raphaël : « Le
miroir peut devenir une obsession, quand on se pose trop de questions, on ne se
préoccupe trop de notre image ».
Garçon 4ème : « Quand on passe trop de temps dans la salle de bain à se préparer
au détriment d’autres choses, comme son sommeil ou sa famille, là c’est une
obsession. Ou si on dépense tout son argent de poche dans le maquillage, les
vêtements… ».
L’image que les
autres on de nous peut-elle devenir une obsession ?
Yannick : « L’année
dernière, il y avait un garçon qui avait un lisseur dans les toilettes pour ses
cheveux… »
Notre apparence
a-t-elle une importance si grande pour les autres ?
Jeanne : « C’est
important, l’apparence, car quand on ne connait pas les gens, c’est sur ça
qu’on se fait une opinion. C’est la 1ère impression ».
Séverine : « Par
exemple, dans un entretien d’embauche, on peut avoir des a priori sur les gens gros, on pense
qu’ils se laissent aller, qu’ils sont moins performants. Alors que pour les
gens sveltes, on a un a priori plus positif : une personne sérieuse,
performante… »
Tom : «Pour moi,
les filles qui se maquillent, qui ont 2 trousses dans leur sac, je trouve ça
ridicule. Je peux penser qu’elles sont un peu superficielles ».
Raphaël : « Les
gens quand ils veulent être trop parfaits comme avec le maquillage, ont tout à tout cacher :
les rides, les boutons, après c’est trop
parfait, ça sonne faux ».
Pourquoi se met-on du
maquillage ?
Nahel : « Pour
attirer l’attention, pour séduire ».
Raphaël : «Pour
cacher les imperfections de la peau, pour être lisse. Mais le mieux, c’est d’être
naturel ».
Garçon 4ème : « Quand on commence à vieillir, on met du fond de teint pour
cacher ses rides, mais après il faut assumer d’être vieux parce qu’on ne peut
plus le cacher ».
C’est quoi la perfection ?
Jeanne : « C’est
être dans la norme, ni trop grand, ni trop petit, ni trop gros, ni trop maigre,
c’est essayer de s’approcher de la perfection ».
Raphaël : « C’est
les personnes narcissiques, qui sont obsédés par eux même ».
Est-ce qu’on
l’apparence de ce qu’on est ?
Jacques : «Par
exemple, quand les élèves ont des lunettes, inconsciemment, on peut penser
qu’ils sont plus sérieux ».
Fille : « Quand
une fille est toute maigre, on pense qu’elle est fragile, on a envie de la
protéger, alors que si elle est grande et costaude, on pense que rien ne peut
l’atteindre ».
Pourquoi,
l’adolescent s’occupe tellement de son style ?
Nahel : « Pour
les ados c’est important d’avoir des habits de marque. Ça veut dire qu’on est
riche ».
Fille : « Notre
style c’est pour montrer notre personnalité : si on est rebelle, ou style
circus… ».
Jeanne : « Je
m’habille en choisissant des habits qui vont bien ensemble et qui me vont
bien ».
Garçon : « moi,
je prends le dessus de ma pile d’habits, je ne réfléchis pas ».
Pourquoi on met des
photos de soi sur facebook ?
Fille : « Parce que sur les photos on peut
contrôler son image. Par exemple si on est complexé par son corps, on peut
mettre des photos que de son visage. Alors que dans la vie, c’est
impossible ».
Raphaël : « On
a besoin de l’avis des autres pour savoir qui on est ».
Aller jusqu’à la
chirurgie esthétique….
Tom : « On
pense qu’on sera plus aimé, alors on essayait de ressembler à des images. Et
après on se sent mieux, on a plus confiance en nous ».
Jeanne :
« Le risque c’est que si tu te fais opérer et que les gens ne t’aiment pas
plus, tu peux déprimer ».
jeudi 9 janvier 2014
Compte rendu du café philo sur : Pourquoi se raconter ?
Se raconter :
A travers, le journal intime
Raphael : « ça
sert de confident et on peut contrôler ce qu’on y dit, on est sûr que personne
ne nous trahira ».
Tom : « On
peut se soulager, mettre dessus tout ce qui nous énerve ».
Camille : « C’est
vrai qu’un journal ne peut pas te trahir, mais l’inconvénient, c’est que
quelqu’un peut le trouver ».
Jacques : « Dans
le journal d’Anne Frank, son journal est vraiment un confident, elle lui a même
donné un nom : Kitty ».
Nahel : « C’est
comme un psychologue ».
A travers, les réseaux sociaux :
Elève 4e : « Sur facebook, on met de l’intime, mais pas dans le détail, et
des choses qui nous valorisent, soit pour montrer combien est heureux, soit, pour certains,
pour montrer combien ils souffrent. On peut raconter des petites anecdotes de
la vie quotidienne humoristiques ».
Tom : « C’est
pour rendre jaloux les autres… Par exemple : tu as vu, moi je pars en
vacances au ski »
Ambre : « C’est
pour que les gens s’intéressent à nous ».
Raphaël : « Quand
personne ne nous regarde, on a l’impression de ne pas exister ».
Est-ce qu’on est
toujours sincère quand on raconte sa vie ?
Raphaël : « On cherche à donner une bonne image de
nous. Par exemple on ne va pas raconter qu’on n’a pas osé dire un truc, les
moments où on se sent nul… »
Garçon 3ème : « A la base, facebook, c’est pour faire des rencontres, donc forcément on
se valorise ».
Parle-t-on plus de
soi ou des autres sur facebook ?
Jocelyn : « On va critiquer les autres »
Jacques : « Chateaubriand,
dans ses mémoires, il se confie, mais il y a des énormes mensonges dans ses
mémoires. Il montre de lui une image héroïque ».
Peut-on être sincère
quand on raconte sa vie ?
Jeanne : « On
peut, mais c’est difficile. Quand on raconte des choses aux autres parfois il
faut enjoliver, mettre un peu d’aventure, sinon, ils s’ennuient ».
Raphaël : « Dans
un journal, qui, lui, reste vraiment intime, on n’a pas besoin
d’enjoliver ».
Pourquoi il y a des
gens qui trichent avec leur autobiographie ?
Nahel : «Quand on
écrit un livre, il faut que ça soit intéressant. On ne raconte que quelques
moments de sa vie, les plus marquants ».
Qu’est ce qui est
vraiment intéressant à raconter ?
Raphaël : « Il
faut mettre des choses qui nous valorisent, comme par exemple, si on a sauvé
quelqu’un ».
Camille : « Une
vraie autobiographie, il faut être le plus honnête possible ».
Garçon : « En
même temps, si les gens racontent toujours qu’ils sont les meilleurs, ça ne va
pas être très intéressant, alors que si on parle de ses défauts, de ses
faiblesses, ça rassure ceux qui la lisent ».
Jacques : « Dans
Le Premier Homme de Camus, il raconte que sa grand-mère lui
donne une pièce de monnaie pour aller faire des courses. Sa pièce tombe et il
se dit qu’il aurait très bien pu perdre la pièce. Alors, il va utiliser la
pièce pour aller voir un match. Et quand il revient, il dit à sa grand-mère
que la pièce est tombée dans la fosse à excréments. Et sa grand-mère se met à
chercher la pièce dans la fosse et ne la retrouve pas. Elle sait qu’il a menti,
mais ne dit rien. Pourquoi a-t-il raconté
ça ?
Camille : « Si camus, raconte ça
c’est qu’il a des regrets en passant à sa grand-mère ».
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