lundi 27 janvier 2014

La publicité en question : compte-rendu du café philo

Dans une ville brésilienne, à Sao Paulo, on a pris la décision d’interdire la publicité dans l’espace public. Pourquoi a-t-on pris cette décision là ?


Raphaël : « C’est mieux on peut redécouvrir sa ville, on voit mieux les monuments ».

César : « ça dépend, moi j’aime bien les publicités, je trouve ça joli : il y a des couleurs de la lumière, ça met de la joie dans une ville ».

Garçon : « ça évite le gaspillage de papier ».

Garçon : « c’est mieux pour le tourisme, une ville sans publicité, ça préserve l’image de la ville ».

César : « ça permet de faire croire que la ville est indépendante, elle est plus forte face à l’économie ».

Garçon : « ça évite la surconsommation, ça montre les limites ».

Amélioration du monde de vie ?

Garçon : « ça permet aux gens d’avoir moins envie d’acheter, et ils sont plus riches ».

Raphaël : « Les gens ne vont acheter que ce dont ils ont vraiment besoin ».

Jeanne : « ça dépend de la pub qu’on voit si on voit une pub de jambon on ne va pas forcément acheter du jambon ».

Séverine : « Parce que tu n’es pas la cible de la publicité, mais un papa qui fait les courses sera peut-être influencé en faisant ses courses ».

A quoi sert la pub ?

Garçon : « ça sert à faire connaitre son produit ».

Elenora : « C’est pour valoriser un produit, pour que les gens achètent la marque ».

Nahel : « C’est une sorte de manipulation, c’est pour influencer le client ».

Séverine : « La formule qu’un humoriste utilise, c’est « la pub, c’est pour acheter des produits dont on n’a pas besoin, avec l’argent qu’on n’a pas, pour impressionner des gens qu’on n’aime pas ».

César : « C’est vrai, parce que par exemple, acheter une belle voiture, c’est pour paraitre au dessus des autres, alors que normalement c’est juste pour conduire ».

Séverine : « Les marques, c’est un marqueur social dans les récréations, c’est pour ça que moins on a d’argent et plus on a envie d’avoir des marques ».

Et si tout le monde se mettait à acheter seulement en fonction de ses besoins ?

Fille : «On a besoin de nourriture, d’habits et de se loger ».

Jeanne : «Si les gens achètent seulement ce qu’ils ont besoin pour vivre, ils vont s’ennuyer ».

Garçon : « On a besoin de la télé pour s’informer ».

Nahel : « Oui, mais on peut s’informer autrement, par la radio et les journaux ».

César : « c’est vrai qu’on se crée des besoins comme la cigarette par exemple, ce n’est pas un besoin, mais pourtant on ne peut plus s’en passer ».

Garçon : « La publicité mais aussi les séries et les films ont imposé une image valorisante de la cigarette. Souvent c’est des jeunes cools qui fument en regardant dans le lointain. Mais on ne voit jamais de cancéreux qui fument des clopes ».

Ayoub : « mais s’il y a moins de pubs, les gens achètent moins, et il ya moins de travail ».

Jacques : « mais il y a des limites à la consommation d’objets manufacturés, c’est les limites de la planète. On peut consommer de la culture, des services… ».

La publicité a-t-elle un effet négatif sur nos vies ?

César : « La pub ça créer des conflits entre les gens, car c’est pour se sentir supérieur aux autres ».

Nahel : « Quand on a acheté quelque chose, on a envie d’autre chose, on est toujours un peu déçu ».

Jacques : « Pour moi, la publicité est un élément qui fait qu’on n’est plus solidaire, car le message des pubs, c’est que l’on ne peut être heureux que dans la satisfaction individuelle de ses besoins personnels. Elle nous détourne des autre s »

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