vendredi 29 janvier 2010

Le débat sur l'éducation sexuelle :" Alors, la sexualité, ça s'apprend ?"

Dans les médias, on reparle de l’enseignement de la sexualité. Quel est le rôle de l’école et celui des parents? Lundi 25, dans Libération, on faisait un état des lieux de l’éducation sexuelle à l’école « En 2010, les cours d’éducation sexuelle à l’école se focalisent toujours sur la reproduction et la prévention laissant de côté les questions de désir, de plaisir et des pratiques sexuelles. Dans une société hypersexualisée, un tel décalage interroge. »

La sexualité entre à l’école dans les années 70 et aujourd’hui, c’est normalement 3h à tous les niveaux, de la 6eà la 3e.

Début du débat, temps mort…pas d’intervention

Apolline se lance : « La sexualité, ça ne s’apprend pas, ça vient comme ça. Moi, je n’ai pas très envie qu’on me l’apprenne, je crois ».

Estelle : « ça ne s’apprend pas, on nous apprend juste la contraception et la prévention aux maladies. Cette partie accompagnement doit être fait par l’école ».

Qu’attendez-vous de l’éducation sexuelle à l’école ?

Chloé : « Il y a que de la théorie, il faudrait que quelqu’un qui ait de l’expérience nous explique ; on pourrait nous montrer des petits films d’animation, mais pas des vrais acteurs sinon ça serait de la pornographie. »

Victor : « Dans la pornographie, les hommes et les femmes ont des attributs démesurés, ce n’est pas la réalité. La réalité est déformée, et ceux qui pensent que c’est la réalité risquent d’être déçus ». « A l’école, on nous apprend surtout ce qui est dangereux, les maladies…mais pas le plaisir ».

Anaëlle : « On est exposé à l’image pornographique, même si on n’a pas envie de la voir, par internet ou les couvertures de magazines X dans les kiosques à journaux. »

Félix : « Il ya des choses qu’on ne devrait pas voir à notre âge, et pourtant on tombe dessus ».

Anaëlle : « Au collège, on devrait trouver du temps, pour dire que ce qui se passe dans les films porno, ce n’est pas vrai ».

Maxence : « L’éducation, c’est surtout la protection »

Chloé : « En 4ème, on nous apprend la reproduction, l’appareil génital… »

Victor : « Mais on n’apprend pas la sexualité ! La reproduction, c’est pour perpétuer l’espèce comme chez les animaux, mais la sexualité, ce n’est pas ça, c’est le plaisir. »

Apolline : « C’est trop intime, ça me gênerait moi si un prof m’en parlait. »

Juliette : « La sexualité, ça doit s’apprendre par deux, petit à petit par l’expérience ».

Anaëlle : « Quand on est petit, on peut poser des questions à nos parents, mais quand on est ados, ça nous gêne, on demande plutôt à nos grands frères ou nos amis ».

Une fille de 6e : « On peut aussi en parler à notre médecin, car on sait que ça reste secret ».

Bérénice : « On apprend beaucoup avec ses amis ».

Victor : « Entre garçons, on n’en parle pas vraiment, sinon en général, mais jamais de manière très précise, genre question, réponse ».

Chloé : « Avec mes amis, on en parle facilement, ce n’est pas tabou. Par exemple quand je ne sais pas à quoi un mot correspond, j’ose le demander à mes amies ».

Que doit-on corriger dans la vision de la pornographie ?

Jacques : « L’image de la femme et le fait qu’il n’y a pas de dialogue amoureux »

Estelle : « On ne peut pas parler d’amour quand on parle de la pornographie, la pornographie, c’est tout sauf de l’amour ».

Anaëlle : « c’est des acteurs dans les films X, ils simulent, ce n’est pas la réalité, les femmes n’ont pas de plaisir ».

Qui doit décrypter les images pornographiques pour que les jeunes ne les confondent pas avec la réalité ?

Victor : « Il faudrait qu’un professionnel, expert en sexualité expliquent les choses en les abordant de manière très franche ».

Anaëlle : « Il faudrait une loi, pour nous protéger des images pornographiques. »


Aurore : « Sur Internet, il existe déjà des filtres, comme le contrôle parental ».

Anaëlle : « Il faut aussi parler de sentiments ».

Maud : « Personnellement, ma mère, il y a 2 ans, m’a acheté le « guide du zizi sexuel de Zep ». Et ça m’a aidé ».

Anaëlle : « Beaucoup de profs sont un peu coincés, ils n’osent pas en parler franchement ».

Aurore : « Le désir ça ne s’apprend pas, ça se ressent ».

Séverine : « On fait de l’éducation sexuelle en lisant des livres, pas des documentaires, mais de la littérature ».

Est-ce que les établissements scolaires répondent au besoin de prévention ?

Antoine : « Au collège, au rallye citoyen, en 5e, ils y a des gens qui nous parlent de prévention, et en 4ème aussi en cours de SVT ».

Estelle : « On a plein de questions sur la première fois, mais on ne sait pas toujours ce qui est vrai et ce qui est faux ».

Bérénice : « Ce qui manque, c’est de la pratique, je ne parle pas de relation évidemment, mais par exemple on pourrait nous montrer comment on met un préservatif ».

Anaëlle : « On ne devrait pas attendre la 4e pour parler de sexualité, dès la 6e on a déjà des questions, il faudrait s’adapter au niveau des élèves ».

Maud : « Parfois, en 6e il y a beaucoup de rire quand on aborde le sexe, il faut avoir une certaine maturité pour en parler plus sereinement ».

Juliette : « Il faudrait quelqu’un d’extérieur au collège pour en parler ».

En vrac, mais en direct : la discussion a fini par être animée.

mardi 26 janvier 2010

Peut-on apprendre la sexualité ? en débat au café philo vendredi 29 janvier

Pour le fond l'affiche j'ai utilisé la couv de l'album Reality Check des The Teenagers (un mélange rock teenager et de pop) mais bon...

vendredi 22 janvier 2010

Tache 2 k'encre n°18 : en temps et en heure !


Les journalistes du club presse tiennent leurs promesses avec 1 numéro tous les 15 jours... Et comment ça s'appelle ça ? un bi-mensuel !!!

mercredi 20 janvier 2010

J'ai lu pour vous : Vipère au poing

Amandine a lu Vipère au Poing... ça fait froid dans le dos.
"Vipère au poing a été écrit par Jean-Pierre Hervé-Bazin . Il est paru en 1948 chez Grasset. Hervé Bazin est né le 11 avril 1911 à Angers et il est mort le 17 février 1996. Il était de nationalité française. Il s'oppose à sa mère très autoritaire, qui va lui inspirer le rôle de Folcoche dans ce livre, il va aussi fuguer de nombreuses fois pour ensuite quitter sa maison à l'âge de 20 ans. Il commence par exercer de nombreux petits boulots et à écrire de la poésie. Il étudie la botanique en cachette.Le genre de ce livre est un roman autobiographique. Jean Rezeau dit Brasse-Bouillon se bat contre sa mère qu'il va surnommer Folcoche à l'aide ses frères. Car cette mère est sévère et autoritaire sur la discipline de ses enfants, qu'elle va éduquer jusqu'à en venir aux mains.
Ce que j'en pense
Dans ce livre, mon personnage préféré est Jean Rezeau dit « Brasse-Bouillon » car il s'est battu contre sa mère pour gagner à la faire craquer. En prenant des risques, il a dû surmonter des épreuves très dures comme la destruction de sa cabane. Pourquoi Paule Pluvignec n'a pas parlé à ses parents ? Pourquoi sa mère ne l'a pas mis en maison de redressement ? Pourquoi leur père ne dit rien quand leur mère les tape ?J'ai bien aimé le livre car j'aime beaucoup les deux personnages principaux (Jean et Paule) car ils ont tous les deux de forts caractères.
Amandine Duprat, 3ème6

On a vu du théâtre documentaire aux Mînimes : la compagnie Avant-Quart !


Charlay dans le rôle d'Arlequin
Masque du théâtre chinois
Masques du théâtre Grec

lundi 18 janvier 2010

Mobilité internationale avec le Service volontaire européen


Au café philo nous avions ce vendredi trois invités : Augustin, Armand, de l’espace Rasseteau, et Khalid, qui nous faisaient découvrir le service volontaire européen.


Armand : « Le Service Volontaire Européen, te permet de découvrir une autre culture et d’acquérir de nouvelles compétences. Tu dois avoir entre 18 et 30 ans, un projet et une structure d’accueil pour t’accueillir ». En effet, Armand, à l’espace Rasseteau, fait partir des jeunes à l’étranger mais en reçoit lui aussi. Augustin, qui est Argentin fait son SVE à l’espace Rasseteau. « L’Argentine c’est dans l’Europe ? Bien sûr que non, mais le SVE déborde des frontières européennes et s’étend vers des pays partenaires comme les pays du nord de l’Afrique et de l’Amérique latine. » Il souligne que « les volontaires peuvent travailler dans différents secteurs : la culture, l’animation avec des jeunes, le sport, l’environnement, la communication… »


Augustin nous raconte son parcours. Il est parti après avoir achevé ses études en sciences politiques. Pour lui l’Europe a toujours été un rêve. Le SVE était une occasion de rester longtemps, d’être vraiment immergé dans la culture française et d’améliorer sa maîtrise du français. « Devenir volontaire, c’est aussi un moyen de mieux se connaître soi-même ». Avant de venir, il avait des préjugés, par exemple il se demandait « Est-ce que les gens vont être froids ? », mais à son arrivée il a « fait beaucoup de barbecues » et a rencontré des gens très chaleureux.


Pendant son séjour, il va à des séminaires où il rencontre d’autres volontaires. « C’est intéressant car on a tous des expériences différentes. Moi, je suis dans les plus vieux, mais certains n’ont pas encore fait leurs études, ils se posent tout un tas de question sur leur orientation, ils se cherchent encore un peu ».


Il travaille à l’espace Rasseteau, il fait l’accueil, aide surtout dans l’utilisation de l’informatique. Il est aussi utile dans les séminaires pour se transformer en traducteur. Il a même, pour les 400 ans du pont Henri IV, travaillé avec la délégation espagnole, pour accueillir des invités hispanophones.


Questions

Armand : « On peut partir sans parler la langue du pays qui nous accueille, le minimum c’est d’avoir quelques notions d’anglais, pour ne pas être complètement perdu à l’arrivée ».

Laetitia : «Je trouve ça enrichissant de partir juste après le bac, ça permet de découvrir un autre pays, d’autres personnes et de réfléchir sur ce que l’on veut vraiment faire »

Armand : « Ce qui est avantageux, c’est que ça te permet de partir sans argent, tu es logé chez l’habitant ou tu as un appart . Tous est pris en charge par l’association qui t’accueille. L’association doit aussi te proposer des cours de langue ».

Augustin : « Les freins au départ, c’est souvent un manque d’autonomie et également le temps d’attente avant que ton projet soit accepté. Pour faire ton projet, il existe des sites Internet pour t’aider : tu coches le pays où tu voudrais aller et on te propose des profils. La partie la plus importante du SVE, c’est d’augmenter ses connaissances en langue, apprendre un métier, rencontrer des gens mais c’est surtout se retrouver dans une situation où tu es tout seul, savoir de quoi tu es capable ».

Et les proches ?

Augustin : « Mes parents ont très bien accepté mon départ, car dans leur jeunesse ils ont beaucoup voyagé, car à cette époque là : 1 pesto équivalait à 1 dollar. Mais depuis la dévaluation de la monnaie, voyager est devenu un luxe. De plus aujourd’hui, avec l’Internet, je peux communiquer souvent avec ma famille sans dépenser d’argent. Mais parfois c’est dur de ne pas voir sa famille, ses amis et ce n’est pas facile de retrouver des liens aussi forts ».

jeudi 14 janvier 2010

Demain au café philo : la mobilité des jeunes en question

Avec un témoin et les animateurs du CSC des Mimines.

mercredi 13 janvier 2010

J'ai lu (aussi) pour vous : "Stupeur et tremblements"

Som a aussi lu le livre d'Amélie Nothomb. Ses remarques, ses ajouts à l'article précédent. (Voir article de Clara)


"Ce qui est intéressant dans le livre c'est l'organisation des personnages : l'auteur fait apparaître une hiérarchie très stricte. Les personnages principaux sont : Saito ; c'est un homme d'une cinquantaine d'années, maigre , petit et laid d'après la description d'Amélie. Il demande à Amélie de faire des tâches absurdes ( lettre personnelle de Saito, réponse à une sortie de golf, faire plus de mille photocopies, etc ) mais surtout il n'autorise pas à Amélie de parler japonais. Cependant il s'excuse ce qui le rend plus sympathique envers l'auteur, c'est une personne d'influençable et impressionnée par les règles.
Haneda est le président de la compagnie, il a une cinquantaine d'années aussi, un corps mince et un visage d'une grande élégance ; il possède une noblesse accompagnée d'une profonde beauté. Aux yeux d'Amélie, il est tout l'opposé des autres, il peut être considéré comme un dieu régnant sur un enfer. C'est un personnage inaccessible.
Omoshi est la personne proche d'Amélie mais il est très coléreux.
Tenshi, c'est l'adjuvant,c'est le directeur des produits laitier et le plus gentil avec Amélie car il lui donne un travail intéressant à faire avec carte blanche.
Fubuki est la chef d'Amélie et partage la salle avec elle. L'auteur est fasciné par sa beauté ( grande taille, irréprochable), célibataire, 29 ans, elle n'a pas de vie privée, aime seulement son travail. Mais elle est très dure avec Amélie.
Ce que j'en pense
Les problèmes abordés sont l'abus du travail, la hiérarchie japonaise ainsi que les différences entre l'occident et l'orient. Ils ne sont pas résolus car c'est la mentalité du pays qui veut ça.
A travers l'histoire, on découvre un milieu social très strict et le fait que le travail et la famille sont les valeurs les plus importantes du Japon.
Les relations entre les personnages ne sont pas plus importantes que ça, elles sont dures. Le roman maintient l'auteur par son humour mais aussi par son suspens.
Tout d'abord le livre m'a intéressé car le pays concerné est un pays asiatique. La langue du roman n'est pas difficile à comprendre, il est très facile à lire.
Ensuite je n'aimerais pas ressembler à un des personnages du livre parce que je serais un garçon sans loisirs,je ne saurais pas m'amuser. En plus ils sont désgréables.
Le sujet qui m'a plus intéressé est l'attitude d'Amélie envers ses supérieurs car elle restait calme.
Som Kingkéomanivong, 3ème6

mardi 12 janvier 2010

Baston, baston, baston : la violence « ordinaire » au collège (compte rendu du café philo sur la baston)

Ce café philo a été décidé à la dernière minute, car des élèves ont été choqués par la violence et la fréquence de ce qu’on appelle une baston.

C’est quoi, pour vous, une baston au collège ? Comment ça se passe ?

Rayane : « Une baston, c’est 2 personnes qui s’empoignent et qui se mettent des coups de poings. Ensuite, des gens arrivent et forment un grand cercle autour d’eux, en criant des « allez ! ». La fin de baston, c’est quand les surveillants arrivent : le cercle se disperse et ils arrêtent la baston » !

Anaëlle : « Par exemple, c’est une fille qui est allée chercher une autre fille dans le Monoprix, car elle s’était senti agresser par un regard. Elle lui a dit : toi, tu arrêtes de me regarder, on va régler ça dehors. Elles ont commencé la baston, puis une des filles a sorti un couteau. Il y a un adulte qui a essayé d’intervenir mais les amies des bagarreuses ont essayé de l’intimider pour que la bagarre continue ».

Chloé : « C’est notre devoir de citoyen d’intervenir pour séparer une bagarre ».

En tant qu’élève avez-vous déjà séparé une baston ?

Rayane : « Un jour, il y avait 2 petits sixièmes qui se battaient dans le vestiaire, je suis intervenu, ça m’a paru naturel ».

Alexandre : « Parfois séparer une bagarre, ça peut nous retomber dessus ».

Anaëlle : « Ce que je ne comprends pas, c’est que quand il y a une bagarre, les surveillants séparent les bagarreurs mais c’est tout, les gens autour qui encouragent ou qui ne réagissent pas n’ont pas de sanction ».

Que pensez-vous des gens du cercle ?

Maxence : « On encourage car si on intervient on peut se faire frapper ».

Rayane : « Dans le cercle, on n’est pas seul, on est comme des mouches, on est curieux, quand on est dedans on est comme les autres. On n’intervient pas, comme les autres ».

Alexandre : « Certains encouragent ou regardent simplement pour avoir de l’action, de l’événement dans la vie du collège qui est souvent plate ».

Antoine : « Quand il y a des spectateurs, les gens qui se battent, ça les motive, ils se battent encore plus pour ne pas perdre la face, et montrer leur force ».

Chloé : « Moi, je ne comprends pas quel plaisir on a à voir une bagarre ».

Anaëlle : « Si plusieurs spectateurs réagissent, ils deviennent plus fort, et ils peuvent arrêter la baston ».

Alexandre : « Je trouve ça idiot de ne pas intervenir s' il y a une arme blanche ».

Apolline : « Les gens qui regardent une baston voient ça comme un spectacle, ils veulent savoir la fin. Ils ne pensent pas que les bagarreurs se prennent des vrais coups ».

Rayane : « On veut voir sortir un vainqueur : un par terre et un debout. Quand on est dans le cercle on se sent dans l’action sans faire d’effort ».

Pourquoi tout le monde pratiquement s’arrêterait pour sauver un petit chat blessé, mais pas pour arrêter une bagarre ?

Séverine : « On oublie souvent, au bénéfice du spectacle, qu’il ya de la vraie souffrance ».

Jacques : « Pourquoi le spectateur ne ressent pas cette violence» ?

Antoine : « Au hockey, la bagarre fait partie du spectacle, c’est pour faire viril ».

Jacques : « Tous les spectacles de violence (boxe, catch, hockey…) nous préparent à violence. Comme les jeux du cirque, avec les gladiateurs, à Rome ».

Pourquoi la baston existe moins au lycée ?

Alexandre : « Les élèves ont plus de maturité, ils règlent leurs problèmes différemment ».

Apolline : « C’est quand on ne comprend pas qu’on se bat, quand on n’a pas les mots pour se défendre ».

Rayane : « Quand on est plus grand, on n’a moins besoin de monter notre force, ça se voit ».

Anaëlle : « Quand on est plus jeune, on comprend moins les conséquences de nos actes, on est plus égocentrique, moins tourné vers la souffrance de l’autre ».

Clément : « Oui, mais dans ma primaire, il n’y avait pas beaucoup de bastons, alors qu’au collège il y en a plus et on est plus grand. En primaire c’était juste des petites bagarre ».

Antoine : « Au collège, on est un peu dans l’âge bête, dans l’adolescence, on doit prouver notre virilité ».

Est-ce que la baston n’est qu’une affaire de garçons ?

Alexandre : « Les filles qui se battent c’est souvent en bande ».

Anaëlle : « Dans les bagarres de filles, il y a souvent une fille qui frappe et l’autre qui subit les coups, alors que les garçons se donnent tous les 2 des coups ».

Alexandre : « Les filles se battent moins souvent, mais c’est plus sérieux quand elles se battent ».

Maud : « La violence ça peut venir de l’exemple : soit parce que les parents, ou le frère est violent ».

Alexandre : « Moi quand je me bagarre, ça reste un jeu, je ne donne pas de vrai coups ».

Anaëlle : « La bagarre se passe souvent de façon idiote, par un mot un regard, un geste »

lundi 11 janvier 2010

Ouverture vers la littérature "classique" et la nouvelle

Feydeau, Zola, Balzac, Poe, Uhlman, King, Daeninckx, Sand, Maupassant, Weber...

samedi 9 janvier 2010

Vous voulez devenir un pro de la recherche sur google ?

Google est le moteur de recherche le plus utilisé, mais beaucoup d'élèves sont perdus dans le flots de réponses qu'ils trouvent. Pensez à utiliser la recherche avancée !
Pour vous aider cliquer sur le lien des bibliothèques de uqàm, pour une petite leçon guidée...

http://www.bibliotheques.uqam.ca/bibliotheques/sciences/formations/biologie/annee1/activite3/aide/bioremed-avancee.html

vendredi 8 janvier 2010

Le Tache 2 K'encre n°13, "spécial caca"est sorti ! Enfin !




J'ai lu pour vous : "Le scaphandre et le papillon"



Le livre « Le scaphandre et le papillon » a été écrit par Jean-Dominique Bauby et a été publié en février 1997 par la maison Robert Laffon. Cet auteur est né en 1952 et s'est éteint le 9 mars 1997 à l'âge de 45 ans. Il a écrit ce livre pour raconter son expérience du « locked-in syndrome » ou en français « le syndrome d'enfermement ». Il a été victime de cette maladie le 8 décembre 1995 celle-ci l'a rendu complètement inerte en lui laissant un seul moyen pour communiquer sa paupière droite.

Le genre de cet ouvrage est un texte autobiographique. En écrivant ce livre, cet auteur complètement privé de ses moyens de communication, garde tout de même dans ce livre un ton ironique tout en étant renfermé si je puis dire dans son scaphandre. Presque toute son histoire racontée dans ce livre se passe à l'hôpital maritime de Berck dans la chambre 119. Au début de son livre, il raconte une de ses nombreuses matinées passées dans cette chambre où il ne peut pas bouger car il est paralysé de la tête aux pieds.

Ce que j'en pense

Dans ce livre, il n'y a pas beaucoup de personnage sauf quelques uns de passage. Le seul véritable personnage présent dans ce livre est Jean-Dominique Bauby, mais même s'il y avait énormément de personnages, je pense que ce serait quand même lui mon personnage préféré car même en tête à tête avec sa maladie il raconte quelque fois son histoire avec ironie. Ce personnage est un peu troublant. Je pense que l'auteur a voulu montrer dans ce livre l'histoire d'une victime du « locked-in syndrome ». Dans ce cas-là, c'est lui la victime. J'ai réfléchi grâce à ce livre sur le problème de cette maladie car dans ma famille une personne a été touchée par un AVC (un Accident Vasculaire Cérébral) et je pense que ces deux maladies sont très proches dans le sens de la paralysie et dans l'incapacité à communiquer.

Ce livre est très bien, mais je pense que pour quelques personnes ce livre sera compliqué à comprendre. Avec chance, j'ai vu le film et j'ai beaucoup apprécié cet ouvrage.


Constant Brancourt 3°6

mercredi 6 janvier 2010

La baston au collège en débat au café philo vendredi 8 janvier


dimanche 3 janvier 2010

J'ai lu pour vous : La Place

Pour cette rentrée, c'est Ingrid qui nous propose une lecture, celle de l'enfance d'Annie Ernaux.

"L'auteur de La Place est Annie ERNAUX . Publié en FOLIO, ce livre est paru en 1983 et a été écrit entre novembre 1982 et juin 1983 .
Annie ERNAUX est française, née le 1er septembre 1940 . Elle est agrégée de lettres modernes maintenant à la retraite. Elle passe son enfance et sa jeunesse à Yvetot en Normandie .
Elle est issue d'un milieu modeste, ses parents d'abord ouvriers sont ensuite commerçants . Contrairement à son père, Annie Ernaux allait régulièrement à l'école et apprenait bien .
Elle a fait ses études à l'université de Rouen . Les parents d'Annie ont décidé d'inscrire leur fille dans une école privée pour qu'elle puisse suivre ses études. La jeune fille se rend compte très vite de la différence sociale entre l'école et sa famille .
Elle est successivement devenue institutrice , professeur certifié , puis agrégée de lettres modernes . Elle a enseigné au début des années 70 au collège d'Evire à Annecy .
Ce livre est un roman qui retrace l'enfance d'Annie Ernaux et la biographie de son père .
Au début du récit, Annie Ernaux raconte la mort de son père, pour ensuite faire un retour en arrière pour faire la biographie de son enfance mais aussi de son père .
Elle met principalement en avant l'écart social qu'elle a elle-même crée en choisissant de poursuivre ses études au lieu d'être ouvrière comme les jeunes filles de son âge à cette époque .
La jeune fille ne nie pas ses origine mais elle a malgré tout conscience du fossé social et culturel qui la sépare désormais de sa famille .
Ce que j'en pense
Mon personnage préféré dans ce livre est le père . Car c'est un personnage qui m'intrigue et que je n'arrive pas vraiment à comprendre. Il fait tout pour que sa fille fasse des études et puisse accéder au monde de la bourgeoisie. Pourtant, pendant tout le long de son cursus scolaire, il va avoir honte de sa fille en disant qu'elle ne ramène pas d'argent à la maison du haut de ses 17 ans et que faire des études c'est une perte de temps et qu'elle ferait mieux de travailler. Je pense quand même qu'il est très fier de sa fille mais qu'il ne le montre pas .
La question qu'on pourrait se poser en lisant ce livre est : "Quelle est la bonne décision à prendre entre arrêter les études et commencer à travailler et pouvoir ramener de l'argent à sa famille sachant que qu'on ne pourra jamais accéder au monde de la bourgeoisie ou bien alors poursuivre ses études et évoluer socialement en prenant le risque de créer un fossé très important avec sa famille ?"
Ce livre m'a beaucoup plu car c'est un roman facile à lire, assez court mais àla fois très intéressant mais aussi très divers .
Il est écrit avec une grande sincérité . Annie Ernaux parle de son père d'une manière assez crue mais elle écrit avec une certaine sensibilité et délicatesse et il y a beaucoup d'émotion . C'est un très beau témoignage de l'amour d'une fille envers son père .

INGRID FOUGERE 3E 6