dimanche 6 avril 2014

« Boule de suif » de Guy de Maupassant


J’ai lu « Boule de suif » de Guy de Maupassant, publié aux éditions de Folio.
Guy de Maupassant était un écrivain français du XIXe. Il est né le 5 août 1850 et est mort le 6 juillet 1893 à 43 ans. Guy de Maupassant fut élève au lycée impérial Napoléon de 1859 à 1860 et pensionnaire à l’Institution ecclésiastique d’Yvetot, où la discipline et la claustration lui pesaient. En juillet 1870, le Royaume de Prusse déclara la guerre au Second Empire français, le conflit dura jusqu’en janvier 1871 et la France vaincue devint une République. Durant la guerre, Guy de Maupassant défendit Rouen, mais la ville fut prise par les prussiens et Maupassant fut muté à Paris. Quatre ans plus tard, il rencontra, par l’intermédiaire de Flaubert, Goncourt, Zola et d’autres écrivains ; ils formeront les ’’naturalistes’’. En 1880, il publie des Soirées de Médan (qui contient « Boule de suif ») qui eut un succès considérable, Maupassant devient brusquement célèbre. Cette même année, l’écrivain commença à avoir des troubles oculaires et de violents maux de tête, qui s’aggraveront d’année en année. Le 1er janvier 1892, l’écrivain tente de se suicider ; quelques jours plus tard, il est conduit à une maison de santé. Petit à petit, le délire et la paralysie générale le gagnent. Il en mourra le 6 mars 1893. Dans sa nouvelle Boule de suif, Guy de Maupassant dénonce l’horreur de l’invasion et de l’occupation après la guerre, et aussi le jugement que l’on peut porter sur les autres sans que l’on les connaisse.
Le livre commence par la défaite des français à Rouen, les soldats sont meurtris, épuisés et quittent la ville. Ensuite vient l’invasion des prussiens dans la ville. Les soldats rentrent chez les habitants, mangent à leur table, se réchauffent dans leur foyer commun et parfois par politesse, plaignent la France, expriment leurs répugnances à prendre part à cette guerre. La ville reprenait peu à peu son aspect ordinaire. Cependant, il y avait dans l’air une odeur d’invasion. Et dans cette même ville, une autorisation de départ fut délivrée, par le général en chef, pour une diligence qui emmenait dix passagers à Dieppe. Dans ces voyageurs, il y a une femme, Boule de suif, petite, ronde, grasse, avec des doigts bouffis. Quand elle fut reconnue, les voyageurs se mirent à murmurer des mots tels que « prostituée », « honte publique » et bien d’autres encore pas non plus très gentils. Plus tard dans le trajet, les voyageurs furent coincés à une auberge. Un officier prussien refusait qu’ils partent.
Ce que j’en pense
Mon personnage préféré est Boule de suif, car elle me fait pitié tout comme je l’admire. Elle est gentille, sensible et très mal vue par les personnes ’’distinguées’’ car ils la disent prostituée alors qu’elle leur a offert de quoi manger. Ils préfèrent la sacrifier pour leur propre confort et c’est ça qui fait que je l’admire, elle a de la dignité et ne se laisse pas faire. J’ai vraiment apprécié cette nouvelle. A la fin je me suis posé la question « jusque où les voyageurs auraient été ? » et je pense que c’est une question que l’on peut se poser quand on rencontre des situations où des personnes sacrifient le bonheur des autres pour leur confort personnel.
Perrine Chollet

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