vendredi 10 octobre 2014

Café philo sur les Sim’s : Pourquoi vouloir vivre une vie virtuelle ?



Le café en quelques notes

C’est quoi les Sim’s ?
Raphaël : « On crée une famille, on choisit une maison, et on doit gérer sa famille, on doit tout décider ».
Ruben : «Dans les anciennes versions, on devait tout créer soi-même, maintenant, on peut choisir des maisons toutes faites ».
Est-ce qu’on crée un personnage qui nous ressemble ?
Mathieu : « On fait un personnage qui nous ressemble, mais en plus beau, on  enlève nos défauts ».
Jacques : « Un double idéal de nous même… »
Rubens : « La famille que l’on crée nous ressemble aussi, mais par exemple, ses petits frère,s on peut dans Sim’s, les faire moins embêtants ». 
Est-ce que dans les Sim’s, il faut faire la vaisselle, le ménage ?
Jocelyn : « oui, on peut faire faire les taches ménagères à notre avatar ».
Raphaël : « Mais, il faut tenir compte de l’humeur des avatars ».
Garçon 5e : « Il y a des versions pour modifier le jeu, et pas faire trop de choses du quotidien, on peut être un vampire par exemple ».
Pourquoi on joue à refaire le quotidien ?
Léa : « dans les Sim’s on peut arranger la réalité et on maîtrise tout ».
Rubens : « Dans le monde réel, il y a plein de lois, dans les Sim’s, tu peux faire ce que tu veux, tu te sens libre et puis ça passe plus vite on peut vieillir plus vite ».
Mathieu : « Quand tu es énervé contre tes parents, tu peux te défouler sur tes personnages dans le jeu ».
Tom : « Si dans la vie tu as une vie misérable et monotone, dans le jeu tu peux avoir une vie magique ». Est-ce qu’on joue aux Sim’s parce que on a une vie insipide ?
Fille 6e : « C’est une double vie, on y joue pour le plaisir, la satisfaction ».
Raphaël : « Dans les sim’s, on peut faire des codes qui nous permettent d’avoir plein d’argent, d’acheter plein de choses pour rendre sa famille heureuse ».
Les Sim’s pour répondre à nos frustrations ?
Garçon : « dans les Sim’s, on peut tout inventer ».
Est-ce  que c’est dangereux de vivre une vie virtuelle ?
Garçon : « On peut devenir accro, et ne plus avoir de temps pour la vraie vie. En plus, plus on vit dans les Sim’s plus la vraie vie peut nous paraitre difficile et sans intérêt ».
Victoria : « Si on y joue tous les jours, on peut mélanger le réel et la vie des sim’s . »
Léa : « On peut préférer sa vie des sim’s à sa vie réelle ».
Yannick : « On peut déprimer de sa vie de tous les jours ».
Mathieu : « ça nous habitue avoir de l’argent facilement et à avoir ce qu’on veut ».
Est-ce que les jeux des petits dans les cours de récréation (jouer au papa et à la maman par exemple) c’est pareil ?
Léa : « Les jeux des petits ça s’arrête un moment, alors que dans les Sim’s le jeu ne s’arrête pas ».
Rubens :  « Mais c’est aussi pour nous apprendre à grandir à savoir comment on va faire plus tard ».
Est-ce qu’il y a d’autres endroits où on est amené à vivre une virtuelle ?
Tom : « Quand on lit un roman, on est dans la tête du personnage ».
Raphaël : « Sur facebook, on peut rendre sa vie palpitante ».
Nicodéme : « Quand on rêve, quand on imagine des choses ».
Jacques : « le spectateur de cinéma, vie a vie d’un autre. Dans les romans aussi, par exemple dans les romans. Dans le livre de Flaubert, Emma Bovary a trop vécu dans les romans et elle trouve sa vie fade, c’est un peut comme si elle avait vécu une vie palpitante dans les Sim’s ».
Raphaël : « Les jeux vidéos  nous coupe un peu de la réalité quand on joue on ne fait plus attention aux autres, on  ne voit pas le temps qui passe : on a passé 2 h sur un jeu on croit qu’on est resté 20 min ».

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