J'ai lu « Jane
Eyre » de Charlotte Brontë publié aux éditions Hachette, paru en France en
1947. Charlotte Brontë est une romancière britannique du XIX ème siècle. Née le
21 avril 1816 à Thornton (Yorkshire), près de Haworth, morte le 31 mars 1855,
Charlotte est la troisième fille des six enfants du Révérend Patrick Brontë.
Elle a eu une enfance assez difficile, malgré le statut social de sa famille.
Sa mère meurt d'un cancer de l'estomac 5 ans plus tard après la naissance de
Charlotte, elle est ensuite envoyée dans une école de Cowan bridge avec ses
quatre autres sœurs. L'année qui suivit leur arrivée, suite au manque d'hygiène
et a un manque de chauffage, Maria et Elizabeth, deux des sœurs de Charlotte
tombent gravement malades et sont retirées de cette école. Mais elles
décéderont peu après, à quelques semaines d'écart l'une de l'autre, le 6 mai et
le 15 juin 1825. Charlotte et Emily (sa sœur) sont elles aussi retirées de cette
école et retournent à Haworth. La perte de ses sœurs sera un traumatisme pesant
pour elle et ses frères et sœurs. Elle le transmettra d'ailleurs dans le livre
« Jane Eyre » ou Cowan bridge deviendra « Lowood », Maria
deviendra « Helen Burns » et la tyrannie du directeur Révérend Carus
Wilson deviendra Mr. Brocklehurst.
Le livre commence par l'époque
où elle résidait chez sa tante. Elle raconte sa vie chez Mme Reed en tant que sous-servante ;
frappée par son cousin et humiliée par ses cousines. L'histoire continue sur sa
première année au « sein » de Lowood, pensionnat pour
orpheline ; où elle se ferait quelques amies et où elle rencontrera une
maîtresse qui lui fera changer d'avis sur la vie. Huit ans plus tard, elle
décide de partir de cette école et envoie donc une sorte de CV d'époque à un
journal. Une vieille dame retient son annonce et elle partira des entrailles de
Lowood pour aller s'aventurer à Thornfield, où elle sera institutrice
personnelle de la jeune Adèle. Mais elle était loin d'imaginer ce qu'il allait
lui arrivé...
Ce que je pense de ce livre
Dans « Jane Eyre »,
mon personnage préféré est Bessie, même si elle n'apparaît que dans les
premiers chapitres et fait quelques apparitions au milieu de l'histoire. J’aime
sa gentillesse, bien que cachée avant le départ de Jane au pensionnat, son
attention auprès d'elle. On ne découvre
sa vraie personnalité qu'à l'avant-dernier jour de Jane chez sa tante, mais on
aimerait savoir pourquoi on ne le sait que maintenant, ce qui nous fait aimer
ce personnage.
Grâce à ce livre, on peut se
faire des réflexions aussi bien sur la vie que sur l'amour. On peut se demander
si les temps ont autant changé et si dans notre monde actuel, il n'y a pas de
filles dans la situation de Jane.
Ce livre est agréable à lire, bien
qu'il soit un peu long pour les jeunes de nos jours. Même si il y a beaucoup de
parties descriptives, il vaut la peine d'être lu pour nous faire apprendre que
la vie n'est pas toujours comme on la souhaiterait même si notre âme est pure
et que nos volontés sont bonnes. Justine VIGNON--GEYSEN
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