J’ai lu le livre de Stefan Zweig « Vingt-quatre heures
de la vie d’une femme » publié aux éditions « Le livre de poche ».
Stefan Zweig est né le 28 novembre 1881 à Vienne et s’est suicidé en 1942 avec
sa femme au Brésil. C’est à la fois un écrivain, un dramaturge, un journaliste
et un biographe autrichien. Il a été élevé à Vienne par son père, Moritz Zweig,
d’abord marchand puis fabricant fortuné de tissus et par sa mère, Ida Zweig,
fille d’un banquier. Avec son frère ainé, Alfred, il a été élevé dans une famille qui leur a donné une
éducation laïque (Stefan n’aimait pas se faire rappeler qu’il était juif). Au
Maximilian Gymnasium il a reçu un enseignement autoritaire et a réussi à avoir
son baccalauréat en 1900 avec une distinction en allemand, en physique et en histoire. Zweig
essaie ensuite l’écriture, il compose plusieurs poèmes et connait ses premiers
succès. Ce récit d’une passion tombée du ciel est une de ses plus grandes
réussites.
Ce livre commence dans une petite pension de famille où une
violente discussion éclate à une table dont le narrateur est l’un des convives.
Habituellement dans cette société bourgeoise on ne se livrait qu’à des petites
plaisanteries sans profondeur. Mais l’hôtel avait connu la veille un
scandale : Mme Henriette la femme d’un client était partie sans rien dire,
avec un jeune français à la fois sociable et discret qui était arrivé le jour précédent en laissant
ses filles et son mari. Pour le narrateur il s’agissait bien d’un coup de
foudre alors que pour les autres convives, Mme Henriette connaissait déjà cet
homme depuis longtemps. Une vieille dame anglaise, Mrs C …, met fin à
cette discussion acharnée. Dans la deuxième partie du récit Mrs C... va enfin
nous faire comprendre ce qui a réellement pu se passer en nous racontant sa
propre histoire…
Ce que j’en pense
Dans ce livre, mon personnage préféré est Mrs C… car c’est
le personnage qui se dévoile le plus. Elle n’hésite pas à révéler ses
sentiments les plus intimes.
Grâce à ce livre, je me suis demandé ce que j’aurais fait à
la place de Mme Henriette et donc « faut-il tout quitter pas amour ? ».
Je me suis aussi posé la question : « est-ce qu’à notre époque où
l’on divorce très facilement une telle histoire aurait suscité de telles
réactions ? »
J’ai aimé ce roman car il est assez facile à lire, on rentre
dès le début dans l’histoire. Mais j’aurais quand même voulu savoir les
véritables raisons du départ de Mme Henriette.
Louise-Sophie Bosh
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