samedi 1 décembre 2012
La Ferme des Animaux
J’ai lu « La Ferme des Animaux» de George Orwell publié aux éditions de Folio. George Orwell est son nom de plume. Eric Arthur Blair était un écrivain et journaliste. Né le 25 juin 1903 à Motihari en Inde, Il est venu en Angleterre pendant son enfance, il était bon élève et a obtenu une bourse pour étudier au collège privé d’Eton. Après avoir vécu à Paris et en Espagne il est retourné à Londres. Il n’a pas pu s’engager comme militaire pendant la 2ème guerre mondiale à cause d’un problème pulmonaire. Le 17 août 1945 son ouvrage « La Ferme des Animaux » est publié et Orwell démissionne du journal « The tribune ». Pourtant il a continué d’écrire des commentaires politiques pour d’autres journaux. Il a publié d’autres livres et il est mort de la tuberculose en 1950. Il est toujours estimé parmi les meilleurs écrivains britanniques.
« La ferme des animaux » n’est pas simplement une histoire sur les animaux, c’est au sujet de la nature humaine et son comportement. Orwell lui-même décrit son histoire comme un livre ‘contre Staline’. Il voulait montrer les problèmes que le communisme en Russie posait.
La ferme des animaux de George Orwell est un roman basé sur la vie en société des animaux qui vivent à la Ferme du Manoir. Au debut de l’histoire le propriétaire de la ferme s’appelle Mr Jones et il est alcoolique. Il ne s’occupe pas de sa ferme et il ne donne pas à manger aux animaux de la ferme. Donc les animaux font une réunion avec le chef qui s’appelle Sage l’Ancien et c’est lui qui prend les décisions. Sage l’ancien dit que tous les animaux sont égaux (ch.1, p16) et on remarque que ceci reflète le système du communisme et il représente Lenine. Trois jours plus tard Sage l’Ancien meurt dans son sommeil. Trois plus jeunes cochons qui s’appellent Napoléon, Boule de neige et Brille-Babil élaborent un système philosophique à partir des enseignements de Sage l’Ancien qui s’appelle l’Animalisme. Néanmoins on voit par la tournure de l’histoire que même ce système est corrompu.
Grâce à cet apologue beaucoup de personnes du monde occidental ont réalisé les dangers du communisme. On voit comment les gens sont influencés par la propagande (par exemple quand Napoléon explique pourquoi les cochons doivent dormir dans un lit à cause de leurs efforts intellectuels et que s’ils ne dorment pas dans un endroit confortable il ne pourront pas bien travailler, et demande aux autres animaux s’ils veulent que les cochons soient trop fatigués pour continuer à faire leurs devoirs et si les autres animaux préfèrent que Mr Jones revienne.)
Aussi l’influence du l’avidité est bien illustré dans ce livre. Par exemple quand les cochons vendent Malabar à l’équarrisseur pour le tuer car Malabar est trop blessé pour travailler. En effet, les cochons voulaient l’argent de la vente de Malabar pour s’acheter du whisky.
Ce que j’en pense
Dans ce livre, mon personnage préféré est Malabar le cheval de trait. Il est très grand et il est fort comme deux chevaux normaux. Il a une bande blanche sur son nez. Il n’est pas très intelligent mais il est travailleur et tout le monde le respecte. Cela m’a fait réaliser que même en travaillant bien, on peut être maltraité quand les patrons n’ont plus besoin de notre service.
Le livre m’a aussi fait réaliser que les cochons étaient favorisés par Napoléon. On voit que ce n’est pas toujours par ses aptitudes qu’on reçoit des privilèges. La société est injuste. Le livre parle du communisme mais je me demande si le capitalisme de nos jours est mieux. Les gens qui ont le pouvoir ainsi que des amis bien placés me semblent devenir encore plus riches et la démocratie devient aussi corrompue. Peut-être que au final, tous les régimes finissent par s’effondrer à cause de la corruption.
Au final, je recommande ce livre pour tous qui s’intéressent à la politique et les gouvernances de notre société. Pourtant il faut connaître l’histoire de Staline et Trotski sinon afin de pouvoir comprendre le livre sur ses deux différents niveaux.
Callum Robert-Watson
3°1
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