J’ai lu « Vingt-quatre heure de la vie d’une femme » de
Stefan Zweig, publié aux éditions
de ‘’Le livre de poche’’. Il a été publié pour la première fois en 1927. Stefan Zweig
était un écrivain, un journaliste, un biographe autrichien ainsi qu’un dramaturge juif du
XIXème – XXème siècle. Il est né le 28 novembre à Vienne, en Autriche-Hongrie, et est
mort le 22 février 1942 à Petrópolis, au Brésil, où il se donna la mort. Stefan Zweig
étant le fils d’un riche industriel israélite, Moritz Zweig et d’Ida Brettauer Zweig, il a
pu poursuivre ses études à Vienne en toute liberté en se penchant vers la littérature,
la philosophie et l’histoire. Stefan aura vu sa curiosité du vaste monde s’agrandir
notamment grâce à l’atmosphère cosmopolite de la Vienne impériale. Cette curiosité se vit
vite transformée en boulimie pour Stefan, ce qui le poussa vers toutes les nouvelles
parutions pas encore saluées par la critique, vers toutes les premières théâtrales et
notamment toutes les nouvelles formes de culture. Il réussit à obtenir son baccalauréat
en 1900, avec une distinction en allemand, en physique, ainsi qu’en histoire. A 23 ans,
il fut reçu docteur en philosophie. Ses débuts en tant que docteur en philosophie se
sont faits avec des poèmes où l’influence de Hugo Von Hofmannsthal et de Rainer Maria
Rilke se font ressentir. Ces deux dernières influence ont aussi été longuement
présentes dans l’autobiographie de Zweig, nommé « Le Monde d’Hier ». Il faut noter que
Zweig a également reçu le prix de poésie Bauernfeld, qui est une des plus hautes
distinctions littéraires de l’Autriche-Hongrie. Vingt-quatre heure de la vie d’une femme
lui a été inspiré du roman épistolaire de la « Princesse de Salm », de Constance Marie de
Théis, ’’Vingt-quatre de la vie d’une femme sensible’’. Le livre raconte l’histoire
éprouvante que Mrs C… a endurée lorsqu’elle était jeune. C’est Mrs C… elle-même qui
raconte ce passage de sa vie, avec beaucoup d’émotions, en captant l’attention du
narrateur pendant son récit.
Le livre commence sur un scandale qui éclate dans une pension de famille, sur la Côte
d’Azur. Mme Henriette, qui est la femme d’un des clients, est une femme noble et soit-
disant « fidèle ». Pourtant, elle s’enfuit avec un mystérieux homme séduisant qui n’avait
passé là qu’une seule journée. Cette rumeur fait rage, animant chaque personne présente
au sein de la pension, et fait surgir de leur bouche des commentaires tous plus affreux
et tordus les uns que les autres. Cependant, cette rumeur est démentie par le narrateur
qui cherche à faire taire cette dernière, tout en essayant de comprendre Mme Henriette.
Celui-ci n’est pas seule pour poursuivre son enquête puisque Mrs C…, une vieille dame
anglaise aux traits très distingués, lui viendra en aide. Mrs C… révélera au narrateur,
par la suite, quel genre de mésaventure il lui est arrivé. Elle lui contera ainsi
l’espace d’une journée de sa vie en tant que femme…
Ce que j’en pense
Dans ce livre je n’irai pas jusqu’à dire que c’est mon personnage préféré car je les ai
tous plus ou moins appréciés, mais celui qui m’a le plus marqué, c’est le jeune homme dont
on ne connaît pas le nom. Car malgré le fait de ne savoir sur lui que son physique et sa
mentalité, il prouve que les personnes ont plusieurs facettes - certaines mieux cachées
que d’autres, certes. Nous pouvons voir que Mrs C… était fasciné par lui, aussi bien par
le jeune homme en lui-même que par les faits et gestes de ses mains. Elle nous apprend
également de l’homme qu’il est accro aux jeux de hasard et donc qu’il mise tout son
argent jusqu’à ne plus en avoir, mais également que quand cet homme est entre de bonnes
mains – donc celle de Mrs C…-, et surtout loin des Casinos et de l’argent, cela peut le
rendre joyeux au point de ressembler à un petit enfant émerveillé par la nature et aussi
d’abandonner son désir de se donner la mort. C’est d’ailleurs ces deux facettes que nous
montre ce jeune homme qui m’ont le plus intriguée durant toute l’histoire.
Les premières questions que je me suis posée sont les suivantes : « Pourquoi être obnubilé
par l’argent quand la nature nous offre ce qu’il y a de plus beau ? » ou encore « Pourquoi
être aussi centré sur l’envie de gagner de l’argent par des jeux de hasard – qui peut
même mener certaines personnes jusqu’au suicide - ?
Je trouve ce livre très intéressant car même si l’histoire de Mme Henriette, et de sa
fugue avec un homme, n’est pas plus développéer que ça et que nous ne savons pas ce qu’il
lui est arrivé, Stefan Zweig trouve le moyen de le développer de la même manière sur un
personnage différent avec beaucoup de subtilité. Comme je trouve que ce livre est une
réussite, je le conseille bien plus que fortement – même si au final j’ai dû sortir la
boîte de mouchoir.
de ‘’Le livre de poche’’. Il a été publié pour la première fois en 1927. Stefan Zweig
était un écrivain, un journaliste, un biographe autrichien ainsi qu’un dramaturge juif du
XIXème – XXème siècle. Il est né le 28 novembre à Vienne, en Autriche-Hongrie, et est
mort le 22 février 1942 à Petrópolis, au Brésil, où il se donna la mort. Stefan Zweig
étant le fils d’un riche industriel israélite, Moritz Zweig et d’Ida Brettauer Zweig, il a
pu poursuivre ses études à Vienne en toute liberté en se penchant vers la littérature,
la philosophie et l’histoire. Stefan aura vu sa curiosité du vaste monde s’agrandir
notamment grâce à l’atmosphère cosmopolite de la Vienne impériale. Cette curiosité se vit
vite transformée en boulimie pour Stefan, ce qui le poussa vers toutes les nouvelles
parutions pas encore saluées par la critique, vers toutes les premières théâtrales et
notamment toutes les nouvelles formes de culture. Il réussit à obtenir son baccalauréat
en 1900, avec une distinction en allemand, en physique, ainsi qu’en histoire. A 23 ans,
il fut reçu docteur en philosophie. Ses débuts en tant que docteur en philosophie se
sont faits avec des poèmes où l’influence de Hugo Von Hofmannsthal et de Rainer Maria
Rilke se font ressentir. Ces deux dernières influence ont aussi été longuement
présentes dans l’autobiographie de Zweig, nommé « Le Monde d’Hier ». Il faut noter que
Zweig a également reçu le prix de poésie Bauernfeld, qui est une des plus hautes
distinctions littéraires de l’Autriche-Hongrie. Vingt-quatre heure de la vie d’une femme
lui a été inspiré du roman épistolaire de la « Princesse de Salm », de Constance Marie de
Théis, ’’Vingt-quatre de la vie d’une femme sensible’’. Le livre raconte l’histoire
éprouvante que Mrs C… a endurée lorsqu’elle était jeune. C’est Mrs C… elle-même qui
raconte ce passage de sa vie, avec beaucoup d’émotions, en captant l’attention du
narrateur pendant son récit.
Le livre commence sur un scandale qui éclate dans une pension de famille, sur la Côte
d’Azur. Mme Henriette, qui est la femme d’un des clients, est une femme noble et soit-
disant « fidèle ». Pourtant, elle s’enfuit avec un mystérieux homme séduisant qui n’avait
passé là qu’une seule journée. Cette rumeur fait rage, animant chaque personne présente
au sein de la pension, et fait surgir de leur bouche des commentaires tous plus affreux
et tordus les uns que les autres. Cependant, cette rumeur est démentie par le narrateur
qui cherche à faire taire cette dernière, tout en essayant de comprendre Mme Henriette.
Celui-ci n’est pas seule pour poursuivre son enquête puisque Mrs C…, une vieille dame
anglaise aux traits très distingués, lui viendra en aide. Mrs C… révélera au narrateur,
par la suite, quel genre de mésaventure il lui est arrivé. Elle lui contera ainsi
l’espace d’une journée de sa vie en tant que femme…
Ce que j’en pense
Dans ce livre je n’irai pas jusqu’à dire que c’est mon personnage préféré car je les ai
tous plus ou moins appréciés, mais celui qui m’a le plus marqué, c’est le jeune homme dont
on ne connaît pas le nom. Car malgré le fait de ne savoir sur lui que son physique et sa
mentalité, il prouve que les personnes ont plusieurs facettes - certaines mieux cachées
que d’autres, certes. Nous pouvons voir que Mrs C… était fasciné par lui, aussi bien par
le jeune homme en lui-même que par les faits et gestes de ses mains. Elle nous apprend
également de l’homme qu’il est accro aux jeux de hasard et donc qu’il mise tout son
argent jusqu’à ne plus en avoir, mais également que quand cet homme est entre de bonnes
mains – donc celle de Mrs C…-, et surtout loin des Casinos et de l’argent, cela peut le
rendre joyeux au point de ressembler à un petit enfant émerveillé par la nature et aussi
d’abandonner son désir de se donner la mort. C’est d’ailleurs ces deux facettes que nous
montre ce jeune homme qui m’ont le plus intriguée durant toute l’histoire.
Les premières questions que je me suis posée sont les suivantes : « Pourquoi être obnubilé
par l’argent quand la nature nous offre ce qu’il y a de plus beau ? » ou encore « Pourquoi
être aussi centré sur l’envie de gagner de l’argent par des jeux de hasard – qui peut
même mener certaines personnes jusqu’au suicide - ?
Je trouve ce livre très intéressant car même si l’histoire de Mme Henriette, et de sa
fugue avec un homme, n’est pas plus développéer que ça et que nous ne savons pas ce qu’il
lui est arrivé, Stefan Zweig trouve le moyen de le développer de la même manière sur un
personnage différent avec beaucoup de subtilité. Comme je trouve que ce livre est une
réussite, je le conseille bien plus que fortement – même si au final j’ai dû sortir la
boîte de mouchoir.
Charlotte MOreau
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