Le dernier rapport de la cour des comptes met en lumière que l’école ne joue plus son rôle d’ascenseur social. Au lieu de diminuer les inégalités de chances entre les enfants favorisés et les non-favorisés, elle accroit ces inégalités.
Accroissement des inégalités
Léa : « C’est quand on regarde ce qui se passe ici dans le collège, tout le monde se fout de gueule des élèves de SEGPA ou d’UPI. Dans ce contexte, il est difficile pour eux de progresser, ils se sentent montrés du doigt ».
Anaëlle : « J’ai l’impression que les choses ont changé depuis la 6ème, les gens sont plus ouverts, mais c’est peut-être parce qu’on a grandi ».
Xavier : « Les élèves qui ont des difficultés, les profs au lieu de les soutenir, les aider ils leur crient dessus car ils ne comprennent rien ».
Maxence : « Ils font ça, car ces élèves ne font pas avancer le cours, alors ils les laissent de coté ».
Anaëlle : « Les profs ont dans la tête un sorte d’élève idéal, et ils ont des attentes qui ne correspondent pas à la réalité ».
Chloé : « Ce n’est pas que la faute des profs, les élèves y croient de moins en moins soient parce qu’ils sont faignants, soit parce qu’ils attendent rien de l’école ».
Bérénice : « Mes parents m’ont toujours dit : « Bosse avant, tu bosseras moins après » et c’est vrai que quand tu te laisses aller, il y a beaucoup à rattraper et tu ne suis plus, tu es perdu et tu te désintéresses ».
Anaëlle : « Tout évolue autour de nous, les ordi, les téléphones, l’internet sauf l’école, qui me semble bien loin de la société qui nous entoure ».
Léa : « Moi, je trouve qu’il ya des différences de traitements vis-à-vis de certains élèves de la part des profs ».
Jacques : « Les profs en général ont tendance de manière inconsciente à accorder plus d’attention à un élève qui a des difficultés dont les parents sont aisés que quand il est d’un milieu défavorisé : pour le premier on cherche à comprendre le problème, pour le second on met ça sur le compte de la fatalité ».
Des pistes :
Séverine : « Arrêter les petites fiches en début d’année qui enferment les élèves dans des cases ».
Léa : « Il faudrait plus de diversité chez les profs et des profs qui viennent de milieu défavorisé, qui en ont bavé à l’école, pour mieux comprendre les élèves en difficulté ».
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