Qu’est ce que tricher à l’école, pourquoi on triche ?
Théophile : « On triche pour avoir une bonne note, pour ne pas se faire fâcher par ses parents. C’est quand on a peur d’avoir un mauvais résultat ».
Pourquoi ne pas assumer sa mauvaise note ?
Théophile : « On a peur de vivre un moment désagréable : engueulade, déception des parents… ».
Maxence : « Quand on a de bonnes notes, nos parents peuvent nous offrir des trucs, ils sont fières de nous ».
Guilliam : « Ils peuvent nous priver de télé, console, ou ordi ».
Arwen : « On peut avoir peur du redoublement, on triche pour réussir scolairement ».
Séverine : « On peu tricher par manque d’assurance, même si on a appris, ça rassure ».
Maxence : « La bidoche, ça aide à mémoriser, parce qu’on doit noter le plus important ».
Est-ce que c’est grave ?
Bérénice : «C’est grave, parce qu’on ne sait pas vraiment ce que sait réellement faire ».
Antoine : « On trahit la confiance de celui qui nous évalue ».
Victor : « Tout le monde perd son temps, l’élève qui triche et le prof qui corrige ».
Est-ce-que la triche fait partie du folklore de l’école ?
Maxence : « la triche aux examens est de plus en plus répandue ».
Jacques : « et de plus en plus loin dans les études… Il y a un ministre allemand qui avait copié les 2/3 de sa thèse sur quelqu’un autre, alors qu’il faisait autorité sur ce thème ».
Manon : «Je me demande comment peut-on assumer sa note quand on triche ? ».
On triche pour se protéger et pour réussir.
Pourquoi on vient à l’école ?
Un garçon : « L’école ça sert à apprendre des compétences ».
Mathilde : « L’école ça sert à vivre avec les autres ».
Jacques : « Si l’école c’est aussi apprendre à vivre avec les autres, il faut que ça soit baser sur la confiance et la triche amène la défiance entre les individus. »
Une fille : « On peut tricher mais sur quelque chose de facile, des dates ou des mots de vocabulaire ».
Maxence : « Tricher c’est une habitude comme une autre, ça fait ni chaud ni froid ».
Une fille : « à force de tricher on oublie qu’on triche, et on croit qu’on a réussi sans tricher ».
Victor : « Parfois, il y a des profs qui laissent faire la triche pour acheter la paix dans la classe ».
Antoine : «Ce n’est pas bien, c’est au prof d’imposer une situation où on ne peut pas tricher ».
Victor : «En même temps le prof, ce n’est pas la police, c’est la responsabilité de l’élève ».
Manon : « Quand on triche, on triche avec soi-même ».
Une fille : « Parfois la triche peut être une bouée de sauvetage quand est vraiment nul, on triche pour répondre un peu aux questions, pour ne pas être complètement noyé par rapport aux autres, même si au final on a quand même une mauvaise note ».
Une société d’imposteurs ?
Jacques : « des médecins, des gens qui travaillent dans le nucléaire, des profs, des policiers…. Peut-on imaginer que parmi c’est gens il y est des tricheurs qui n’on pas les compétences pour exercer leur métiers ».
Lucas : « Oui, mais l’école à moins d’enjeux,, ce n’est pas pareil d’être collégien et être chirurgien ».
Lucas : « en CM2, mon maître, il faisait beaucoup de contrôle à l’oral et là, on ne peut pas tricher ».
Arwen : « On peut souffler ».
Victor : Parfois, ils y en a qui soufflent pour montrer qu’ils savent sans laisser le temps à l’élève interroger de répondre à la question, parfois c’est par solidarité. Pour l’élève, qui reçoit la réponse ce n’est pas toujours facile, il reçoit souvent des réponses contradictoires ».
Laurent : « Pour les élèves, le copier/coller ne s’assimile pas à de la triche, alors que c’est du pillage intellectuel. C’est qu’il y a un problème de nos attend sur les élèves ».
???? : « Quand on triche à l’école c’est qu’on attend de moi des bonnes notes. Si on attend d’autres choses alors je ne vais pas tricher ».
1 commentaire:
on triche pour s'assurer que tous va bien.
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