lundi 23 décembre 2013

« Les Hauts du Hurlevent » d’Emily Brontë

J’ai lu  « Les Hauts du Hurlevent » un roman d’Emily Brontë publié aux éditions Gallimard, collection des 1000 soleils. Emily Brontë est née le 30 juillet 1818 à Thornton, un petit village situé dans le West Yorkshire, en Angleterre. C’est une célèbre poétesse et romancière britannique qui n’a écrit qu’un livre, qui est considéré comme un classique de la littérature anglaise. Cinquième enfant d’une famille de six, elle passa principalement sa vie dans un presbytère puisque que son père, Patrick Brontë était pasteur. Son enfance n’a pas été très heureuse puisque sa mère et deux plus grandes sœurs allaient mourir lorsqu’elle n’était alors qu’une enfant. Elle meurt d’une tuberculose, le 19 décembre 1848, âgée à peine de 30 ans.
Le livre raconte l’histoire d’une famille, composée de deux enfants, Catherine et Hindley. Un jour Mr Earnshaw revient d’un voyage avec un enfant abandonné, qu’il décide d’appeler Heathcliff. Très rapidement, Hindley et Heathcliff se détestent et à la mort leur père, Hindley prend le pouvoir de la maison et traite Heathcliff plus durement que jamais. Mais Catherine et Heathcliff s’aiment plus profondément chaque année et s’échappent dans la lande pour s’imaginer des jours meilleurs.  Hindley devient fou après la mort de sa femme et tombe dans l’alcoolisme. Catherine épouse ensuite un héritier, Edgar Linton en pensant que Heathcliff et lui se comporteront comme des frères. Mais ce n’est pas le cas et Heathcliff disparait pendant trois ans. Mais quand il revient, il déchire la famille pour se venger de tous et chercher à s’approprier tous les biens. C’est une histoire tragique, mélange entre l’amour, la vengeance et la folie.
Ce que j’en pense
Mon personnage préféré est Hareton, le fils de Hindley, on s’y attache vite malgré le fait qu’il soit rustre, à cause de son manque d'éducation. Pourtant, on voit bien qu’il a une vivacité d’esprit exceptionnelle et essaye d’apprendre à lire et à écrire par lui-même pour plaire à Catherine. Sa maladresse fait aussi son charme, on voit bien qu’il a grand cœur.
Une question me reste en tête: « peut-on tout dévaster autour de soi en commençant à se dévaster nous-mêmes juste par amour ou faut-il être fou? ». L’amour qu’a Heathcliff pour Catherine illustre bien le terme « fou amoureux », puisque Heathcliff devient tout de même fou, même diabolique.
De mon point de vue, ce livre est assez difficile à lire au début, puisque on se perd vite au milieu de tous les personnages. Je trouve que l’idée que ce soit un récit raconté à une personne malade vivant avec l’ancienne gouvernante de la famille est une excellente idée, on se croit plus dedans comme ça et au début on ne s’y attend pas. Ce livre mérite son titre de classique et vaut la peine d’être lu.
Ambre Santer Letourneau

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