« Balzac et la Petite Tailleuse chinoise » est un roman paru en 2000 aux éditions Gallimard. L'auteur, Dai Sijie né en 1954 et de nationalité Chinoise est un écrivain et réalisateur du XXème et XXIème siècle ayant passé trois années de sa vie en rééducation ( de 17 à 20 ans ) dans le Sichuan en Chine. Quand il est libéré en 1974, il commence les études de l’histoire de l’art puis fait une école de cinéma. Il remporte un concours à la fin de ses études ce qui lui permet de se rendre à l’étranger. Il s’installe en France où il étudie à la IDHEC ( Institut Des Hautes Etudes Cinématographiques ). Cinq ans plus tard, il réalise son premier long métrage « Chine, ma douleur » , puis, en 2000, son premier roman en partie autobiographique « Balzac et la Petite Tailleuse chinoise ».
Cet œuvre est un roman largement autobiographique dont les aventures sont vécues même si certaines scènes sont inventées, c’est à la fois une histoire sentimentale et culturelle. L’histoire a lieu durant la révolution culturelle en Chine sous le président Mao. Tous les étudiants sont envoyés à la campagne pour être rééduqués par des paysans. Le narrateur et son ami Luo entament leur première journée de rééducation. Puis, Luo qui a besoin de faire rallonger son pantalon se rend chez l’unique tailleur de la montagne, accompagné du narrateur. Le tailleur étant absent, ils font la connaissance de sa fille la Petite Tailleuse. Ils en tombent tous deux amoureux, mais le narrateur ne dit rien de ses sentiments à Luo car il a bien vu que son ami aussi en est fou amoureux et préfère donc lui rester loyal mais voila que ce dernier ne la trouve pas assez civilisée…
Ce que j’en pense
Le narrateur est mon personnage préféré car il est honnête et loyal, il ne trahit pas la confiance aveugle que son ami Luo lui porte lorsque celui-ci doit partir en ville quelques jours et qu’il demande au narrateur de veiller sur la Petite Tailleuse alors que ce dernier est lui aussi amoureux d’elle. Grâce à cette histoire, on se rend compte que l’on peut lire pour le plaisir mais que c’est aussi de la culture, que lire peut transformer une personne et que c’est une erreur pour le président Mao d’interdire la possession de livres qui n’ont pas de rapport avec lui ou ses partisans. J’ai bien aimé ce livre mais je trouve que l’on a du mal à se mettre dans l’histoire au tout début du livre car c’est un peu compliqué puisqu’il y a de l’histoire, de la culture et je trouve bien que l’auteur ait écrit des passages spécialement pour que l’on comprenne ce qui se passe durant la révolution culturelle.
Andréa Richer, 3ème6
2 commentaires:
Il est chouette ton article Andrea, c'est celui que tu nous avez parlé comme livre ? ;)
Oui, entre midi et 2 :)
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