Nouvel article consacré à un récit de vie, celui de Pierre sur le dernier volet de la série des souvenirs d'enfance de Pagnol. Une nouveauté : Pierre propose une illustration pour l'Oeuvre (qui joue sur le symbole de la société secrète créée par le jeune Marcel).
"J’ai lu «Le temps des amours» de Marcel Pagnol, publié aux éditions de Fallois.
Marcel Pagnol était un écrivain, dramaturge et cinéaste du XXème siècle. Né le 28 février 1895 à Aubagne (France), mort le 18 avril 1974, Marcel Pagnol est l'ainé d'une famille de quatre enfants. Il eut une enfance heureuse, précoce mais tranquille auprès de ses deux parents, Joseph Pagnol, instituteur et Augustine Lansot, couturière. Lors de ses examens boursiers, il finit second et il entre au Lycée de Thiers en 1905. En 1910, alors qu'il n'a que quinze ans, la mère de Marcel Pagnol meurt d'une fragilité pulmonaire et deux ans plus tard, son père se remarie avec Madeleine Julien, alors que celle ci n'a que huit ans de plus que Marcel. En 1913, à dix huit ans, il obtient son baccalauréat de philosophie avec mention assez bien, il continuera ses études en allant dans une université de lettres à Aix-en-Provence.
Ce récit est bien entendu autobiographique car «Le temps des amours» est le quatrième et dernier volet de la fameuse série «Souvenirs d'enfance». Le livre raconte la vie de Marcel Pagnol durant la période où il étudiait au Lycée de Thiers c'est-à-dire à partir de 1905.
Bien que l'ensemble du récit parle de choses sérieuses, la plume de Marcel Pagnol adoucit les faits voire les rend humoristiques.
Le livre commence par les impressions de ses débuts au lycée (équivalent du collège de nos jours) Ce qui changeait ?«Ma famille, ma chère famille, n'était plus le centre de mon existence.» Puis le récit continue sur l'histoire de l’organisation secrète (Le Trèfle Rouge) que crée Marcel avec ses amis, organisation qui tourna vite au désastre. Le deuxième chapitre raconte son année de cinquième et il montre le fossé qui sépare ces deux années, et aussi il est question d'un jeu, le jeu du pendu, un jeu inoffensif jusqu'au jour où il décide de «pendre» un de ses professeurs et que celui ci s'en rend compte. Marcel se prend alors une retenue, qui aurait pu lui faire perdre sa bourse si il n'avait pas été sauvé par son ami Lagneau qui ne craint plus les retenues depuis qu'il a ce secret...
Ce que j’en pense
Dans ce livre, mon personnage préféré est Yves, bien qu'il n'apparaisse que dans deux chapitres, son intelligence, l'attachement que lui porte Marcel mais surtout sa complexité d'âme en font un personnage sur qui on aimerait en savoir plus et c'est ce qui m'a séduit chez lui.
Grâce à ce livre, je me suis posé une question pas vraiment en rapport avec le livre lui même, je me suis demandé : « Vaut mieux-t-il être imbus de sa personne et l'assumer ou l'être et se mentir à soi-même? » Aussi, on peut se demander si les temps ont autant changé qu’on le dit et est-ce que les jeunes ont des rêves si différents que ceux de Marcel Pagnol?
Malgré ses airs enfantins, ce livre porte vraiment à réfléchir si on prend la peine de «lire entre les lignes».
Je trouve vraiment dommage que ce livre ne soit pas finalisé car vu le niveau de ce livre inachevé, on ne peut qu'imaginer le niveau qu'il aurait atteint. Au final, je le recommande fortement, bien que je trouve que l'intérêt de ce livre ne commence vraiment qu'à partir du troisième chapitre, même les deux premiers chapitres valent la peine d'être lus.
Pierre Verdier 3°6
5 commentaires:
Il est suuuper ton article! C'est vrai que ça me donne envie de le lire...ptet l'une de mes lectures avenirs =D
Jolie image en plus, faudrais que je pense a faire la mienne >.<
Belle photo, bravo Pierre !
Merci pour les commentaires, mais aussi à M.Arfeuillere qui à réussi à diminuer mon commentaire, tout en gardant toutes les informations nécessaires!!
Wahou! Pierre t'écris super bien! Il est trop bien ton article! Je pense que je vais lire le livre d'ici pas longtemps.
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