mardi 1 décembre 2009

J'ai lu pour vous : Black Boy

Une nouvelle rubrique sur le blog, la rubrique "J'ai lu pour vous", confiée à des élèves qui rédigent une critique d'un livre qu'ils ont lu. Aujourd'hui, c'est Juliette Grégoire (3ème 6) qui donne son avis sur le livre de Richard Wright, Black Boy. Un article qui devrait intéresser les 3ème qui ont à leur programme l'autobiographie...

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Pendant les vacances, j’ai lu Black Boy de Richard Wright. Il a écrit cette autobiographie en 1945, elle a été éditée en français en 1947 par Folio. Richard Wright est Américain d’origine africaine. Né en 1908 à Jackson dans le Mississipi, il est décédé en 1960 à Paris et est enterré au cimetière du Père-Lachaise. Il a connu une enfance très difficile à cause de l’absence d’un père alcoolique, et des violences physiques reçues en guise de « correction », assenées par sa mère et ses grands-parents. Il a suivi des études d’école primaire ponctuellement, à cause de différents déménagements. Richard Wright n’était pas seulement écrivain, il a aussi été journaliste.

Cette autobiographie a été écrite sous la forme d’un roman, qui est un texte sentimental et d’aventures. L’auteur utilise un ton plutôt dramatique pour parler d’une époque de conflit, de guerre. Il faut penser en lisant ce livre que Richard Wright a écrit son autobiographie à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Donc jamais on n’a affaire à Richard Wright âgé. Pour commencer le livre, l’auteur reprend un souvenir de ses quatre ans. On est en hiver 1912, il est dans le salon, avec son frère, à jouer silencieusement à côté de la cheminée allumée. Sa Maman est au chevet de sa Grand-Mère malade. Il leur est strictement interdit de faire le moindre bruit, pour ne pas déranger la vieille femme. Le petit Richard en a marre et se met à brûler des brins de paille. Pour jouer. Mais cela ne l’amuse pas assez, et il décide donc de mettre le feu au rideau. Ce qu’il fait.

Ce que j’en pense

Dans ce livre j’ai adoré Richard car il a le courage de dire ce qu’il pense, aussi bien à sa famille qu’à la société en écrivant des nouvelles publiées dans le journal local. Ces nouvelles parlent des conditions sociales des hommes au XXème siècle, au sud des Etats-Unis. Il m’a fait réfléchir sur le fait que les personnes colorées ne sont pas à égalité avec les Blancs. Et aussi sur le pourquoi de ces différences. Et je n’ai toujours pas compris. Malgré son jeune âge, il a une grande intelligence et une idée importante sur la vie sociale. Il a un rêve (aller dans le nord des Etats-Unis) et va tout faire pour le réaliser, quitte à abandonner la personne à qui il tient le plus, sa Maman. Mais il a un quand même un côté qui m’agace. Celui de toujours se sentir visé par les « Blancs », de se méfier à ce point de ces gens. Cela dit, c’est l’époque qui veut ça. Je ne comprends pas pourquoi l’auteur écrit « les Nègres » et « les Blancs ». A notre époque, le mot « Nègre » est plutôt péjoratif. Si c’était le cas aussi à son époque, il ne se respecte peut-être donc pas. Dans Black Boy, Richard Wright évoque les conditions et différences sociales entre les personnes blanches et celles colorées. C’est le fil conducteur de tout le livre. Cette autobiographie est remplie de moments durs (lorsqu’il est prêt à tuer différents membres de sa famille) mais de peu de moments joyeux en famille. Richard rêve d’une vie où tous les hommes sont égaux. En fait, il m’a fait comprendre qu’il faut se battre pour tout ce que l’on souhaite vraiment. Lui se battait pour avoir les mêmes droits que n’importe quelle autre personne…"

Juliette GREGOIRE

6 commentaires:

Bruyant Noémie a dit…

Il est super l'article de Juliette!! Ça me donne plutôt envie de le livre ce livre =D

Juliette GREGOIRE a dit…

Ah merci Noémie! Ca me fait plaisir =D Je suis pressée de voir ce que tu as fais.

Bruyant Noemie a dit…

Mais derien Juliette, c'est que je le pense ! Le mien vient d'être posté :s

Fourniau charléne a dit…

J'aime beaucoup ton article ,il donne vraiment envi de lire ce livre !!

Juliette GREGOIRE a dit…

Merci Charlène! Je suis pressée de voir ce que tu as fait!

Anonyme a dit…

"Celui de toujours se sentir visé par les « Blancs », de se méfier à ce point de ces gens. "
Je pense que tu ne connais pas assez cette époque pour comprendre ce réel climat de domination installé, et de tous les actes qui s'en dégagent surtout aux États-Unis. Le mot nègre est péjoratif si ce n'est pas "le noir" qui l'utilise, donc c'est pour ça qu'il se qualifie en tant que tel.
J'ai aussi lu ce livre et le fil de conducteur de ce livre n'est pas la différence entre les "blancs et les noirs" C'est juste que sa vie est basée à partir de sa couleur de peau et c'est la le problème. Je pense qu'il faut mener une réelle réflexion à propos de ce livre, ou tenter de le comprendre en s'informent.