mercredi 19 novembre 2014

La Vie devant soi, Emile Ajar

J'ai lu « la vie devant soi » de Émile Ajar (Romain Gary),publié le 14 septembre au Mercure de France.
Émile Ajar était un écrivain ,diplomate,et cinéaste du XXème siècle. Né le 8 mai 1914 à Vilnius (Empire russe),et mort le 2 décembre 1980 (à l'age de 66 ans) . Émile et ses parents ont au départ la nationalité russe, puis ils deviennent polonais, lorsque Wilno et sa région sont intégrées à la Pologne , rétablie après la première Guerre Mondiale. Il n'a pas eu une très belle enfance , il fut élevé seul par sa mère , car son père fut mobilisé dans l'armée russe , alors qu'il n'avait que 10 ans. Lors de cette période, sa mère aurait été comédienne. En 1929 il obtient le premier prix de récitation , puis il obtient en 1931,et 1932 le premier prix de récitation française , il eut son baccalauréat de philosophie en juillet 1933 avec une mention  « passable ».
_Ce roman parle d'un jeune garçon qui ne connaît ni sa mère ni son père. Il est hébergé chez madame Rosa, dans une sorte de pension. Il nous raconte une partie de sa vie chez madame Rosa,jusqu'à la mort de celle-ci.
Bien que l'ensemble de ce roman est à la fois intriguant,et assez triste, ce roman est toutefois très intéressant. 
_C'est dans la ville de Belleville ,(dans un bâtiment qui ne possède aucun ascenseur) au sixième étage. Chez une vieille femme juive appelée madame Rosa, une ancienne prostituée virile, sans cheveux, grosse, laide, qu'il aime de tout son cœur. Elle créa une sorte de pension pour les enfants nés de travers «  une crèche clandestine où les dames qui se défendent avec leur cul laissent leurs rejetons pendant quelques mois pour les protéger (des assistantes sociales) ».
Momo un jeune garçon d'environ 10 ans raconte une partie de sa vie dans la pension de madame Rosa, la seule mère qu'il lui reste,et qu'il emmènera jusqu'à sa mort.
_Ce que j'en pense :
Dans ce livre, mon personnage préféré est le personnage principal, Momo, car on sent qu'il possède une force mentale assez surprenante, il ne connaît ni son père ni sa mère, il est élevé dans une pension, par une ancienne prostituée, et pourtant on a l'impression que tout va bien ; il nous inspire la joie de vivre. C'est ce qui m'a plu chez ce personnage.
_Ce livre je l'ai choisi au hasard ; je me suis dit qu'il serait ennuyeux à lire, (car je ne suis pas un grand lecteur(encor moins de romans)) mais je le lisais, et de plus en plus, je rentrais dans l’histoire, jusqu'à ce que je m'intègre totalement dedans. A partir de ce moment- là, je ne lisais plus pour l'obligation de lire , mais pour le plaisir de poursuivre cette histoire.
Je trouve ce livre très passionnant, je ne peux pas vraiment expliquer pourquoi , mais je le recommande fortement aux personnes qui ont, comme Momo, un  caractère assez costaud, et qui n'ont pas l'habitude de lire.
                                                                                Anthony jouffriault 3°5

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