vendredi 21 novembre 2014

« Le Grand Meaulnes » d’Alain Fournier

J’ai lu « Le Grand Meaulnes » d’Alain Fournier des éditions Hatier.
Alain Fournier de son vrai nom, Henri Alban Fournier est un romancier français du XXème siècle. Il est né le 3 octobre 1886 à La Chapelle-d’Angillon dans le Cher (centre de la France) et est mort en combattant durant la 1ère Guerre Mondiale le 22 septembre 1914. Il est fils d’instituteur et a une sœur, c’est pour ça qu’en 1891, après la mutation de son père, la famille déménage à Epineuil-le-Fleuriel, là où se déroulera l’action principale de son roman à succès. En 1898, après avoir été 7 ans élève de son père, le futur Alain Fournier entre en pensionnat au Lycée Voltaire à Paris où il brillera dans les études. En 1903, il entre à l’École navale de Brest mais il renonce vite, puis passe son Baccalauréat à Bourges et prépare le concours de l’Ecole Normale Supérieure au lycée Lakanal De Sceaux mais échouera. Là-bas, il fait la rencontre de Jacques Rivière qui partira quelques mois plus tard à Bordeaux. Devenus de grands amis, ils entretiennent une correspondance par lettre qui sera publiée plus tard. 1905 est une année qui marquera fortement sa courte vie puisqu’il rencontre Yvonne de Quiévrecourt ; il en tombera fou amoureux et elle deviendra sa « muse ». C’est elle le point de départ de son unique roman « Le grand Meaulnes », son personnage sera celui d’Yvonne de Galais. En 1907 il échoue de nouveau au concours de l’Ecole Normale Supérieure, c’est aussi cette année qu’Yvonne de Quiévrecourt se mariera. En 1908 il fait son service militaire. L’année suivante, Jacques Rivière, son meilleur ami, se marie avec sa sœur, Isabelle. Après avoir fini son service militaire, il devient chroniqueur littéraire à Paris-Journal et en parallèle commence à rédiger « Le Grand Meaulnes ». Il publie quelques poèmes qui connaissent un certain succès, fait la rencontre d’écrivains et peintres célèbres dont Charles Péguy et Marguerite Audoux qui deviendront de grands amis. Par le biais de Charles Péguy, il devient le secrétaire du fils de l'ancien président de la République et entretiendra une liaison avec la femme de celui-ci. En 1913 il fera, pour la dernière fois, la rencontre d’Yvonne. C’est aussi l’année de la publication du « Grand Meaulnes » qui ratera de peu le prix Goncourt. Il mourra au combat l’année d’après.
Dans son roman, Alain Fournier, fixe comme décor les lieux de son enfance et nous fait découvrir un jeune homme mystérieux, Augustin Meaulnes, surnommé par ses camarades de classe « Le grand Meaulnes ».
Le roman commence avec la présentation du narrateur, François Seurel, 15 ans, de sa maison adossée à l’école où son père officie en tant qu’instituteur puis l’arrivée d’Augustin Meaulnes, 17ans, qui vient habiter chez eux. Il se fait tout de suite remarquer par ses nouveaux camarades qui bientôt le surnommeront « Le Grand Meaulnes ». Il chamboule la vie paisible de la petite école de village. Un jour, il part pour chercher les grands-parents de son hôte mais s’endort pendant le trajet et se retrouve, après un long cheminement, dans un village où semble se préparer une fête… C’est là-bas qu’il fera la rencontre d’Yvonne de Gallais dont il tombera amoureux et après être revenu à Saint-Agathe, il fera tout pour retrouver la trace de cette mystérieuse fille qui l’aura tant troublé.

Ce que j’en pense :
Mon personnage préféré est François pour sa discrétion mais aussi pour sa fidélité à son ami, Augustin. Quand son ami revient de son excursion, il le soutient quand tous leurs camarades lui tournent le dos, il l’aide dans sa recherche du chemin qu’il a parcouru auparavant. C’est une bonne personne.
En lisant ce livre, je me suis demandé : « Peut-on être prêt à tout pour revoir quelqu’un à qui on a à peine adressé la parole ? » et « Est-ce bien d’abandonner l’ami qui nous a toujours soutenu quand tout allait mal (en référence à l’épilogue) ? ».
Pour ma part, ce roman a été ennuyeux à lire au début, ce n’est qu’au moment de la fuite d’Augustin qu’il a été vraiment intéressant. Il porte à réfléchir sur des questions d’amitié.  
Melissa Parra-Ruiz

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