mercredi 23 février 2011

Le Scaphandre et le Papillon, par Clément


Une deuxième lecture du Scaphandre et du Papillon, ce livre dicté du coin de l'Oeil par un journaliste hors du commun.
J’ai lu « Le Scaphandre et le Papillon » de Jean-Dominique Bauby, publié aux éditions Robert Laffont. Jean-Dominique Bauby était le rédacteur en chef du magazine « Elle ». Né le 23 avril 1952 à Paris, mort le 9 mars 1997. Il a grandi dans la rue du Mont Thabor derrière le jardin des Tuileries, dans l’ancien immeuble d’Alfred Musset. Il était le père de deux enfants : Théophile et Céleste. Le 8 décembre 1995, il est victime d’un accident vasculaire cérébral qui le plonge dans un coma qui durera 20 jours. Lorsqu’il se réveillera, il sera affecté de ce qu’on appel le « locked-in syndrome » (littéralement : enfermé à l’intérieur de lui-même). Cette maladie va le priver de toutes ses capacités motrices et l’empêchera même de manger, parler ou respirer sans assistance. La seule partie de son corps qui ne sera pas affecté sera son œil gauche, qui pendant 2 ans, sera son seul moyen de communication avec le monde extérieur.

Dans son livre, il nous raconte comment il a vécu cette maladie, les moments qui l’ont marqué avant et pendant qu’il était coincé à l’hôpital maritime de Berck. Le livre commence lorsque Jean-Dominique reçoit la visite de quasiment tout le service de l’hôpital « Je n’avais jamais vu autant de blouses blanches dans ma petite chambre. » et on lui fait essayer un fauteuil roulant pour qu’on puisse le faire sortir. Il se poursuit avec la description de chaque petit événement qui lui arrive comme la visite des infirmières, du kiné, la façon dont il apprend à communiquer avec les autres, etc… Avec parfois des souvenirs de son ancienne vie qui ressurgissent à cause de petits détails.

Mon opinionDans ce livre, mon passage préféré est le chapitre dans lequel il raconte comment il s’est composé un alphabet personnel et de quelle façon il communique. Le fait de devoir arrêter celui avec qui il parle en clignant de l’œil pour pouvoir former des mots puis des phrases, ça m’a fait réfléchir sur la chance qu’on a. D’autant plus que ce genre de choses pourrait nous sembler impossible pour nous, le fait de devoir avoir quelqu’un à qui dicter des lettres et de devoir l’arrêter sur la lettre de notre choix. On se dit que ce genre de choses ne peut arriver qu’aux autres et puis il suffit d’un accident pour qu’une vie bascule. Cette autobiographie pour moi, c’est une leçon de vie car on réalise en la lisant qu’on a énormément de chance d’être en parfaite santé mais qu’on n’en profite pas assez. Et elle nous rappelle aussi que tout peut basculer du jour au lendemain et donc qu’il faut profiter de la vie qui nous est offerte.

Clément Laurence, 3ème3

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